Titre original: Elevation
Traduction: Michel Pagel
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Le Livre de Poche (3 Avril 2019)
numéro 35348
144 pages
ISBN-10: 2253820075
ISBN-13: 978-2253820079
Genre: Fantastique
Lu le: 16 Avril 2019
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
À
Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du
poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l'aide
du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. Parallèlement
à cela, Carey a un litige avec ses voisines concernant le chien de celles-ci.
Si l'une de ces voisines, Missy, est très amicale, l'autre, Deirdre, est
glaciale. Toutes deux essaient de lancer un restaurant mais le fait qu'elles
soient ouvertement mariées provoque l'hostilité d'une bonne partie des
habitants de la ville. Apprenant leur problème et confronté au sien, Carey
décide de les aider à vaincre les préjugés de la population locale
Mon avis:
Quand
Le livre de Poche propose de
recevoir une nouvelle inédite du maître
King, il n’y a pas à hésiter très longtemps. Merci donc Le livre de Poche
pour cette parution et cet envoi !
Je me suis rendue compte que comme pour mes
auteurs fétiches, je lisais un roman de l’auteur par an, plus ou moins au
printemps ! Néanmoins, malgré ces lectures, je n’ai toujours pas la
sensation de connaître vraiment la plume
et les caractéristiques phares de Stephen King. Et en lisant
« Élévation », cette constatation s’est affirmée : j’ai passé un bon moment de lecture (en compagnie
de Flo du blog Flo and books,
lecture commune que nous avons fait réellement ensemble, à la minute
prés !) en compagnie de Scott et de ses amis, je n’ai pas réussi à être
autant emballé ou autant touché que ce qui était « normalement »
attendu.
Points de vue/Critiques:
J’ai
beaucoup aimé l’idée de base de
cette histoire : un homme perd chaque jour du poids sur sa balance, mais
rien de change au niveau de son physique. Un phénomène incroyable et inexplicable qui touche Scott Carey et qui
donne tout de suite le ton mystérieux
et surtout fantastique de
l’histoire. Happée par cette mise en bouche tout de suite immersive, de nombreuses
questions déboulent alors : comment est-ce possible ? à quoi cela est
dû ? Réalité ou fiction ? Comment cela va se terminer ? C’est
une véritable course contre la montre qui est engagée : haletant et prenant !
Sans compter qu’au fur et à mesure que l’on
avance dans l’histoire et donc que Scott perd de plus en plus de poids, Stephen
King a l’art d’y inclure et de dénoncer certaines choses. Dans cette petite
bourgade de Castle Rock, du fin fond des Etats-Unis, c’est l’homophobie qui
fait rage, et les rumeurs virevoltantes et les idées reçues peuvent faire
souffrir de bien des manières. Heureusement, le fait de s’élever au-dessus de
ces mentalités peut faire naître l’amitié.
Plus Scott perdait du poids, et plus mon
engouement se perdait aussi. En effet, on voit rapidement vers quoi veut nous
amener Stephen King et ce n’est évidemment pas ce à quoi je m’attendais ou
plutôt ce à quoi j’espérais. Mon esprit rationnel et moi voulions évidemment des explications à cette dimension
fantastique. Mais non, là n’est pas le but : le fantastique reste ce qu’il
est et l’histoire se conclue sur une
note onirique, laquelle n’a pas su me touchée.
En bref:
Avec un œil très avisé et même
dénonciateur qui fait du bien, sur les problèmes de société, Stephen King applique
ce principe et le condense ici dans une courte histoire à la dimension
fantastique très présente. Avec sa petite dose de surnaturel, l’imagination
pétillante du King fait en sorte de nous subjuguer et de nous happer dés le
début de cette histoire mystérieuse. Si la fin ne m’a pas convaincue,
puisqu’elle ne répond pas à la rationnalité, sa touche onirique saura, j’en
suis sûre, toucher bon nombre de lecteurs et de fans de l’auteur !