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lundi 18 décembre 2023

Le temps des chimères (Bernard Werber)




Nationalité de l’auteur: Française

Éditions Albin Michel (27 septembre 2023

501 pages

ISBN-10: 2226464794

ISBN-13: 978-2226464798

Genre: Science-Fiction

Lu le: 16 Novembre 2023

Ma note: 16/20 






Résumé/4ème de couverture:


Que deviendrait le monde si l'être humain changeait de forme ?


C'est le projet fou d'Alice Kammerer, jeune et brillante scientifique, qui parvient, au lendemain de la troisième guerre mondiale, à inventer de nouvelles espèces hybrides : des chimères, mi-homme mi-animal.

Tandis qu'elle assiste, fascinée, à l'évolution de ces bébés pourvus d'ailes, de griffes ou de nageoires, un monde différent se construit.


Il est à la fois porteur d'alliances et de conflits, de passion et d'espoir...

Mais quelle place l'ancienne humanité pourra-t-elle conserver face à ces nouveaux « voisins » ?


Avec ce roman d'aventures haletant, Bernard Werber nous entraîne dans un monde où les frontières de la réalité sont repoussées, vers un avenir peut-être pas si lointain.

Mon avis:

        Si je ne suis pas très portée sur le genre de la science-fiction et si en plus, le domaine scientifique touche la biologie et la génétique, j'ai de quoi être sur mes gardes. J'aimais beaucoup l'idée de départ de l'auteur d'imaginer ce qu'il se passerait pour l'espèce humaine dans le futur, après notamment une catastrophe planétaire. Le sujet de l'évolution de l'espèce humaine est ainsi très intéressante. Et si j'étais vraiment frileuse, je dois avouer que j'ai été très agréablement surprise, dans son ensemble, par ce livre. Certes, Bernard Werber franchit les frontières du réel et du plausible avec beaucoup de facilités et d'incohérences scientifiques mais il entre de plein pied dans le domaine de l'imaginaire, tel que que l'ai pris. Contre toute attente, j'ai finalement été embarquée dans ce récit puisque l'auteur arrive parfaitement bien à nous ouvrir les portes de son imagination et nous fait ainsi passer un bon moment de lecture, qui nous entraîne hors des sentiers battus et du déjà-vu.

Merci aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre!

Points de vue/Critiques:

        Dans un futur relativement proche, l'auteur imagine notre monde après un choc post-apocalyptique où les humains, de l'espèce Sapiens, vont devoir cohabiter avec d'autres espèces. Celles-ci, au nombre de trois, sont issues d'hybridations volontaires entre humain et trois espèces animales, chacune représentant un des éléments naturels et dont les caractéristiques majeures pourront servir l'humain à vivre et survivre dans des contextes catastrophiques. L'intrigue du roman qui s'étend sur une cinquantaine d'années, va ainsi poser le contexte puis enchaîner sur ces hybridations, leur évolution et les relations et les liens entre eux mais aussi avec les humains. Les hybrides pourront-ils trouver leur place et cohabiter? Les humains pourront-ils accepter ces nouvelles espèces et tirer les leçons du passé? Ces questions majeures constitueront l'essentiel du récit, mais Bernard Werber offre une histoire très riche et complète de par les évènements qui s'enchaînent et qui sont relatés sur plus de 50 ans. Ainsi les réflexions ne s'arrêtent pas une fois les hybrides crées puisque leurs vies et leurs coexistences va s'étendre sur plusieurs générations. 

        Je ne suis pas fan de science-fiction et si en plus on y ajoute de la biologie et de la génétique dans le domaine scientifique, j'ai de quoi grincer des dents et freiner d'ores et déjà des quatre fers. Mais je dois avouer que l'auteur a réussi à m'embarquer complétement dans son univers, son imagination et son intrigue. Je pense que cela est dû à cette richesse dans le récit où l'on change d'évènements majeurs, d'endroits, d'environnement, de questionnements etc... Mais force est de constater qu'être scientifique est un métier. En effet, même si l'auteur s'est sans aucun doute beaucoup documenté, il y a de nombreuses choses qui ne sont approximatives, incohérentes et imprécises. Si on va au fond des choses et si l'on s'arrête pour poser les bonnes questions, des précisions ne sont pas données ou on se rend compte que ce n'est pas possible. La limite avec la crédibilité et la faisabilité est donc bien présente. Mais c'est aussi ce que signifie le mot chimère, qui prend son sens dans son double-sens justement, avec ces créatures hybrides mais également dans le fait d'être synonyme d'illusion ou de grand projets séduisants mais irréalisables. 

En bref:

        Si je ne suis pas très portée sur le genre de la science-fiction et si en plus, le domaine scientifique touche la biologie et la génétique, j'ai de quoi être sur mes gardes. Et pourtant et étonnamment, Bernard Werber a réussi à m'embarquer dans son histoire, où j'ai passé un très bon moment de lecture. Le sujet de l'évolution de l'espèce humaine est très intéressante, avec cette interrogation de son adaptation face aux catastrophes naturelles. Avec une histoire très riche et complète, qui nous fait voyager dans différents lieux et atmosphères, mais également dans le temps sur une période de plus de 50 ans, l'auteur arrive parfaitement bien à nous ouvrir les portes de son imagination. Néanmoins, force est de constater qu'il franchit les frontières du réel et du plausible avec beaucoup de facilités, d'approximations et d'incohérences scientifiques. Mieux vaut ne pas se poser trop de questions si l'on veut rentrer de plein pied dans le domaine de l'imaginaire. Mais c'est aussi ce que signifie le mot chimère, qui prend son sens dans son double-sens justement, avec ces créatures hybrides mais également dans le fait d'être synonyme d'illusion ou de grand projets séduisants mais irréalisables... 

lundi 31 mai 2021

Demain les chats (BD)



Scénario: Pog d’après l’oeuvre de Bernard Werber
Illustrations: Naïs Quin
Nationalité des auteurs: Française
Editions Albin Michel (28 Avril 2021)
Collection BD
114 pages
ISBN-10: 2226449302
ISBN-13: 978-2226449306
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 8 Mai 2021
Ma note: 16/20



Résumé/4ème de couverture:

Après la guerre et l’épidémie, qui des chats ou des rats gagnera le pouvoir et le savoir des humains ?


À Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui peut se brancher sur Internet grâce à une prise USB greffée au sommet de son crâne. Ces deux-là se rencontrent et se découvrent alors que le monde des humains s’embrase.


Les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine… et éviter que l’effrayant Cambyse ne mène les rats à la conquête du monde.


Après le succès de Demain les chats de Bernard Werber, Bastet et Pythagore s’incarnent en bande dessinée pour gagner la guerre contre la barbarie.

Mon avis:

        Ce n'est pas faute d'avoir le roman dans ma pal depuis un petit moment déjà, mais je ne connaissais pas encore cette histoire. Cette nouvelle adaptation en bande-dessinée de la part des éditions Albin Michel, m'aura donc permis de découvrir cette fameuse histoire d'une autre manière et de façon plus rapide que le roman. Si je ne suis pas fan du style d'illustrations, le récit est en revanche très bon. De façon assez synthétique, on retrouve énormément de thèmes abordés qui permettent de retrouver pleinement le style et la signature de Bernard Werber.

Merci aux éditions Albin Michel pour cet envoi!

Points de vue/Critiques:

        Si je savais que l'histoire serait appréhender selon el point de vue des chats comme personnages centraux, j'ai été surprise de démarrer cette lecture en constatant que l'on était en présence d'un monde post-apocalyptique. En effet, l'espèce humaine n'en a pas finit de se déchirer, avec les chaos et les attentats ce qui fait qu'ils reste peu d'hommes, qu'il n'y a plus aucune règles et que face à la nature qui reprend ses droits, c'est du chacun pour soi. Découvrir ce monde dévasté en proie à la désolation est instantanément glaçant. Et peut-être d'autant plus quand on constate qu'il ne faudrait pas grand chose pour réellement basculé dans le déchirement de l'humanité... 

            Et puis face à l'humanité qui part à vau l'eau, il y a la communauté féline qui elle, s'en sort. Bastet, notre narratrice cherche à communiquer avec les autres espèces qui l'entoure. A ses côtés, Pythagore est un puit de sciences absolu grâce à son troisième œil qui lui permet d'accueillir le moindre savoir. Nos deux protagonistes ne sont donc pas de "simples" chats. Et à travers cela, l'auteur montre tout simplement que les félins sont certainement plus intelligents que la société humaine, car non seulement, la destruction et la désolation ne semble pas être un but en soi, mais en plus, face à l'adversité, ils peuvent évoluer et rapidement! Cette histoire permet donc d'illustrer le fait que l'humanité est finalement assez faible. On retrouve aussi d'autres thèmes chers à l'auteur comme l'aspect historique, scientifique et philosophique où le tout est porté par des animaux presque anthropomorphes. 

        Je ne sais pas précisément si l'histoire se termine réellement ici où s'il est sensé y avoir une suite. Quoiqu'il en soit, l'histoire ne se termine pas sur une fin ouverte. Et par ses nombreuses actions et péripéties, le récit est haletant et l'on se s'ennuie pas une seule seconde. Je n'ai pas particulièrement accrochée au style d'illustrations car les traits sont très anguleux. Cela apporte beaucoup de froideur mais si cela ne permet pas d'avoir le genre de chats tout mignons, au niveau des paysages et de l'ambiance de désolation, cela colle parfaitement. 

En bref:

            Dans cette adaptation en bande-dessinée, l'histoire nous plonge immédiatement dans son aspect science-fiction. En effet, on retrouve l'espèce humaine qui n'en finit plus avec les chaos et les attentats. Peste, famine, rats, terrorisme et désolation sont monnaie courante. Mais face au déchirement de l'humanité, c'est la société féline qui semble être bien plus intelligente et qui s'adapte très rapidement avec Bastet et Pythagore, des chats presque anthropomorphes qui développent des capacités hors du commun. Si l'on montre majoritairement la faiblesse de l'humanité, on retrouve les autres thèmes chers à Bernard Werber comme l'histoire, la science ou la philosophie. L'assemblage donne quelque chose d'atypique et de très intéressant, mais aussi de très dynamique. Les illustrations, avec ce style très tranché et anguleux ne m'ont pas trop convaincus mais collent parfaitement à l'ambiance post-apocalyptique de l'histoire.

vendredi 27 octobre 2017

Les fourmis, tome 2: le jour des fourmis (Bernard Werber)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (29 Mars 1995)
487 pages
ISBN-10: 2253137243
ISBN-13: 978-2253137245
Genre: Science-Fiction
Lu le: 17 Octobre 2017
Ma note: 15/20





Résumé/4ème de couverture:

Sommes-nous des dieux ? Sommes-nous des monstres ?
Pour le savoir, une fourmi va partir à la découverte de notre monde et connaître mille aventures dans notre civilisation de géants. Parallèlement, un groupe de scientifiques humains va, au fil d'un thriller hallucinant, comprendre la richesse et la magie de la civilisation des fourmis, si proche et pourtant si peu connue. On est comme aspiré par ce roman qui se lit d'une traite. Sans s'en apercevoir, pris par le suspense et la poésie, on reçoit toutes sortes d'informations étonnantes et pourtant vraies. Après le succès international de son premier livre, Les Fourmis, Bernard Werber s'est imposé comme l'inventeur d'un nouveau style de littérature, à cheval entre la saga d'aventure, le roman fantastique et le conte philosophique.
Le Jour des fourmis, traduit en 35 langues, couronné du Grand Prix des lectrices de Elle, a été mis au programme de certaines classes de français, de philosophie et même de... mathématiques. Bien au-delà du thème des fourmis, il s'agit là d'un vrai livre initiatique qui nous oblige à réfléchir sur notre place dans l'univers.

Mon avis:

            Un nouveau tome des fourmis et une nouvelle lecture commune avec cette fois-ci Hélène du blog « Ma toute petite culture ». Et tout comme pour le premier tome (que j’avais lu en même temps que Florence du blog Flo and Books), les ressentis, différents pour l’une et pour l’autre, sont les mêmes: pour ma part, j’au beaucoup aimé, pour ma binôme de lecture, ça ne l’a pas fait!

Points de vue - Critiques:

Ce que j’ai aimé dans ce livre est ce que l’on retrouve dans le premier tome et c’est ce que n’ont pas aimé mes partenaires de lecture. On replonge donc l’univers minuscule et fascinant des fourmis avec 103é, notre petite héroïne. On la retrouve là où nous l’avions laissée dans le premier tome, avec un petit rappel bref et rafraichissant de son histoire. Donc le début de ce deuxième tome n’est pas marqué par un oubli total de ce qui s’est passé précédemment, ni par un saut remarquable dans le temps, ni par la venue d’autres personnages inconnus principaux. Dés le début, j’ai aimé retrouvé cette constance, retrouvé mes marques de la première histoire, retrouvé déjà ce qui a fait que j’ai beaucoup aimé le premier tome. 
Le seul petit bémol concernant les fourmis, c’est que finalement ces parties sont un peu moins présentes que dans le premier tome (au profit de l’histoire des humains) et que cette partie consacrée aux insectes est un peu moins trépidante. Il faut aussi avouer que les petites expéditions chez les abeilles ou les termites nous en apprend sur des communautés d’insectes différentes, mais nous se sommes alors plus en présence des fourmis chez elles. En revanche, pour mon plus grand plaisir et au grand damne des « non-scientifique », j’ai eu l’impression que l’on retrouvait encore plus de termes scientifiques et techniques tels que les noms latins des animaux et plantes!

La partie humaine elle, est divisée en deux: celle concernant les personnages du premier tome et localisées sous la fourmilière et puis de nouveaux personnages qui enquêtent sur des morts mystérieuses. Que se soit l’une ou l’autre, je dois avouer que j’ai beaucoup aimé ces parties, que j’ai préféré au premier tome. J’ai aimé voir les personnes du premier tome évolués vers une nouvelle société même si c’est la partie la plus utopique, la plus farfelue et la plus « science-fiction » du livre (heureusement que cette partie n’a d’ailleurs pas prise plus d’importance sinon je n’aurais très certainement pas autant aimé l’histoire).
J’ai beaucoup aimé la partie consacrée à l’enquête policière, peut-être la partie que j’ai préféré dans le livre, avec l’arrivée de nouveaux personnages qui permettent d’insuffler un petit vent nouveau dans ce deuxième tome au milieu des bases connues rassurantes. Même si cette enquête n’est pas le seul sujet principal du livre, elle est tout de même très bien ficelée et bien menée et les personnages sont très bien construits et creusés.

En bref:

            Un deuxième tome tout aussi bon que le premier dans lequel j’ai pris plaisir à retrouver le monde des fourmis (peut-être malheureusement un peu moins présente) avec notre petite 103è en chef de file et avec de l’autre côté la partie humaine, avec les personnages du premier tome que l’on a pas abandonné et avec un super duo inspecteur/journaliste qui enquêtent sur des morts mystérieuses qui pourraient être en rapport avec nos petites fourmis préférées… 

Autour du livre:


  • Tome 1: les fourmis (<— chronique à retrouver ici)

samedi 16 juillet 2016

La trilogie des fourmis, tome 1: Les Fourmis (Bernard Werber)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche
numéro 9615
306 pages
ISBN-10: 2253063339
ISBN-13: 978-2253063339
Genre: Science-Fiction
Lu le: 3 Juillet 2016
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces «infraterrestres», au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.

L’histoire:

            Au dessous du sol, il y a la 56ème femelle, le 327ème mâle et la 103 683ème guerrière n’auraient pas du se rencontrer, même si elles font toutes partie de la communauté Bel-O-Kan. Et pourtant, elles s’associent pour enquêter sur une même chose : de mystérieuse fourmis assassines au parfum de roche, cachées dans la cité, essayent de les tuer. Sans oublier qu’il faut aussi découvrir quelle est cette arme mystérieuse qui a décimé plusieurs dizaines de soldats sans qu’aucune trace ne soit repérée!? 
Et au dessus du sol, il y a Jonathan, sa femme Lucie et leur fils Nicolas emménagent dans un nouvel appartement légué à l’homme par son oncle Edmond, brillant et loufoque scientifique passionné d'entomologie. Mais Jonathan reçoit également un avertissement allant avec l’appartement: ne jamais ouvrir la porte menant à la cave, sous peine de gros ennuis. Mais comment résister quand la curiosité et l’appel de l’aventure sont plus forts que tout? 
Quand la famille et plusieurs personnes disparaissent dans la cave et que les fourmis partent en guerre, que va-t-il arriver aux uns et aux autres? Y-a-il un lien entre humains et fourmis?


Mon avis...:

Lors d’une rencontre Livraddict avec Flo-bouquine et Lilite, cette dernière nous avait alléché en nous décrivant ce livre. Aussitôt parlé, presque aussitôt acheté, j’ai donc lu ce livre en lecture commune avec Flo-bouquine. Et autant dire que nous n’avons pas le même avis! Donc, avant tout, merci à vous les filles!

Je connaissais bien entendu cet auteur et sa célèbre trilogie (déjà ancienne), sans en savoir plus dessus, jusqu’au recommandations de Lilite. Au final, j’ai vraiment bien aimé me plonger dans ce petit monde. J’ai nettement préféré la partie « fourmis » que la partie humaine, qui reste cependant indispensable, pour recadrer l’histoire dans notre temps et pour apporter un côté science-fiction et contemporain.

Je dois avouer avant de poursuivre, que depuis toute petite, j’étais fascinée par les fourmis (mes premiers beaux livres étaient sur les fourmis et les araignées), et j’aimé beaucoup les regarder avec leurs allées venues et leur jouer quelques tours. Le livre présente en plus de nombreux points scientifiques qui permettent d’étayer le mode de fonctionnement des fourmis. Ces deux aspects ont influé fortement mon jugement.


Point de vue - Critiques:

« Les fourmis » est vraiment un livre atypique. Quelle idée de nous plonger dans le monde minuscule, mais non pas moins intéressant, des fourmis! 
Car si l’histoire côté humain m’a beaucoup moins intêressée et que je me fichais un peu du devenir des personnages, surtout qu’il est assez prévisible, le périple des fourmis m’a complètement fascinée. Guerres avec ses stratégies, conquêtes de territoire, espoir d’agrandissement des cités, vie de la fourmilière, tout en restant capables de ne faire qu’un et d’être en parfaite symbiose entre elles.

Puisque le lecteur vit au coeur des fourmis, tout est à leur échelle. On doit donc « deviner » toutes les choses du monde qui leur tombe dessus, «  traduire » le langage fourmi: les boules roses, une plaque noire, les ponts de feuilles, les brindilles… Sans oublier l’énigme humaine: comment faire 4 triangles équilatéraux avec 6 allumettes? 

Tout au long du roman il y a des passages de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu écrit par Edmond Wells. J'ai trouvé ces passages très intéressants et on apprend beaucoup de choses, tant sur les fourmis que sur les relations humaines.


J’ai beaucoup aimé l’écriture, qui est pour moi est des gros points forts de ce livre. En effet, je pense que l’auteur a du énormément et très bien se documenter pour nous retranscrire le plus fidèlement possible ce qui se passe réellement dans le monde des fourmis. On retrouve donc pas mal de descriptions « fourmilesques » avec des mots scientifiques, des mots utilisés dans le langage animal. Même si pour moi, ce côté scientifique et éthologie m’est totalement familier, je pense que cela reste très accessible à n’importe qui. En revanche, je sais que cet aspect scientifique est ce qui a pu rebuté certains lecteurs qui n’ont donc pas apprécié cette lecture (n’est-ce pas Flo?) ;)

Se trouve dans ce livre une véritable réflexion sur l’univers et sur ce que nous sommes réellement. En effet, l’univers qui nous entoure est beaucoup plus grand que nous, où les humains pourraient être les fourmis. Et à l’échelle de la Terre, même si nous sommes des êtres supérieurs, le sommes-nous vraiment par rapport à des fourmis, qui ont une organisation des plus efficaces et une communication hors pair faisant d’elles des êtres minusculement évoluées?

En bref:

            Très contente d’avoir découvert et bien aimé cet auteur et cette célèbre trilogie, que je compte bien continuer! Un livre vraiment atypique qui plonge le lecteur dans le monde des fourmis, merveilleusement bien décrit, avec ses pointes d’humour et d’énigmes, tout en nous faisant réfléchir sur notre place dans le monde.

Autour du livre:

La Trilogie des Fourmis va nous faire découvrir les 3 «C» nécessaires à la rencontre avec toute civilisation étrangère :
   tome 1: Les Fourmis (le Contact)
   tome 2 : Le Jour des Fourmis (la Confrontation)
   tome 3: La Révolution des Fourmis (la Coopération)