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mercredi 6 avril 2022

Les monstres (Maud Mayeras)




Nationalité de l’auteur: Française

Editions Pocket (13 janvier 2022)

Collection Thriller

numéro 18382

329 pages

ISBN-13: 9782266320221

Genre: Thriller

Lu le: 6 Mars 2022

Ma note: 18/20





Résumé/4ème de couverture:

Ils vivent dans un « terrier ». Les enfants, la mère. Protégés de la lumière extérieure qu’ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l’amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, l’immense, le père, qui les ravitaille, les éduque et les prépare patiemment au jour où ils pourront sortir. Parce que, dehors, il y a des humains.

Parce qu’eux sont des monstres et que, tant qu’ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n’ont aucune chance.

Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains prédateurs viennent cogner à leur porte. Alors, prêts ou pas, il va falloir faire front, sortir, survivre.

Pendant ce temps, dans une chambre d’hôpital, un homme reprend conscience. Une catastrophe naturelle sème la panique dans la région. La police, tous les secours, sont sur les dents. Dans ce chaos, l’homme ne connaît qu’une urgence : regagner au plus vite la maison où on l’attend.

Mon avis:

            Il me tardait de pouvoir enfin découvrir "les monstres" dont j'avais entendu beaucoup de bien et dont je savais qu'il envoyait du lourd. Et effectivement, ce fut une lecture coup de poing, terrifiante et réellement monstrueuse. On aborde la noirceur profonde de l'âme de certaines personnes et l'on a du mal à imaginer et constater les monstruosités tant elles sont terribles. Le récit est hyper prenant et comme Maud Mayeras ne prend pas de gants, il est difficile de ressortir pleinement de cette horreur. Le texte se dévore donc très rapidement pour que l'on sache ce qu'il advient de ces monstres et qui sont-ils réellement! 

Points de vue/Critiques:

            Avec son titre "les monstres" on sait à quoi s'attendre au niveau du récit, surtout lorsque l'on connaît la plume de Maud Mayeras, qui ne fait pas de dentelle et qui va à l'essentiel en exposant les faits sans détours, sans édulcorants, de façon clinique et "simple". Mais ces monstres ne sont pas si facile à déterminer... Car on découvre une famille, une femme et ses deux enfants, vivant séquestrés dans une cave par un homme qui est leur unique contact et qui les protège du monde extérieur en leur bourrant le crâne sur la grande dangerosité des hommes et du dehors. Si les premières pages sont axées sur la découverte de ces personnages, on va peu à peu entrer dans leur psychologie respective et permettre de mieux les cerner et les comprendre lorsque les bribes de leur histoire sont dévoilées. Ces révélations chocs sont assez nombreuses et sont à chaque fois plus terrifiante et effroyable les unes que les autres, vous étonne et vous assomme toujours plus. Et c'est en en dévoilant petit à petit que les monstres se dessinent et que l'on se rend compte qu'ils sont nombreux et qu'ils ont différents visages. Qui sont-ils réellement? Cette question reste en toile de fond tout le long du roman. 

            Afin de mieux comprendre aussi cet endoctrinement de la dangerosité du danger extérieur véhiculé par le séquestrateur, le récit est entrecoupé de contes, écrits par ce dernier et qui seront un support de vérité pour les enfants qui n'ont assez qu'à ces textes. Ces contes sont indépendants des uns et des autres, mais ils permettent de boucler le boucle puisque qu'ils parlent de monstres, qu'ils ont été crées par un monstre à destination de ses monstres. J'avoue que ces textes ont ralenti et ont haché ma lecture et que je les ai finalement sautés.

            Dans la première partie du récit, l'accent est vraiment mis sur la psychologie des personnages et les horreurs que l'on découvre s’enchaînent avec surprise, mais ce n'est pas pour autant que ces horreurs sont uniquement faites pour créer de l'horreur. Ce glauque n'est pas de la surenchère juste pour en faire. Non seulement les réflexions sont permanentes, et force est de constater que de tels faits divers se sont révélés effroyablement réels... A partir du moment où Aleph ne revient pas, le roman prend un certain virage et l'on sera alors plus dans l'action, avec l'apparition d'un autre genre de monstre. Après l'effroi et la découverte des horreurs, on continue alors dans le malsain. Notre cœur et nos tripes se serrent d'angoisse y compris jusque dans les dernières pages qui restent aussi qualitatives et surprenantes que l'intégralité de cette histoire. Elle est tellement immersive et effroyable qu'il est difficile dans ressortir, le livre se dévore très rapidement et en le terminant, il laisse une empreinte indéniable dans l'esprit du lecteur

En bref:

            Maud Mayeras réussit encore un tour de force avec "Les monstres" qui est une histoire glaçante, effroyable et terrifiante qui nous plonge dans l'horreur humaine et dans les noirceurs de l'âme de certains hommes. La découverte d'une famille séquestrée dans la première partie du roman permet d'axer le récit sur la psychologie des personnages. Les révélations progressives des bribes de leur histoire permet de mieux les cerner. Les horreurs que l'on découvre s’enchaînent avec surprise et ces révélations chocs sont à chaque fois plus terrifiantes et effroyables les unes que les autres. Mais cette noirceur et ce glauque ne sont uniquement faites pour créer de l'horreur. Les réflexions sont permanentes et s'accentuent lorsque le roman prend ensuite un virage où l'action est plus présente. Notre cœur et nos tripes se serrent d'angoisse et l'on ne cesse de se demander qui sont vraiment les monstres tout au long du récit. L'histoire est  tellement immersive et effroyable qu'il est difficile dans ressortir. Une lecture coup de poing qui envoie du lourd et qui laisse son empreinte!

jeudi 4 avril 2019

Lux (Maud Mayeras)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (12 octobre 2017)
Collection Thriller
numéro 16997
311 pages
ISBN-10: 2266277219
ISBN-13: 978-2266277211
Genre: Thriller
Lu le: 20 Mars 2019
Ma note: 11/20



Résumé/4ème de couverture:

2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, une petite ville perdue au ciel rose et à la poussière collante, dans les terres arides du sud de l'Australie, pour des vacances chez sa mère. Vingt ans auparavant, il y a passé un été inoubliable, un été au cours duquel il a connu la joie, l'amitié, l'amour, mais aussi l'horreur. 
Aujourd'hui, il est un homme. Il n'a pas oublié, il n'a rien pardonné. Son but ? Se venger. Mais Antoine est frappé de plein fouet par la dure réalité. La justice prend d’étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l'apocalypse... 

Mon avis:

            Pour avoir lu et grandement apprécié les deux autres livres de l’autrice « Reflex » et l’excellentissime « Hématome », il me tardait de découvrir « Lux » que j’ai partagé en lecture commune avec ma copine Florence du blog Flo and books. Et… heureusement que je n’ai pas découvert Maud Mayeras avec ce titre et que je l’ai lu avec quelqu’un puisque ce livre est un réel et immense flop !!! Je ne l’ai vraiment pas aimé et même plus, je n’ai absolument pas compris cette histoire totalement barré, où l’autrice voulait nous emmener, Florence partageant ces impressions….

Points de vue/Critiques:

Parlons du point de vue chronologique de l’histoire qui correspond à la dégradation de mon ressenti envers ce livre. Au début de l’histoire, nous faisons la connaissance du personnage principal d’Antoine qui semble glaçant puisque l’on comprend rapidement que pour lui, il y a une question de vengeance à accomplir par rapport à son passé d’adolescent. Ajoutons à cela une espèce de « monstre », et l’on est immédiatement plongé dans cette ambiance froide et angoissante, bien caractéristique des thrillers. Même si les phrases sont souvent ultra courtes et  nombreuses, faisant en sorte que parfois on ne comprend pas tout (d’autant plus que tout cela se réfère à des métaphores voire à un contexte onirique), on se dit que cette façon de hacher le texte est nécessaire pour instaurer cette ambiance sombre des thrillers et que cela nous mets dans le contexte. Dès lors, on peut imaginer plein de possibilités pour la suite des évènements, mais sûrement pas ce que l’autrice a imaginé ! Car après cette première partie, on passe à une sorte de deuxième histoire où, à part le personnage de Antoine, on perd tout fil conducteur (les autres personnages marquants sont laissés de côté). J’ai été plus qu’étonné avec cette seconde partie ne voyant aucun lien, aucun parallèle et trouvant cela assez barré (d’autant plus que l’on y insert une petit scène digne d’Alerte à Malibu à vous faire lever les yeux au ciel !!). Et l’on ne s’arrête pas là dans l’absurde puisqu’ensuite le pompon vient avec la toute dernière partie, encore plus barrée, mais qui se conclue de façon à enfin faire le lien avec les personnages du tout début, seul point positif.

            J’ai donc trouvé qu’il y avait trois histoires différentes dans ce livre, sans avoir de fil conducteur et les deux dernières nous entraine dans des digressions qui font que l’on se demande vraiment quel est le lien entre tout cela, comment l’autrice a pu imaginer cela et où ou quoi elle a voulu nous emmener. A l’issue de cette lecture, je me demande encore quel a été l’intérêt du personnage du « monstre » qui n’apporte rien, de Antoine qui n’a aucune descriptions physiques ou caractériel ce qui fait qu’il nous apparaît comme fade et transparent et enfin, je me demande encore quel est le lien ou la signification du titre du livre par rapport à cette histoire…

A noter une chose qui m’a peut-être influencé dans cet étonnement dans la tournure de l’histoire par rapport à son commencement, c’est le fait que le résumé de quatrième de couverture est très mal fait. On ne peut pas dire qu’il soit mensonger, mais il relate tout simplement et seulement la première partie du récit, soit les 50 premières pages…

En bref:

Autant comme j’ai adoré les deux autres livres de Maud Mayeras, autant celui-ci me laisse pantoise, incrédule, et amère, tellement je ne l’ai pas aimé… Après une première partie qui correspond au résumé et qui s’inscrit parfaitement dans cette ambiance de thriller, promettant de multiples possibilités, on retrouve une deuxième et une troisième partie qui peuvent être prises comme des histoires différentes tellement elles sont totalement barrées, et tout cela sans avoir de fil conducteur. Beaucoup de choses (personnages, message, titre du livre) sont incompréhensibles pour moi.

Autour du livre:
  • De la même autrice:
    • Reflex (<— chronique à retrouver ici)
    • Hématome (<— chronique à retrouver ici)



mardi 27 février 2018

Hématome (Maud Mayeras)




Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (28 Novembre 2007)
numéro 30910
Collection Thriller
313 pages
ISBN-10: 225312236X
ISBN-13: 978-2253122364
Genre: Thriller
Lu le: 20 Février 2018
Ma note: 18/20




Résumé/4ème de couverture:

Dans une chambre d'hôpital, une jeune femme se réveille péniblement. Elle ne sait ni qui elle est, ni pourquoi son corps la fait autant souffrir : sa mémoire est comme effacée. A son chevet, Karter, son compagnon, effondré, lui apprend qu'on l'a agressée, puis violée. Dès sa sortie, Emma, assaillie par des flashs terrifiants, tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Qui l'a agressée alors qu'elle attendait un enfant ? Quel grand malheur a mis un terme à sa carrière ? Et pourquoi le silence la sépare-t-il de son père depuis toutes ces années ? Bribe par bribe, les souvenirs ressurgissent, sans apporter compréhension ni réconfort. Emma croise des personnages de plus en plus inquiétants et la mort semble peu à peu tout recouvrir autour d'elle...

Mon avis:

            Mais que c’est bon de se délecter et de prendre une telle claque avec un bon thriller! On commence, semble-t-il, en « douceur » mais avec quelque chose d’horrible, qui va progressivement basculer vers le tragique et tout se termine de façon terrible, bref, j’adore!!! (oui, on retrouve là un petit côté sado-maso, non…?). Un livre coup de point et indéniablement marquant, que tous les amateurs du genre doivent obligatoirement lire!

Points de vue/Critiques:

            Maud Mayeras maîtrise parfaitement la psychologie de ses personnages et arrive parfaitement à nous montrer et à nous faire ressentir ce qu’elle veut, afin de pouvoir nous emmener vers un final où les émotions et les surprises hors normes nous explosent en plein figure. Ainsi, le personnage principal d’Emma est quelqu’un de très commun et il est donc facile de s’associer à elle dans son malheur et dans sa reconstruction. Le récit se déroule selon son point de vue, donc nous nous sentons proche d’elle. De plus, nous apprenons à la connaître en même temps qu’elle en un sens, puisque lorsqu’elle se réveille à l’hôpital, elle est amnésique et lorsqu’elle va progressivement retrouvés des bribes de mémoire, elle nous les confie en même temps qu’ils se dévoilent à elle.

L’histoire regorge de peu d’autres personnages. Ainsi, on est amené à tous les suspecter à un moment ou à un autre et même si nous arrivons à deviner qui est véritablement le méchant de l’histoire, je peux vous certifier que la complexité perfide et généralissime de Maud Mayeras fait en sorte que vous vous mettez totalement le doigt dans l’oeil et que vous êtes loin d’avoir trouver toutes les failles de cette monstruosité! 

En bref:

            Merci beaucoup pour cette histoire alambiquée, terrible, sadique, perfide, complexe, renversante, mais tellement monstrueusement bonne! Le fait d’avoir un personnage principal avec qui on fait connaissance en même temps qu’elle se dévoile, nous fait sentir proche d’elle et accentue encore plus l’horreur de ce final coup de poing qui vous coupe le souffle! 

Autour du livre:
  • Du même auteur:
    • Reflex (<— chronique à retrouver ici)




mardi 19 septembre 2017

Reflex (Maud Mayeras)




Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (12 Mars 2015)
numéro 16013
Collection Thriller
474 pages
ISBN-10: 2266250809
ISBN-13: 978-2266250801
Genre: Thriller
Lu le: 15 Septembre 2017
Ma note: 14/20



Résumé/4ème de couverture:

Photographe de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée. Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant. 
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant a disparu, un tueur en série s'est mis à sévir. Et sa façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre... 
La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex. 

Mon avis:

            Houlala qu’il m’embête ce livre!!! Je voulais le lire juste avant de pouvoir rencontrer le temps d’un déjeuner Maud Mayeras!!! J’ai mis 5 jours à le terminer, et ce long laps de temps pour moi indique bien que cette lecture est très mitigée… Le début de l’histoire est très très long à se mettre en place et alors que le final aurait pu tout rattraper et me scotcher (comme pour beaucoup), et bien je n’ai pas franchement été surprise! Ca le fend donc le coeur, surtout après avoir passé un moment génial avec Maud, mais je n’ai pas accroché à ce livre. Il me tarde néanmoins de découvrir Hématome et Lux!

Points de vue/Critiques:

Tout au long du livre, on suit deux histoires en parallèle à deux époques différentes: d’un côté la vie d’Iris Baudry, de nos jours et de l’autre, la vie et la genèse d’un tueur en série à partir des années 20. Et jusqu’à la page 300 du livre, les deux histoires sont non seulement très distinctes l’une de l’autre sans que l’on voit le moindre lien entre les deux, mais en plus dans chacune des parties, il ne se passe rien… C’est donc très long, et l’on a davantage de descriptions (beaucoup de descriptions, j’aime pas ça!!!) que d’actions! 
A partir de la page 300, on sent enfin poindre des liens entre les deux histoires, on peut émettre des hypothèses et tout s’accélère d’un coup. Le final est en effet assez flamboyant et « rattrape » tout la longueur du début. Néanmoins, en ce qui concerne les révélations, je n’ai pas été surprise ayant deviné certains faits ou ayant déjà lu un « truc » similaire (notamment dans « Echo » de Ingrid Desjours). 

Il y a également des petites choses que je n’ai pas réussi à comprendre. Pourquoi les titres des chapitres traitant du tueur en série s’intitulent « Silence »? Et pourquoi, pour connaître son histoire on remonte ses origines à partir de l’enfance de sa grand-mère. Ok, il est intéressant de remonter un peu son passé et ses origines afin peut-être de mieux comprendre le personnage, mais on remonte un peu trop loin là non? Dommage également de ne pas avoir accentuer le côté photographe pour la police judiciaire, surtout quand le titre du livre s’appelle « Reflex ». Cela m’aurait peut-être aussi permis de ressentir un peu plus « d’affection » pour Iris, qui m’a paru très insipide et insignifiante, voire irritante!

En bref:

            Je pleure de ne pas avoir accroché à ce livre!!! Du coup, je retiendrais de cette lecture qu’elle s’est achevée avec la rencontre avec Maud Mayeras, super nana avec qui on a passé un super moment de franche rigolade. 
En ce qui concerne l’histoire de « Reflex », le début m’a semblé beaucoup trop long pour se conclure sur un final certes, flamboyant et explosif, mais qui ne m’a malheureusement pas surprise pour pouvoir rattraper le tout...

Autour du livre:

  • Livre dédicacé le 16 Septembre 2017, lors d’une rencontre privée