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  Mes derniers avis BD et MANGAS:  

 

lundi 30 septembre 2019

Un arbre, un jour... (Karine Lambert)





Nationalité de l’auteur: Belge
Editions Le Livre de Poche (27 mars 2019)
numéro 35334
227 pages
ISBN-10: 2253100730
ISBN-13: 978-2253100737
Genre: Contemporain
Lu le: 21 Août 2019
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

Dans un village du sud de la France, les habitants se croisent. Un matin de printemps, un avis d’abattage inexpliqué est placardé sur le platane centenaire de la place du marché. Cette mise à mort imposée par le maire va bousculer l’équilibre général. Entre une styliste amoureuse, un dentiste indécis, deux nonagénaires pétillantes, un gamin idéaliste et la patronne du bar PMU, des liens se tissent. Ils se mobilisent pour défendre l’arbre. La vie de chacun s’en trouvera transformée.
À fleur d’écorce, Karine Lambert raconte avec chaleur et poésie les petites et les grandes vérités de nos existences et notre profonde connexion à la nature.

Mon avis:

            Karine Lambert est une autrice que j’aime beaucoup suivre puisque ces livres sont toujours de toutes petites histoires mais qui concentrent un maximum de bonnes ondes. Sans être de grandes histoires coup de coeur, le charme opère toujours dans la simplicité de ces histoires qui n’en restent pas moins très diversifiées au niveau des thèmes abordés. Pour « un arbre, un jour », pas de mystère, Karine Lambert nous invite cette fois-ci à réfléchir sur la place, importante, des arbres et de la nature dans nos vies et dans notre quotidien et c’est une nouvelle fois, une très belle réussite.

Points de vue/Critiques:

            Lorsque l’on débute ce livre en sachant que l’on va parler d’arbre et que l’on découvre que le premier protagoniste de l’histoire est le fameux arbre en question, on se dit que l’on part peut-être dans quelque chose de léger et de loufoque. Oui, c’est le cas, mais très rapidement lorsque l’on comprend le devenir funeste de ce fameux platane qui est au centre de la place du village et que l’on découvre peu à peu tous les différents protagonistes et acteurs du village, on gagne en profondeur et en émotions. Car qui n’a jamais connu et a en mémoire un arbre particulier lié à son enfance? C’est précisément cette nostalgie et cet attachement que l’autrice retransmet dans cette histoire à travers un récit chorale. Et puisque l’on est dans un petit village, où tout le monde se connaît, que la place du village en est véritablement le centre voire le poumon vivant d’une si petite communauté, et que l’arbre qui trône au centre se voit condamné, le pincement au coeur, la compréhension des habitants, la colère vis-à-vis de l’arbre, cet être vivant et l’incompréhension de certaines décisions administratives, nous touchent très vite et pleinement. Merci à l’autrice d’avoir osé et d’avoir pris un arbre comme personnage principal afin de nous rappeler qu’il s’agit d’un être vivant à part entière et que les arbres ont véritablement une place importante dans la vie des humains, biologiquement, esthétiquement et nostalgiquement parlant.

            Tel un oiseau sautillant de branche en branche, nous apprenons, de paragraphe en paragraphe, à connaître quelques habitants de ce petit village. J’ai beaucoup aimé avoir la vision de différentes personnes toutes aussi hétéroclites les unes que les autres mais qui illustrent parfaitement ce qu’est l’essence même d’un petit village. Ma préférence va pour les deux soeurs nonagénaires qui cachent bien leur jeu! Tous vont se battre pour le platane et grâce à ce dernier, les distances entre chacun va se réduire comme peau de chagrin pour former une vraie coalition de défense pour l’arbre. Leur union et leur combat font chaud au coeur. Le lien social et la simplicité de la vie réelle en tenant compte de ce qui nous entoure, voilà ce que l’on ne doit jamais oublier.

En bref:

            Avec « Un arbre, un jour », Karine Lambert nous propose un roman chorale qui met du baume au coeur en nous faisant nous reconnecter avec la Nature. En effet, ce livre nous invite à réfléchir à la place des arbres et de la nature dans nos vies, en nous rappelant de garder un pied sur terre afin de protéger les racines de ceux qui nous insuffle de l’oxygène. Sans aucune morale mais avec de très sympathiques personnages et beaucoup de belles émotions, Karine Lambert nous offre une plume emprunte d’originalité et c’est un plaisir d’avoir le point de vue de l’arbre sur le sort que lui réserve l’Homme. Un très bon petit livre feel-good à déguster pleinement que je vous recommande pour une lecture printanière ou estivale!

Autour du livre:
  • Du même auteur:
    • L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes (—> chronique à retrouver ici)
    • Eh bien dansons maintenant! (—> chronique à retrouver ici)
    • Toutes les couleurs de la nuit (—> chronique à retrouver ici)

mercredi 4 septembre 2019

Le jardin de l'oubli (Clarisse Sabard)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Charleston (19 Mars 2019)
Collection Poche
524 pages
ISBN-10: 2368124519
ISBN-13: 978-2368124512
Genre: Contemporain
Lu le: 19 Août 2019
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

1910. La jeune Agathe, repasseuse, fait la connaissance de la Belle Otero, célèbre danseuse, dans la villa dans laquelle elle est employée. Une rencontre qui va bouleverser sa vie, deux destins liés à jamais par le poids d'un secret. Un siècle plus tard, Faustine, journaliste qui se remet tout juste d'une dépression, se rend dans l'arrière-pays niçois afin d'écrire un article sur la Belle-Epoque. Sa grand-tante va lui révéler l'histoire d'Agathe, leur aïeule hors du commun. En plongeant dans les secrets de sa famille, la jeune femme va remettre en question son avenir. Et la présence du ténébreux mais très secret Sébastien y est également pour quelque chose...

Mon avis:

            C’est en voyant des publications régulières et des avis très positifs sur les livres de Clarisse Sabard (en particulier le tout dernier livre) que j’ai voulu découvrir l’autrice et son univers. Le salon du smep était une bonne excuse pour me procurer « le jardin de l’oubli » dont l’histoire qui oscille entre passé et présent est quelque chose que j’apprécie beaucoup, la notion de secret de famille, un peu moins, étant donné que soit ce secret est facilement trouvable, soit il s’agit toujours du même genre de secret de famille. Le livre m’a embarqué dés le début avec une alliance parfaite entre passé et présent pour maintenir un suspense parfait. Mon engouement s’est peu à peu atténué au fil des pages, notamment dû au fait que le fameux secret n’est pas renversant. Néanmoins, cela reste une agréable lecture.

Points de vue/Critiques:

            Le livre nous fait voyager entre le passé, en 1910 avec l’histoire d’Agathe et le présent avec  l’histoire de Faustine. Cette dernière, en visite professionnelle chez sa grand-tante va poser quelques questions sur cette mystérieuse Agathe, qui non seulement l’aideront dans son métier de journaliste mais qui soulèveront aussi des tonnes de poussière afin de révéler l’histoire de sa propre famille. Si en général, c’est plutôt l’époque passée qui m’attrait et m’intéresse le plus, ici les deux époques sont toutes les deux très immersives et intéressantes et l’alliance des deux est parfaitement maîtrisée. Dans chaque époque, il y avait ce petit grain de suspense parfait, d’autant plus que le chapitre s’arrêtait  à un moment charnière… idéal pour nous tenir en haleine!! Le début du livre m’a donc très vite happé, j’ai était très agréablement surprise d’être aussi prise par cette histoire dont j’étais avide d’en connaître la suite!

Une fois que toute l’histoire de Agathe est révélée, je dois avouer que mon intérêt s’est un peu essoufflé pour plusieurs raisons. La première d’entre est du au fait que le fameux secret concernant l’histoire d’Agathe ne m’a absolument pas surprise puisque j’avais des soupçons depuis un moment. Ensuite, une fois que l’histoire se focalise sur le présent et sur la vie de Faustine, la romance prend davantage d’importance et c’est un peu dommage de « retomber » en quelque sorte, dans cet aspect classique, d’autant plus que cette histoire d’amour n’apporte pas quelque chose d’essentiel à l’histoire. De plus, dans le nouveau quotidien de Faustine chez sa grand-tante, on la découvre apportant son aide à des migrants. Si cet aspect était super intéressant et pour le coup, pas du tout classique, il est littéralement tombé en désuétude tout à coup. Cet arrêt brutal était frustrant et l’on se demande finalement ce que cela a apporté au récit puisqu’il n’y a aucun lien avec l’histoire familiale de Faustine ou de Agathe. Ce sujet de l’immigration, tout comme celui de l’endométriose, arrivent comme un cheveu sur la soupe et ne sont absolument pas développés pour être en lien direct et concret avec le récit, c’est dommage. 
De plus, la fin du récit se concentre sur un secret concernant la famille de Faustine et cette révélation ne s’est malheureusement pas révélée fracassante, puisque les soupçons étaient présents depuis un moment. Heureusement que les personnage de Caroline et Gaby sont là, car elles sont vraiment adorables et attachantes!

En bref:


            Contrairement à de nombreux récits qui alternent entre deux époques, dans « le jardin de l’oubli » de Clarisse Sabard, on a autant envie de découvrir l’histoire et les secrets d’Agathe que de suivre le quotidien de Faustine auprès de sa grand-tante. Ces deux parties sont vraiment bien équilibrées, elles se complètent parfaitement et apportent quelque chose l’une à l’autre. Avec l’alternance des deux époques, j’ai vraiment été captivé par le récit qui m’a facilement entraîné et qui m’a tenu en haleine. En revanche, une fois le secret, non surprenant, d’Agathe révélé, le quotidien de Faustine s’avère plus classique et plus décevant, avec un secret final concernant sa famille, lui aussi pas vraiment surprenant. Une fin de récit moins intéressante pour moi mais qui n’entache pas le fait que ce livre reste une bonne lecture et une belle découverte de l’autrice. 

mardi 3 septembre 2019

Une fille comme elle (Marc Lévy)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (25 Avril 2019)
numéro 17421
368 pages
ISBN-10: 2266291351
ISBN-13: 978-2266291354
Genre: Contemporain
Lu le: 15 Août 2019
Ma note: 18/20




Résumé/4ème de couverture:

New York, sur la 5e Avenue, s'élève un petit immeuble pas tout à fait comme les autres… Ses habitants sont très attachés à leur liftier, Deepak, chargé de faire fonctionner l'ascenseur mécanique, une véritable antiquité. Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue de nuit tombe dans l'escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak, débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer qu'il est à la tête d'une immense fortune à Bombay… Et encore moins Chloé, l'habitante du dernier étage. Entrez au N°12, Cinquième Avenue, traversez le hall, montez à bord de son antique ascenseur et demandez au liftier de vous embarquer… dans la plus délicieuse des comédies new-yorkaises !

Mon avis:

            Marc Lévy fait parti de mes l’auteurs favoris et découvrir chaque année son nouvel opus en poche c’est comme déguster une madeleine de Proust, même si évidemment certaines histoires sont plus marquantes et plus appréciables que d’autres suivant les thèmes abordés. Le dernier livre de l’auteur qui m’avait vraiment plu était « Elle & Lui ». Et cette année, avec « Une fille comme elle », j’ai retrouvé cet engouement et j’ai vraiment apprécié cette lecture, qui restera pour moi, parmi les meilleurs livres de l’auteur.

Points de vue/Critiques:

            Dans ses histoires, Marc Lévy a toujours placé une histoire d’amour, plus ou moins au centre de l’intrigue. Et « Une fille comme elle » ne fait pas figure d’exception, puisque l’on retrouve Sanji qui a un coup de coeur pour Chloé, une jeune fille atypique. Si je commence cette chronique en vous parlant de cet aspect, c’est pour que vous sachiez, paradoxalement, que cette romance n’est absolument pas au coeur de l’histoire, qui regorge de thèmes tellement importants et différents les uns des autres, qu’il ne faut absolument pas résumer ce livre à la partie romantique.

En effet, le principal thème abordé dans cette histoire, c’est le métier hors du commun car aujourd’hui (presque) désuet, de liftier. Derrière ce moyen de transport presque disparu aujourd’hui mais qui est synonyme de tellement de charme avec cette référence à la Belle Epoque, l’auteur nous propose de découvrir véritablement en quoi consiste ce métier. Car il ne suffit pas de lever et d’abaisser une manette pour faire monter et redescendre l’ascenseur, c’est bien plus complexe que cela. Et découvrir avec précision et passion ce métier est quelque chose qui m’a beaucoup plu, et c’est certainement la chose principale qui m’a happé, m’a passionné et m’a fait plongé avec bonheur dans ce livre. 
Et qui dit liftier, dit personne qui ne fait pas seulement le lien entre étages et rez-de-chaussée pour de nombreuses personnes, mais aussi lien humain entre les différents locataires. Car même en restant professionnel comme il se doit, Deepak connaît parfaitement tous les habitants du petit immeuble au numéro 12 de la 5ème Avenue à New York et c’est avec bonheur de suivre tout ce petit monde dans leur quotidien grâce « seulement » à un « simple » liftier.

Ensuite, à travers ses personnages principaux, Marc Lévy nous propose de découvrir la culture indienne, souvent très méconnue de la civilisation occidentale. On comprend alors le système de castes en Inde et surtout les conséquences que cela peut engendrer, fleurant avec la privation de liberté. Ainsi Deepak et sa femme font partis de ces gens, obligés de fuir leur pays, leur famille et leur culture afin d’être libre de vivre leur vie comme ils veulent dans un nouveau pays où tout est à faire et à construire.
Et si l’on trouve qu’il n’y a pas encore assez de profondeur avec tout ceci, le personnage de Chloé apporte une gravité supplémentaire. Si dés le début, nous savons qu’elle est en fauteuil roulant, ce n’est pas la toute fin que nous savons pourquoi et il faut lire les tous derniers mots de l’épilogue pour identifier clairement l’évènement réel et tragique. 

En bref:


            Il y avait un petit moment qu’un livre de Marc Lévy ne m’avait pas autant plu et emballé et « Une fille comme elle » sera pour moi, un de ses meilleurs livres. En effet, alors que le synopsis peut nous laisser croire à une énième romance classique, l’auteur nous propose une histoire beaucoup plus profonde et hétéroclite en terme de thèmes et de sujets abordés. Car entre le handicap physique, l’immigration et l’insertion culturelle, la culture et les castes Indiennes, c’est aussi et avant tout une histoire d’ascenseur mécanique à travers le métier de liftier que nous découvrons avec passion et plaisir. C’est donc dans un monde parallèle que nous transporte Marc Lévy avec cette nouvelle histoire peuplée d’une ribambelle de personnages très atypiques, tous aussi touchants et loufoques les uns que les autres. 

lundi 2 septembre 2019

Bilan d'Août 2019

 Bilan d'AOÛT: 13 romans et 2 nouvelles (4 500 pages) +  11 BD

Romans:

            Est-ce ainsi que les hommes jugent ? de Mathieu Ménégaux
            Chère Mrs Bird de A.J Pearce
            Exils de Collectif
            L’audace des papillons de Laure Manel
            Meurtre en Mésopotamie de Agatha Christie
            Qui a tué Heidi ? de Marc Voltenauer
            Je ne sais pas dire je t’aime de Nicolas Robin
            Une fille comme elle de Marc Lévy
            Le jardin de l’oubli de Clarisse Sabard
            Un arbre, un jour… de Karine Lambert
            Le club des cinq en péril de Enid Blyton
            Danser, encore de Julie de Lestrange
            Daisy Jones and the Six de Taylor Jenkins Reid
            La mort est une garce de Baptiste Beaulieu

Sagas:

            Charley Davidson, tome 3 : troisième tombe tout droit de Darynda Jones

Bandes dessinées:

            Elin, la charmeuse de bêtes, tome 1
            Créatures fantastiques, tome 1
            Marion, tome 2
            The promised neverland, tome 5
            Les enfants de la résistance, tome 5 : le pays divisé
            Perfect world, tome 6
            La quête d’Ewilan, tome 6 : Merwyn Ril’Avalon
            A silent voice, tome 7
            Les nombrils, tome 8 : ex, drague et rock’n’roll
            Goupil ou face
            Les adieux du rhinocéros

Challenges:

Big Challenge Livraddict 2019: 3/5
En 2019, je compte mes pages: 31 098/50000
Challenge des 12 thèmes : 8/12
Défi Lecture 2019 : 70/100

Défi BD 2019 : 47/50