Scénario: Christophe Arleton
Illustrations: Alessandro
Barbucci
Nationalité des auteurs: Française et
Italienne
Editions Soleil Productions (2 Septembre 2015)
50 pages
ISBN-10: 2302047443
ISBN-13: 978-2302047440
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 16 Décembre 2016
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Ekho est un monde miroir de la Terre. On y retrouve nos villes, nos pays mais
légèrement différents: l’électricité n’existe pas, les dragons remplacent les
avions de ligne, les wagons du métro sont sur le dos d’étranges mille-pattes…
Mais les plus étonnants sont les
Preshauns qui, sous leurs airs de peluches formalistes, semblent tenir
les rênes de ce monde… Fourmille Gratule et Yuri Podrov se sont
retrouvés projetés sur Ekhö et doivent y trouver leur place. D’autant que
Fourmille se retrouve régulièrement habitée par des personnalités de morts
récents…Mais cette fois elle héberge un hôte inhabituel, qui miaule et saute
sur les toits de Barcelone! Une aventure fantastique drôle et décalée, une
étrange plongée dans le monde de l’art avec un génie nommé Salvador!
L’histoire:
L’agence de Fourmille est criblée de dettes et la banque menace de la saisir sous quinzaine.
Pourtant, un autre problème encore plus urgent va accaparer la jeune femme.
Partie à Barcelone pour donner un
spectacle dans un grand club de la ville, Grace a été arrêtée pour vol d’œuvres d’Art. Avec Yuri et
Sigisbert, le Preshaun attaché à sa surveillance, elle va mener l’enquête pour
innocenter son amie. Très vite, l’affaire prend une tournure étonnante,
l’esprit de Fourmille étant occupé par un chat.
Mon avis:
Voilà, ce que l’on pouvait
craindre à l’issue du tome précédent s’est produit : une nouvelle ville, une
nouvelle investigation, une Fourmille hantée par une personne disparue, bref du
déjà-vu. Cela pourrait s’avérer
génânt et de moins en moins intéressant pour la plupart des lecteurs, mais moi
j’aime cette régularité qui a un
petit côté « rassurant ». On sait à quoi s’attendre plus ou
moins, on ne se pose pas mille questions, on se laisse juste porter dans les péripéties de Fourmille. Et puis il est
toujours agréable de retrouver encore jusqu’au tome 4, tout ce qui a donné
le coup de coeur lors du premier tome! Les suites s’avèrent trop
souvent décevante car elles s’éloignent plus ou moins de l’intrigue
originale…
La
narration s’appuie encore sur des
références et autres clins d’œil exposés sur un ton vif et enjoué. Christophe
Arleston prend à nouveau un malin plaisir à mettre son héroïne dans des
situations pas possibles, voire même des positions
improbables puisque la voilà possédée
par un chat. Cette possession était assez inattendue et vraiment
drôle! (surtout lorsqu’elle se lèche le pelage des pattes…!!!).
J’ai
aimé voir (enfin) que le scénario global
évoluait un peu, dans le sens où Fourmille et Yuri découvrent enfin ce
que sont en vérité les Preshauns….!
En bref:
On
se laisse encore une fois porter par ce nouveau scénario de ce monde miroir,
qui n’évolue pas dans la nouveauté mais qui reste plutôt sur les bases que l’on
connaît et qui ont fait de cette série tout son attrait. C’est donc pour moi
très plaisant et rassurant de voir que la série reste fidèle à elle-même au fil
des tomes.
Autour du livre:
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