Scénario: Carole Martinez
Illustrations: Maud Begon
Nationalité des auteurs: Française
Editions Casterman (29 Avril 2015)
96 pages
ISBN-10: 2203090618
ISBN-13: 978-2203090613
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 5 Novembre 2017
Ma
note: 14/20
Résumé / 4ème de couverture:
"Que
t'est-il donné à voir, Lou ? Mes pauvres souvenirs. Rien de plus. Tu dois
comprendre, mon enfant, que seul l'amour compte, que seul l'amour cherche à
s'exprimer par delà la mort. Comme moi, tu es une passeuse silencieuse. "
Paris, printemps 1985 : Lou a le don de voir les morts. Hantée par la femme
sans visage, elle va, grâce à l'hypnose, être projetée dans la vie de Lucie et
découvrir l'univers scientifique du début du XXe siècle et les relations qu'entretenaient
les grands savants de l'époque avec l'occulte.
Mon avis:
Même si le premier tome de Bouche d’Ombre n’est pas pour moi une
grande réussite que se soit au niveau du scénario ou des illustrations, entêtée
comme je suis et parce qu’il m’en faut beaucoup plus pour ne pas continuer et
finir une saga, j’enchaîne avec le tome 2. Le fait de voyager d’être
plongé dans le Paris du début du 20ème
siècle m’a assez plu, mais cela n’a pas suffit pour faire de ce nouveau
tome une réussite.
Points de vue / Critiques:
Dans la même
lignée, ce second tome reste tout de même assez
différent. L’intrigue se développe assez bien et l’époque permet au
côté ésotérique de prendre un aspect réaliste qui cadre très bien au Paris du
20ème siècle dont l’ambiance est parfaitement bien retranscrite. C’est
d’ailleurs le seul et unique point que j’ai apprécié dans cette histoire.
Pour ce qui
est du scénario, tout comme pour le premier tome, certains passages
désarçonnent du fait qu’il nous semble avoir raté des cases tellement il manque
des transitons, donnant l’impression de passer du coq à l’âne. Ce côté flou se
retrouve également dans les dessins, raison pour laquelle je n’y adhère pas
spécialement. Néanmoins, ce côté non fini, donne aussi une touche de douceur et
de poésie. Enfin, le côté flou se retrouve aussi en la présence d’un chat noir
et d’un oiseau rouge, fils conducteurs du livre, sans que leurs présences
interviennent dans l’histoire et soient expliquées...
En bref:
Même
si ce tome a gagné en maturité dans son scénario, ses illustrations et sa
palette de couleur par rapport au premier tome, la signature du
« flou » de Bouche d’Ombre reste toujours présente et me dérange tout
autant. Néanmoins, l’ambiance du Paris du 20ème est très agréable à retrouver car
très bien retranscrite.
Autour du livre:
- Tome 1: Lou, 1985 (<— chronique à retrouver ici)
- Livre emprunté à la bibliothèque
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