Le secret de Jeanne (Sophie Astrabie)

Nationalité de l’auteur: Française

Éditions Flammarion (14 Mai 2025)

384 pages

ISBN-10: 208046910X

ISBN-13: 978-2080469106

Genre: Contemporain

Lu le: 20 Mai 2025

Ma note: 16/20 

Résumé/4ème de couverture:

Trois femmes, trois époques et un mystérieux héritage : celui d'un secret jamais révélé.

Tout commence quand Alexandra apprend le décès de son père... qu'elle croyait mort depuis dix-sept ans. La jeune femme n'ose pas interroger sa mère, certaine qu'elle gardera le silence. Au même moment, elle doit vider la maison de sa grand-mère tant aimée. C'est dans le sac à main de cette dernière qu'elle découvre un plan mystérieux qui lui révèle, près de la chambre, l'existence d'une porte cachée. Et derrière, sans doute, autant de secrets à percer.

En entremêlant, avec une écriture aussi romanesque qu'inspirée, trois destinées féminines à trois époques différentes, Sophie Astrabie construit un roman vertigineux sur ce que l'on transmet malgré soi.

Et, ce faisant, elle embrasse tout un pan de l'histoire des femmes.

Mon avis:

   Après les derniers livres de l'autrice qui ont été des déceptions, je suis ravie de retrouver Sophie Astrabie dans un genre d'histoire que j'affectionne tout particulièrement et qui est une innovation chez l'autrice, qui n'avait encore jamais expérimenté ce genre. "Le secret de Jeanne" se dessine tel un triptyque car on va suivre trois femmes à trois époques différentes. C'est donc trois histoires en une que l'on peut retrouver dans ce roman et chacun de ces récits, comme l'ensemble, est prenant, divertissant et très romanesque. Sophie Astrabie a particulièrement bien réussi l'exercice de style car elle nous livre un texte résolument féministe où elle montre à quel point les secrets peuvent se répercuter sur des générations suivantes. Il sera donc question de mémoire, de transmission et du pouvoir libérateur de la vérité face aux secrets de famille, dans cette croisée des destins.

Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre!

Points de vue/Critiques:

       Tel un tableau en trois partie, Sophie Astrabie nous dessine et nous dépeint une très jolie fresque romanesque en mettant à l'honneur trois femmes, à trois époques temporelles différentes. Dans les années 2010, nous retrouvons Alexandra, par laquelle le roman commence réellement et qui apprend le décès de son père qu'elle croyait déjà mort depuis 17 ans. Elle va alors pénétrer dans la maison de sa grand-mère, également disparue, et remonter le temps au gré d'une enquête généalogique qui se met progressivement en place. Dans les années 70, on fait la connaissance de Nicole, qui rêve d'une certaine liberté et qui s'englue dans un contexte sociétal que l'on attend d'elle. Et enfin, encore plus loin, dans les années 30, nous suivons Jeanne, une jeune éleveuse d'oies qui veut elle aussi s'émanciper et s'affranchir des réalités sociales en quittant sa campagne et sa famille pour monter vivre à Paris. 

Si l'on suit avec passion et entrain la vie de chacune d'entre elles, c'est bien en prenant un certain recul que la toile se révèle réellement et que l'on voit comment les destins s'entremêlent. Elles sont certes séparées par les décennies, mais c'est bien une vérité longtemps dissimulée qui va les réunir.

        Le suivi de la vie de chacune  de ces femmes est très intéressant à suivre et l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. On devine certains points communs entre elles comme le fait de n'avoir pas eu forcément toujours le choix dans leur vie, ou de la chance et qu'elles ont été portées par les enjeux sociétaux de leur époque, qui ne sont pas en accord avec leurs envies et leurs volontés individuelles. Elles sont le fruit de leur époque et de leur éducation et chacune d'entre elles est touchante, car prises entre deux eaux. Avec elles, on explore la thématique de la transmission, avec ce qui peut être transmis et que l'on ne voit pas : les secrets, les mensonges ou encore les choses que l'on ne dit pas. Entre les luttes, les désirs, les conventions, on se rend compte que à quel point des traumatismes, des secrets et des silences peuvent traverser les générations et se répercuter sur chacune d'entre elles. Ce texte féminin et résolument féministe est une jolie réussite.

En bref:

   Comme un véritable tableau, "Le secret de Jeanne" se dessine tel un triptyque car Sophie Astrabie nous dépeint une très jolie fresque romanesque en mettant à l'honneur trois femmes, à trois époques temporelles différentes. Alexandra, Jeanne et Nicole sont trois femmes qui sont le fruit de leur époque mais dont leurs désirs et leurs souhaits ne coïncident pas vraiment avec les enjeux sociétaux de leur époque respective. C'est donc trois histoires en une que l'on peut retrouver dans ce roman car c'est bien en prenant un certain recul que la toile se révèle réellement et que l'on voit comment les destins s'entremêlent. Si elles sont certes séparées par les décennies, mais c'est bien une vérité longtemps dissimulée qui va les réunir. Chacun de ces récits, comme l'ensemble, est prenant et divertissant. On montre ainsi à quel point les secrets peuvent se répercuter sur des générations suivantes. Il sera donc question de mémoire, de transmission et du pouvoir libérateur de la vérité face aux secrets de famille, dans cette croisée des destins. Ce texte féminin et résolument féministe est une jolie réussite.

La chance de sa vie (Sophie Astrabie)

Nationalité de l’auteur: Française

Éditions Flammarion (15 Mai 2024)

224 pages

ISBN-10:‎ 2080450549

ISBN-13:  978-2080450548

Genre: Contemporain

Lu le: 30 Mai 2024

Ma note: 12/20 

 

Résumé/4ème de couverture:

Stanislas aime les sensations, mais pas les émotions. Il mène une vie tranquille, trop tranquille peut-être. Alors quand Stanislas reçoit ce « j’espère avoir de tes nouvelles. Sara », il n’en revient pas. À presque quarante ans, ça fait des décennies que cette fille qu’il avait tant aimé au lycée a disparu de sa vie. Mais, curieux hasard, ça fait quelques jours qu’il a retrouvé sa photo dans sa chambre d’adolescent, chez ses parents. Sous ce message, Sara a copié un faire-part de décès : Stanislas Guerin, 39 ans, mort à Dijon. Encore un drôle de hasard. Voir qu’un homonyme, de votre âge, et vivant dans la même ville que vous vient de mourir, ça secoue. Mais la vraie secousse, ça va être pour Stanislas le retour de Sara dans sa vie : elle va le pousser à enquêter sur ce presque jumeau, à considérer que la vie est un jeu que l’on se doit de jouer. Même s’il est risqué.

Mon avis:

        Si j'aime beaucoup les livres de Sophie Astrabie "La chance de sa vie" ne restera pas dans les annales ou en tout cas pas du côté positif de la chose puisque je n'ai strictement rien compris à cette histoire et si ce livre n'avait pas été aussi court en terme de nombre de pages, je l'aurais abandonné. Si l'histoire de Stanislas semble être là pour montrer qu'il faut saisir sa chance, elle m'a semblé beaucoup trop décousue, passant du coq à l'âne, par le biais d'une écriture très hachée et froide dans laquelle on veut mettre beaucoup de poésie. Mais la poésie des mots doit être justement dosée et à trop vouloir en faire, cela donne quelque chose de très artificiel à laquelle je n'ai pas adhéré. 

Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre!

Points de vue/Critiques:

        Stanislas Gélin est un homme qui mène une existence plutôt tranquille jusqu'au jour où Sophie, son amour du lycée, reprend contact avec lui après avoir vu un avis de décès à son nom, un homonyme parfait. Ils vont donc partir à la recherche du passé de cet homme. Voilà le point de départ de cette histoire et j'avoue ne pas avoir compris plus de choses... Cette recherche du quasi jumeau décédé mentionnée dans la quatrième de couverture est déjà très minoritaire voire anecdotique dans le récit et cela a déjà été une première déception. Ce fait n'est ainsi que l'élèment déclencheur qui fait que Stanislas va s'interroger sur sa vie, ses rêves et ses attentes. Une somme de phrases et de réflexions, toutes plus décousues les unes que les autres, qui poussent toutes à dire que rien n'est finalement du au hasared, qu'il faut le provoquer  et tenter sa chance à chaque instant de la vie. 

    Avec une double temporalité où le présent et le passé s'entremêlent et un texte complétement décousu qui part dans tous les sens (même les personnes ayant apprécié le livre le disent), j'ai lutté pour terminer cette histoire. Je pense que l'autrice a souhaité mettre beaucoup de poésie dans son récit mais la poésie au niveau de l'écriture et des mots choisis ne se provoque pas. Cela donne ici quelque chose de trés haché et de pas naturel. Difficile de se raccorcher à une histoire qui manque de coprs et de fondement pour ensuite y voir de la poésie et de belles choses.

Billie Pretty a disparu (Sophie Astrabie)

Nationalité de l’auteur: Française

Editions Flammarion (10 mai 2023)

288 pages

ISBN-10:‎ 2080424572

ISBN-13:‎ 978-2080424570

Genre: Contemporain

Lu le: 21 Mai 2023

Ma note: 15/20

 

Résumé/4^ème de couverture:

        "Si je m'appelle Billie, c'est grâce à cette chanteuse américaine qui avait la plus belle voix du monde. Billie Pretty. Marcel me racontait cette histoire quand j'étais petite et que je n'arrivais pas à m'endormir."

Depuis qu'elle est enfant, Billie est élevée dans une petite ville de province par Marcel, son grand-père. C'est dans ce milieu modeste où chaque centime compte, où les distractions sont rares, qu'elle grandit. Mais un jour d'été comme les autres, dans l'escalier de son immeuble, Billie rencontre Maxime. Avec lui, elle découvre l'amitié, la confiance et l'amour. Ils vont se perdre, se retrouver, se perdre encore...C'est l'histoire de deux personnes qui s'aiment depuis l'enfance, mais pas en même temps. C'est l'histoire d'une petite fille qui croit en sa légende personnelle même après que celle-ci s'est effondrée. C'est l'histoire de Billie, qui va tout faire pour exister.

Mon avis:

        J'aime beaucoup les romans de Sophie Astrabie, c'était donc un plaisir de pouvoir la retrouver cette année à travers "Billie Pretty a disparu". J'ai passé un bon moment de lecture avec l'histoire de la vie de Billie qui défile devant nos yeux et au fil des pages, mais je n'ai pas ressenti plus d'engouement que cela. J'ai préféré de loin ses autres romans dans la mesure où le récit de celui-ci va très vite. Il y a un sentiment de vitesse et d'urgence ressenti dans l'écriture avec des phrases courtes et dans le format où plus de 30 ans de vie sont résumés en 250 pages. Même si j'aurais aimé plus de corps à l'histoire, c'est un agréable moment passé avec cette fameuse Billie Pretty.

Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre!

Points de vue/Critiques:

        Lorsque l'on fait la connaissance de Billie Pretty alors qu'elle n'a que quatre ans, on a immédiatement les bases pour comprendre que ce n'est pas une petite fille comme toutes les autres. Elle sera intégralement élevée par son grand-père qui fait comme il peut, avec peu de moyens mais beaucoup d'amour. Pour Billie, il ne sera pas question de vacances, de télé ou d'autres distractions d'enfants, mais plutôt la radio, les expressions désuètes etc, bref une vie de vielle personne pour une enfant à qui l'on ment pour la protéger et à qui la vie ne fera pas de cadeaux. Car quand son grand-père décédé, c'est un gouffre qui s'ouvre pour Billie.

        La construction du roman va faire en sorte que l'on suit toute la vie de Billie Pretty, de son plus jeune âge à son âge adulte, et où chaque chapitre va correspondre à un âge. Entre son enfance, son adolescence et son âge adulte, tout semble aller trop vite pour Billie Pretty qui ne doit compter que sur elle-même, et même pas sur son éducation ou sur ce qu'on lui a appris, pour vivre. Trouver un logement, un travail, de quoi vivre et trouver l'amour rythmeront sa vie. Si Billie s'en sort plutôt bien en faisant preuve de courage et d'abnégation, je dois avouer que je ne me suis pas particulièrement attachée à elle. Son histoire avec Maxime qui peut se résumer à "aime-moi je te fuis" est assez agaçante. Je ne suis pas en accord avec certaines de ses attitudes et me suis dit que Maxime était bien conciliant! Le jeu du "ils se sont aimés, mais pas en même temps" est un peu trop facile et surtout déjà vu : j'ai sans cesse penser à "Un jour" de David Nicholls par rapport à cela. 

        Si découvrir le parcours de vie de cette Billie Pretty atypique est plaisant à suivre, il y a constamment ce ressenti de vitesse et d'urgence à la lecture de ce roman. Raconter plus de 30 ans de vie de Pretty en seulement à peine 300 pages, c'est très court. De plus, les phrases sont courtes, les paragraphes sont courts et les chapitres sont courts aussi : on a l'impression que tout a été raccourci et que l'on a pas eu le temps de développer et d'étoffer les choses. Je n'ai d'ailleurs pas réellement retrouver la plume de Sophie Astrabie comme dans ses précédents romans et n'ai pas vraiment apprécié ce style. J'aurais aimé plus de matière, de poids et de coffre à cette histoire, ce qui m'aurait peut-être permis d'apprécier davantage et de mieux comprendre Billie Pretty. 

En bref:

            C'est un plaisir de pouvoir retrouver Sophie Astrabie cette année à travers "Billie Pretty a disparu". J'ai passé un bon moment de lecture avec l'histoire de la vie de Billie qui défile devant nos yeux et au fil des pages, mais... mais je n'ai pas ressenti plus d'engouement que cela. Billie Pretty est vraiment hors du commun dés qu'on la découvre enfant. La vie ne lui aura jamais fait de cadeau mais en grandissant, elle va se donner les moyens et ne compter que sur elle-même pour réussir et réaliser ses rêves. Elle est atypique et plaisante à suivre et fait preuve de courage et d'abnégation. Néanmoins, je ne me suis pas attachée et n'ai pas ressentie beaucoup d'émotions hormis une incompréhension et un léger agacement vis-à-vis de sa relation avec Maxime où le "aime-moi je te fuis" est un peu trop facile et surtout déjà vu. Un fort sentiment de vitesse et d'urgence est ressenti dans ce récit avec plus de 30 ans de vie de Pretty en seulement à peine 300 pages et avec des phrases courtes, des paragraphes courts et des chapitres courts. J'aurais aimé plus de matière à cette histoire mais elle reste très agréable et vaut le détour pour connaître cette fameuse et haute en couleur, Billie Pretty!

Le pacte d'Avril (Sophie Astrabie)

Nationalité de l’auteur: Française

Editions Le Livre de Poche (27 mars 2019)

numéro 35333

313 pages

ISBN-10:‎ 2253237876

ISBN-13:‎ 978-2253237877

Genre: Contemporain

Lu le: 31 Juillet 2022

Ma note: 14/20

 

 

 

Résumé/4^ème de couverture:

«  Avril… j’y ai pensé toute la nuit, ça va te paraître fou ou peut-être ridicule… mais si à 35 ans, ni toi ni moi ne sommes en couple, je veux que nous nous retrouvions et que nous fassions un enfant.  »

Avril fête ses 35 ans et se remémore la promesse de Jean, le jour de leur séparation. Elle est toujours célibataire, mais Jean  ? Est-il marié  ? Se souvient-il de leur pacte  ? Mirza, la voisine octogénaire d’Avril, tente de la détourner de ce premier amour pour la pousser à mordre la vie à pleines dents.

Un roman tendre et émouvant autour de l’amitié improbable entre une jeune femme nostalgique et une grand-mère qui ne croit qu’en l’avenir. À travers le regard de deux personnages que tout oppose, Sophie Astrabie nous invite à être déraisonnable et à aimer passionnément, quel que soit notre âge.

Mon avis:

        Ayant découvert Sophie Astrabie à partir de son livre "La somme de nos vies", je souhaitais découvrir son tout premier livre puisque c'est une autrice dont j'aime les histoires et la plume. Le résumé de cette histoire me plaisait bien puisqu'il semble que l'on assiste à un mélange entre une romance un peu chick-lit voire drôle et déjantée qui se marie avec des réflexions personnelles plus profondes concernant ses choix de vie à certains moments de celle-ci. Même si la plume de l'autrice m'a une nouvelle fois convaincue, je ressors plus mitigée et un poil déçue concernant l'histoire. En étant assez simple et banale, sans grands rebondissements, je me suis un peu ennuyée à finalement découvrir un récit plutôt porté sur l'introspection de l'héroïne que sur le côté quête amoureuse. 

Points de vue/Critiques:

          D'après le résumé de 4ème de couverture, je m'attendais vraiment à découvrir une histoire contemporaine où il serait question de quête romantique, de recherche de l'homme à aimé et de reconquête d'un ancien amour. Le genre d'histoire où il est facile d'imager certaines scènes drôles voire cocasse conférant une certaine note de romance et de chick-lit à un tel livre. Une histoire certes assez légère en apparence, mais dans laquelle je m'étais aussi imaginée plus de profondeur apportée par l'héroïne, du fait de son âge, de ses questionnements et de son stade dans la vie. Mais mon imagination a été finalement assez différente de ce que propose l'autrice dans cette histoire. En plus de cette déception, je ressors de cette lecture avec un peu d'ennui.

              Le postulat de base de ce roman, cette reconquête amoureuse, ne sert que de prétexte et il n'est pas réellement mis sur le devant tout au long de l'histoire. Il faut d'ailleurs attendre près de la moitié du roman pour que l'héroïne rencontre pour la première fois de l'histoire son ex. On imagine alors à partir de là, que l'histoire va réellement s'enclencher mais cette reconquête de l'amour et de cette personne n'est absolument pas au centre du récit. Sophie Astrabie a davantage mis l'accent sur la vie personnelle de son héroïne, Avril. Le récit est donc plus introspectif. Les réflexions d'Avril sur sa vie, ses remises en question sont très intéressantes et sont parlantes. Néanmoins, force est de constater qu'il y a finalement peu d'actions, peu de rebondissements, pas de suspense. Le rythme est ainsi très lent, une lenteur qui a été synonyme de longueurs pour ma part.  

        Entrer dans la vie d'un personnage, à un moment charnière de sa vie peut être très instructif et intéressant à suivre, mais cela nécessite une certaine construction et certains éléments que je n'ai pas retrouvé ici. Les questionnements d'Avril sont percutants, voir comment elle affronte les obstacles dans sa vie est remarquable notamment avec les personnes qui l'entourent, ces personnages secondaires étant frais, dynamiques et très plaisants à suivre. Si ces derniers apportent une certaine vivacité au récit, il m'a manqué une certaine chaleur, de l'attachement et surtout du dynamisme pour pouvoir mieux et pleinement apprécier la reconstruction d'Avril. 

En bref:

         Si c'était un plaisir de retrouver la plume de Sophie Astrabie que j'aime toujours autant, force est de constater que l'histoire de "Le pacte d'Avril" ne m'a pas convaincue à cause d'un résumé de 4ème de couverture qui m'a fait imaginer autre chose, ce qui fait que j'en ressors déçue. J'espérais ainsi retrouver une histoire aux accents de romance via cette reconquête amoureuse avec des accents drôles et cocasses qui s'y prêteraient bien, auxquels s'ajouterait des réflexions personnelles de l'héroïne apportant ainsi une belle touche de profondeur. Mais l postulat de base ne sert que de prétexte et n'est pas réellement mis sur le devant de la scène tout au long de l'histoire. Sophie Astrabie a davantage mis l'accent sur la vie personnelle de son héroïne faisant de ce livre, un récit plutôt introspectif. Si les réflexions d'Avril et ses remises en question sont intéressantes et réellement pertinentes, il y a peu d'actions, peu de rebondissements et pas de suspense dans cette histoire. Le rythme est ainsi très lent, synonyme de longueurs pour ma part et je me suis assez ennuyée... Dommage.