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mercredi 20 janvier 2021

Petite musique de la mort (Frank Tallis)


Titre original:
Death And The Maiden
 
Traduction: Hélène Prouteau 
Nationalité de l’auteur: Anglaise 
Editions 10/18 (1 Décembre 2018
Collection Grands Détectives
numéro 4461
374 pages
ISBN-10: 2264048050 
ISBN-13: 978-2264048059 
Genre: Policier
Lu le: 28 Décembre 2020
Ma note: 15/20 


Résumé/4ème de couverture:

Assassinée, la cantatrice Ida Rosenkrantz n'a pas fini de taire ses secrets. Les pistes sont minces et la liste vertigineuse de ses amants multiplie les suspects. Pour pénétrer le caractère complexe et instable de la victime, Max Liebermann devra pousser plus loin que jamais son raisonnement. Mais il est difficile de faire parler les morts quand les vivants s'en mêlent... 

Frank Tallis nous livre un éclatant final et pose avec maestria la dernière note à sa partition viennoise.

Mon avis:

    Ce livre de Frank Tallis fait parti des "Carnets de Max Liebermann" qui est sûrement une saga peu connue, que l'on ne voit jamais passée et dont j'avoue que je ne me rappelle plus comment je l'avais découverte avec le premier tome, il y a de cela bien longtemps. Mélangez Hercule Poirot avec Sherlock Holmes et Watson, mettez le tout au début du 20ème siècle à Vienne à l'époque Freudienne et vous obtiendrez l'ambiance et la trame narrative grossière de ce livre. 

Points de vue/Critiques:

        "Petite musique de la mort" s'inscrit dans la lignée des livres policiers et historique, dans lequel on va retrouver une enquête établie avec les moyens de l'époque, c'est-à-dire reposant uniquement sur la stratégie d'investigations sur le terrain au gré des entretiens et des interrogatoires, sans l'aide aucune de technologies. On retrouve un duo spécial de personnages principaux: l'inspecteur de police Oskar Rheinhardt qui va s'associer pour l'aider au brillant médecin Max Liebermann qui a étudié avec le célèbre Sigmund Freud. Avec des personnalités et des spécialiatés totalement différentes mais qui se complétent parfaitement, les deux hommes vont montrer une efficacité redoutable dans leur enquête. Cette dualité qui fonctionne et qui semble couler de source est une première chosqe que j'apprécie dans cette série. 

        Si j'apprécie également cette saga, c'est pour le genre d'enquête que l'on retrouve. Dans un premier temps on a une affaire policière dans laquelle aucune technologie (modernes) n'intervient (du fait du contexte historique^^) comme on peut le retrouver dans les livres de Sherlock Holmes, Hercule Poirot ou encore la saga Lizzie Martin de Ann Granger. Néanmoins, on n'aura pas une sorte de redondance ou de copié-coller puisque la petite particularité des livres de Frank Tallis, c'est de faire intervenir la psychologie dans ses histoires, un domaine naissant qui est dans ses prémices avec Freud au début du 20ème siécle. Et cette psychologie intervient de manière trés subtile à chaque fois, puisque les interventions et les déductions du psychologue sont fines, légères, mais percutentes, ce qui fait que l'on n'a pas besoin d'avoir fait des études supérieures dans le domaine pour tout saisir et prendre plaisir à suivre l'enquête.  

        Cete sixièe enquête est peut-être le tome le moins halentant et celui qui m'a le plus emballé. Mais avec la musique classique comme contexte de l'enquête avec la mort d'une cantatrice, ce n'est pas un sujet qui m'intéresse et qui m'attrait à la base. Ajoutons à ceci un brin de politique, cela donne queque chose de moins emballant du point de vue personnel. Cependant, l'enquête reste tout aussi plaisante à suivre puisque l'avancée de l'histoire se fait vraiment grâce aux personnages principaux, dont on apprécie particuliérement leur discussion en binôme avec leur flegme et leur humour prope aux notables viennois qui nous délecte autant que les nombreuses pâtisseries dont ils raffolent réguliérement au gré de leur pérégrinations.

En bref:

        Ce sixième tome des "Carnets de Max Liebermann" est peut-être le tome le moins haletant et qui m'a le moins emballé de la série, du fait de sa thématique, la musique classique (et la politique). Néanmoins, au coeur de l'époque viennoise du début du 20ème siécle, on retrouve avec plaisir le duo atypique de personnages principaux: l'inspecteur de police Oskar Rheinhardt qui va s'associer au brillant médecin Max Liebermann pour mener l'enquête. A travers ce dernier, l'auteur fait donc intervenir subtilement et judicieusement la psychologie dans les méthodes d'investigations classiques de l'époque afin de résoudre des affaires, ce qui permet de démarquer cette série d'autres séries policières historiques. Avec, certes, un petit manque d'action et de suspence dans ce livre, l'histoire reste plaisante à suivre.

samedi 19 mars 2016

Communion mortelle (Frank Tallis)




Titre original: The Liebermann Papers, book 5 : Deadly Communion
Traduction: Michèle Valencia
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions 10/18 (18 février 2010)
Collection Grands Détectives
351 pages
ISBN-10: 2264048042
ISBN-13: 978-2264048042
Genre: Policier
Lu le: 15 mars 2016
Ma note: 14/20


Résumé/4ème de couverture:

Alors qu'en ce début de XXè siècle une séries de crimes endeuille la ville de Vienne, l'inspecteur Oskar Rheinhardt et son ami, le psychiatre Max Liebermann, se lancent à la poursuite d'un insaisissable psychopathe dont l'arme favorite est... une épingle à chapeau. S'agirait-il du fameux complexe d'Oedipe, que Freud vient de mettre au jour ? Mais Liebermann doit également traiter ses propres patients, dont un homme obsédé par son doppelgänger, un double inquiétant... Traumatisme ? Hallucination ? Quand de nouveaux meurtres remettent en cause ses déductions, l'affaire prend dès lors une tournure très obscure.

Mon avis...:

… Général:

J’ai était un peu déçue avec ce tome par rapport aux autres tomes de la saga, où ici le sujet est centré sur la mort et le sexe avec son lien psychologique du point de vue de Freud.

L’intérêt de cette saga, Les Carnets de Max Liebermann, est de suivre une enquête policière dans un pays hors du commun (Autriche) et dans les années 1900. On trouve ainsi les « bases » d’une enquête, sans l’apport (parfois trop important) de l’aspect scientifique (relevés d’empreintes ou de balles, recherche ADN, géolocalisation, etc…). Comme le montre cet extrait à propos d’une assistante du médecin légiste examinant un corps: «Après avoir retiré une épingle de son chignon, elle racla le dessous de l’ongle et y délogea quelques grains sombres qui tombèrent dans sa paume; Une fois exposés à la forte lumière électrique, les grains prirent une teinte rouille».
Cet extrait est pour moi révélateur du progrès et de la rigueur scientifique qui se mettra en place dans les années futures: pas de règle d’hygiène (pas de ports de gants, utilisation d’un objet personnel, échantillons non protégés), pas d’analyse technique, pas de rapports, pas de classifications des preuves, pas de notes…

… Sur les personnages:

Le psychiatre Max Liebermann et l'inspecteur Oskar Rheinhardt sont amis, coopèrent entre eux et partagent la même passion pour la musique classique de leur temps. On peut les voir comme les Sherlock et Watson viennois. Contrairement aux autres duos que l’on peut retrouver dans certains policiers ou thrillers, ces deux personnages, dont on a très peu d’informations concernant leur caractère ou leur vie passée, ne sont pas distincts aux antipodes l’un de l’autre.

Tous les personnages du livre sont plutôt nommés par les termes allemands de « madame » avec  « frau »  et « fraulein» et de « monsieur » avec « herr » qui peuvent être déroutant à la lecture.

Point de vue - Critiques:

On retrouve certains mots hors du commun tel que stylographe, tram, fiacre que l’on découvre ou redécouvre.

Comme dans tous les tomes de Frank Tallis, on peut noter la présence régulière des cafés où l’inspecteur et le psychiatre prennent le temps et le plaisir de déguster des cafés et des pâtisseries viennoises que l’on prend plaisir à découvrir. Ces dernières sont systématiquement données sous leurs noms viennois annotés de leur composition pour nous mettre l’eau à la bouche.

Je n’ai pas trouvé que le patient dont s’occupe Max Liebermann (l’homme obsédé par son double) s’intègre pleinement dans l’histoire du psychopathe… Contrairement à ce qui est écrit sur la 4ème couverture, je pensais que ce patient jouerait un rôle plus prépondérant dans l’enquête. De plus, on n’a pas d’explications nettes au fait que ce patient soit persuadé d’avoir vu son double…
Et même si j’ai de bonnes notions en terme de psychologie, j’ai trouvé que l’aspect psychologique de ce tome était difficile à suivre. Le complexe d’Oedipe, le lien entre la mort et le sexe est pour moi, mal expliqué dans leur définition et dans leur lien avec l’enquête.

En bref:

Une nouvelle aventure policière de l’inspecteur Rheinhardt associé au psychiatre Liebermann, érudit de Sigmund Freud, fidèle aux autres tomes sous la plume de Franck Tallis, mais peut-être un cran en dessous de part l’enquête, son déroulement et son dénouement.

Autour du livre:

  • L’auteur: Frank Tallis est un docteur en psychologie renommé, spécialiste des troubles obsessionnels. Il a d'abord publié des essais de psychologie grand public, puis des romans (Killing Time et Sensing Others) pour lesquels il a reçu en 1999 le Writer's Award de l'Accadémie des arts de Grande-Bretagne et, un an plus tard, le New London Writer's Award. Sa série viennoise, Les carnets de Max Liebermann, débute avec La Justice de l'inconscient, salué dès sa parution par une critique et un public unanimes. Frank Tallis vit aujourd'hui à Londres.