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  Mes derniers avis BD et MANGAS:  

 

dimanche 31 mars 2019

La cerise sur le gâteau (Aurélie Valognes)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Mazarine (6 Mars 2019)
414 pages
ISBN-10: 286374481X
ISBN-13: 978-2863744819
Genre: Contemporain
Lu le: 11 Mars 2019
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

La vie est mal faite : à 35 ans, on n'a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !
Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !
Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…
Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?

Mon avis:

            Lire un livre d’Aurélie Valognes, c’est un peu savourer une madeleine de Proust. Après l’énorme coup de cœur qu’avait été « Au petit bonheur la chance », je ne m’attendais pas et n’espérais pas (car niveau émotions, je n’aurais pas tenu je crois !!) ressentir l’histoire de la même manière pour ce dernier opus. Et effectivement, plutôt à l’image de tous ses autres livres, j’ai passé un excellent moment de lecture doudou, qui est passé bien vite !

Points de vue/Critiques:

            Comme pour ses précédents livres, Carène Ponte nous offre ici une histoire que
Avec ce cinquième livre, une petite inquiétude pourrait venir pointer le bout de son nez, à savoir si l’on sera toujours aussi friand de ses histoires de vie touchantes, simples et tendres, si les sujets abordés ne seront pas du déjà-vu et si il y aura un renouveau dans les thèmes ou autre (sans compter les expressions françaises qui titrent les chapitres et les livres qui n’en finissent pas ne fleurir et dont aucune n’est redondantes, ce qui est incroyable et qui apporte de plus en plus cette petite touche ludique, de découverte et de fraîcheur !). Dans « La cerise sur le gâteau », c’est le thème (cher) des retraités qui est repris, mais qui est abordé d’une manière différente puisque l’on retrouve Brigitte, la mamie retraitée de notre époque, c’est-à-dire, dynamique, joyeuse, et ultra débordée par toutes ses activités de retraitée. Et nous retrouvons aussi son mari Bernard, homme taciturne, peu démonstratif et affectueux qui n’a que son travail comme seule importance et qui va devoir affronter… la retraite. J’ai beaucoup aimé la façon dont ce thème a été abordé : d’un côté la retraite façon moderne où l’on profite de la vie, sortir, faire des activités, profiter de sa famille, et de l’autre côté, la retraite façon punition où le temps et la vie semble s’arrêter. De ce fait, j’ai beaucoup aimé les personnages de Bernard et Brigitte, avec leur caractères personnels, qui semblent à l’opposé l’un de l’autre mais que l’on découvre d’une autre manière au sein de leur couple. Dans la continuité, Nicolas, le fils du couple, ainsi que sa propre famille, traduit eux aussi parfaitement la vie actuelle d’une couple de trentenaire : marié, deux enfants, au bord de la rupture, englué dans les problèmes de travail, qui n’en peuvent plus de leur vie citadine. Par cette palette assez réduite et simple de personnages, Aurélie Valognes met une nouvelle fois en application la vie d’aujourd’hui en nous peignant des personnages qui incarnent des personnes de la vie de tous les jours, qui nous entourent.
Si cette première partie du roman consacré à découvrir les personnages et à amener le sujet de la retraite m’a plu, j’ai été étonné de la tournure prise et du thème de l’écologie et de l’environnement qui a été choisi par la suite. Cela m’a quelque peu déroutée et j’avoue y avoir moins adhéré, d’autant plus que j’ai trouvé que ces thèmes supplantés finalement celui de la retraire et ce qui aurait pu en découler. Même si ce sujet environnemental ne m’a pas touché, les situations rencontrées sont drôles, cocasses (en particulier avec les voisins de Bernard et Brigitte !!!) et le message véhiculé est clair : la retraire n’est pas synonyme que la vie s’arrête et qu’il s’agit d’une petite mort, au contraire, c’est une nouvelle vie qui s’ouvre avec de nouvelles activités et de nouvelles passions à explorer !

En bref:


Avec son cinquième livre « La cerise sur le gâteau », Aurélie Valognes réussi encore à garder et à partager cette fraîcheur, cet optimisme et cette sincérité touchante dans son histoire, tout en conservant un certain renouveau dans les sujets abordés, ces « sujets qui font réfléchir » mais qui nous sont présentés grâce à un équilibre avec l’humour qui est juste lumineux. C’est donc le sujet de la retraite et la question du changement de vie qui est abordé, de différentes manières, mais aussi celui de l’écologie et de l’environnement, sujet assez majeur aussi dans l’histoire, qui m’a étonné et pour lequel j’ai moins adhéré. Et le tout est évidemment porté par des personnages hauts en couleurs, hétéroclites, tous attachants et qui reflètent parfaitement le portrait des gens d’aujourd’hui qui nous entourent.

jeudi 28 mars 2019

Ma chérie (Laurence Peyrin)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Calmann-Lévy (13 Mars 2019)
322 pages
ISBN-10: 2702164323
ISBN-13: 978-2702164327
Genre: Contemporain
Lu le: 8 Mars 2019
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami.
Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient
avec elle hier encore.
Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle. Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte.
Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…

Mon avis:

            Merci infiniment aux éditions Calmann-Lévy et aux éditions Pocket pour m’avoir envoyé le petit colis comprenant le dernier livre de Laurence Peyrin et « L’aile des vierges » en format poche, dont j’attendais avec impatience la sortie. Ayant lu « Miss Cyclone » de l’autrice, que j’avais bien aimé, mais qui était loin du coup de cœur pour moi, je voulais vraiment continuer de découvrir la plume et les idées de Laurence Peyrin. Ce dernier opus confirme mon ressenti initial, puisque j’ai passé un agréable moment de lecture, mais toujours loin du coup de cœur et donc encore cette fois-ci pas aussi enthousiaste que la plupart des gens.

Points de vue/Critiques:

Grâce à cette nouvelle histoire, j’ai pu mettre des certitudes sur que j’aimais et j’aimais moins, les points forts et les points faibles, à mon sens, dans les livres de l’autrice. Le contexte historique est réellement un élément majeur de l’histoire et c’est personnellement la chose que j’ai le plus apprécié et qui m’a le plus marqué. Cette ambiance américaine, des années 60, avec ce style très « Kennedy » (à ce sujet, je crois que la couverture reflète parfaitement cela), est vraiment bien retranscrite et c’est une véritable plongée dans le passé que nous entreprenons avec cette lecture. Et les sujets et thèmes abordés par Laurence Peyrin sont, comme toujours, en lien avec l’époque choisie. Ici, c’est la ségrégation raciale et le syndrome de stress post-traumatique après la guerre de Corée qui sont abordés. Avec ce contexte historique et les évènements associés, c’est véritablement le travail de journaliste (ancien métier de l’autrice) qui ressort. Et ceci se répercute également dans la plume. En effet, dès la lecture de « Miss Cyclone » j’ai trouvé que la plume ne conférait pas une lecture rapide et fluide, dans le bon sens, ce n’est pas une critique négative, puisqu’en fait l’écriture est extrêmement travaillée ! C’est donc en apprenant que Laurence Peyrin avait été journaliste que j’ai clairement mieux compris cette plume particulière et ces ambiances maîtrisées.

Dans « Ma chérie », le personnage de Gloria pourrait être au début, le genre de personnage que l’on ne prend pas d’affection, qui pourrait même agacer. Mais au fil au temps, on découvre une jeune femme qui passe de la naïveté à la maturité, en partant d’un cocon protecteur pour se retrouver confronter réellement à la vie et ce qui se passe. Elle passe de la fragilité à la force, seule ou presque, en se posant les bonnes questions, en n’hésitant pas à remettre en doute son habitude ou ses valeurs jusqu’à maintenant, bref, elle prend son destin en main. J’ai beaucoup aimé cette nette, franche et nécessaire évolution dans le caractère de Gloria. Et parce que ce changement a été rendu possible grâce à Marcus, j’aurais aimé que cette relation, avec tout ce qu’elle implique, ce qu’ils s’apportent l’un l’autre, soit encore plus poussée.

En bref:

Avec « Ma chérie » qui est le deuxième livre de l’autrice que je lu, Laurence Peyrin confirme pour moi sa signature au confins des auteurs américains. En effet, ce roman historique est une nouvelle fois une belle lecture, avec une héroïne forte et libre qui est intéressant de suivre, avec de plus en plus d’attachement, tant son évolution est marquée et réjouissante. Mais c’est avant tout le contexte historique que je retiens de ce livre avec une époque et une région qui sont captivantes, fascinantes et qui nous transportent littéralement.  

Autour du livre:
  • De la même autrice:
    • Miss Cyclone (<— chronique à retrouver ici)


mercredi 27 mars 2019

Avec des si et des peut-être (Carène Ponte)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Michel Lafon (24 Mai 2018)
375 pages
ISBN-10: 2749934079
ISBN-13: 978-2749934075
Genre: Contemporain
Lu le: 4 Mars 2019
Ma note: 16/20




Résumé/4ème de couverture:

Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d'herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur). 
Maxine croit aux signes et aux messages de l'Univers. Pourtant elle ne peut s'empêcher de se demander : " Et si j'étais allée ici plutôt que là, si j'avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? " 
En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel... 
Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d'oublier de vivre au présent ? 
Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?

Mon avis:

Merci beaucoup à Carène Ponte pour m’avoir contacté afin de savoir si je voulais lire « Avec des si et des peut-être » que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire depuis sa sortie. En ayant déjà lu les deux premiers livres de l’autrice (et pas autruche^^ ;) – private joke –) où l’on passe toujours un bon moment de lecture doudou, romanesque et drôle, il n’y avait pas à tergiverser pour découvrir celui-ci !

Points de vue/Critiques:

            Comme pour ses précédents livres, Carène Ponte nous offre ici une histoire que l’on prend plaisir à déguster comme un délicieux cupcake recouvert de crème chantilly ! Autrement dit, c’est réconfortant, c’est délicieux, c’est sucré, mais l’avantage c’est que l’histoire ne vous tombera pas directement sur les hanches, mais peut-être sur le cœur… Comme pour « Un merci de trop » et « Tu as promis que tu vivrais pour moi », ce nouvel opus s’inscrit dans la même continuité, à savoir être une histoire douce mais pétillante, qui peut parfois être à la limite ou basculer dans la facilité, le déjà-vu ou le mielleux. Néanmoins, c’est typiquement que l’on recherche en lisant ces histoires, et il faut avouer qu’avec les personnages souvent un peu foufous/fofolles, les situations rencontrées et surtout l’humour piquant et pétillant ponctuant sans cesse le récit (les références aux autres livres ou encore les notes de bas de pages super amusantes sont justes excellents !), ça fonctionne parfaitement, le bon moment doudou est assuré et on en redemande.

Pour cette nouvelle histoire avec Maxine pour personnage principal, Carène Ponte s’intéresse à un sujet que tout le monde a dû faire et aborder au moins une fois dans la vie : refaire le monde avec des si et des peut-être. Qui ne s’est jamais demandé : et si… qu’est-ce que cela aura changé ? J’ai beaucoup aimé cette thématique abordée et ce que l’on peut en retirer ! Pour ce faire, le personnage de Maxine va vivre une situation fantastique, au sens propre du terme, une expérience paranormale, nécessaire et attendue, vu le sujet et le thème abordé par le livre. Or, cet aspect n’est au final qu’une parenthèse dans toute l’histoire et j’ai aimé qu’elle ne constitue pas l’ensemble du livre. Ainsi, Maxine, et le lecteur à travers elle, peut plus facilement prendre du recul, être touché et réfléchir et tirer les leçons nécessaires à ce qui a été vécu. L’autre point qui m’a beaucoup plus, c’est qu’à travers cette expérience, Maxine ne va « prendre des leçons » concernant l’amour (par d’inquiétude, une petite romance est tout de même dans l’histoire), mais ce sont véritablement les liens familiaux et amicaux qui sont à l’honneur, et cela apporte ce sentiment touchant et beaucoup de tendresse à l’histoire.

En bref:

Si vous avez besoin de réconfort et qu’engloutir une monstrueuse pâtisserie ou une tablette de chocolat vous fera culpabiliser par la suite (sans compter l’impact sévère sur votre garde-robe) la solution est là : lisez « Avec des si et des peut-être » de Carène Ponte. Ce roman feel-good est doudou évoquant avec tendresse les liens amicaux et familiaux et entrecoupé d’un humour pétillant et cinglant, vous trouverez finalement une histoire touchante qui fera très certainement réfléchir à travers le personnage attachant de Maxine qui se pose continuellement la question presque universelle : et si… ?

Autour du livre:

  • De la même autrice:
    • Un merci de trop (<— chronique à retrouver ici)
    • Tu as promis que tu vivrais pour moi (<— chronique à retrouver ici)

lundi 25 mars 2019

Du sang sur le green (Harlan Coben)




Titre original: Back spin
Traduction: Thierry Arson
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Pocket (2007)
numéro 13150
410 pages
ISBN-10: 2266207652
ISBN-13: 978-2266207652
Genre: Thriller
Lu le: 28 Février 2019
Ma note: 15/20



Résumé/4ème de couverture:

            Myron Bolitar n’aime pas le golf. Mais pour un agent sportif, difficile de faire une croix sur un sport aussi populaire, où les millions se brassent à la pelle. Aussi est-ce sur les greens de l’US Open que Myron va tenter de dénicher son nouveau client… Et comme toujours, ce sont avant tout des ennuis qu’il va récolter : le fils du leader de l’épreuve a été enlevé, et c’est à lui que la famille demande de résoudre discrètement l’affaire. Derrière l’apparence feutrée des club-houses, la réalité se révèle autrement plus sordide, voire franchement crapuleuse. Pas sûr que cette histoire change l’opinion de Myron sur la petite balle blanche…

Mon avis:

            Une petite enquête de Myron Bolitar de plus à mon actif ! En général, lorsque l’histoire appartient à la série Myron Bolitar, il est vrai que les livres me semblent bien moins passionnants.  Et « du sang sur le green » ne dérogera pas à cette règle, d’autant plus que l’univers du golf ne me passionne pas vraiment et qu’hormis le changement de sport, ce livre se rapproche assez de « Balle de match » où il était question de tennis.

Points de vue/Critiques:

            Dés les premières lignes lorsque l’on retrouve Myron dans les gradins d’un tournoi de golf, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle et le rapprochement avec « Balle de match »,  puisque nous le retrouvions dans la même situation, dans un tournoi de tennis. Par la suite, par les situations, les types de personnes rencontrées, les rebondissements et le dénouement, tout se rapproche assez fortement de « Balle de match ». Les livres sont donc similaires, seul l’univers sportif change. Et si je suis une adepte et pratiquante du tennis et pas du tout une fan de golf, il est logique de comprendre que « Balle de match » m’avait plu et que « du sang su le green » m’a fait passé un bon moment, mais sans plus.

Du coup, pour les afficionados du golf, ce livre pourrait s’avérer être une bonne lecture puisqu’effectivement, cet univers est parfaitement retranscris et toute l’enquête tourne autour du golf en passant par les joueurs, les agents, les enjeux, l’argent, et l’envers du décor et toutes les magouilles sportives.

Et si les aventures de Myron Bolitar sont en général très plaisantes, c’est aussi avant tout grâce au personnage haut en couleur de Win. Or, dans celui-ci, Win ne prend pas part à l’enquête… Si cette situation est assez décevante, elle a aussi son bon côté du fait de la raison du détachement de Win : l’enquête le rapproche de sa famille, et nous découvrons ainsi un pan plus personnel de Win.


En bref:

mercredi 20 mars 2019

Si Cupidon savait viser (Alice Hérisson & James Harrington)






Nationalité des auteurs: Française
Editions De Saxus (14 Février 2019)
317 pages
ISBN-10: 2378760043
ISBN-13: 978-2378760045
Genre: Romance
Lu le: 25 Février 2019
Ma note: 14/20



Résumé/4ème de couverture:

Elle, c'est Alice. 
Illustratrice dans une agence de publicité le jour et dessinatrice de BD la nuit, elle est heureuse et épanouie dans son couple... jusqu'au jour où elle se fait larguer. 
Lui, c'est James. 
Il s'ennuie comme conseiller client dans un centre d'appels et doit vivre avec une peur contraignante : l'anglophobie. Il ne supporte pas le moindre mot en anglais. Célibataire depuis trop longtemps, il veut trouver l'amour. 
Ce livre, c'est leur histoire. À travers le regard de chacun, vous allez vivre leur quête de l'âme sœur. Des sites de rencontres aux soirées speed dating, en passant par un chassé-croisé dans un labyrinthe ou un séminaire surréaliste, ils vont se chercher, mais surtout se rater. 
De Paris à Londres, embarquez dans une aventure pleine de rebondissements, de quiproquos et de rencontres improbables ! 

On tente, on cherche, on veut tous y croire, mais on se rend compte, souvent, que ce satané Cupidon devrait apprendre à viser ! 

Deux points de vue, une expérience de lecture unique pour une comédie romantique pétillante et décalée écrite à quatre mains ! 

Mon avis:

            Merci aux éditions De Saxus, de m’avoir envoyé ce livre, ayant envie de lire une petite romance drôle et décalée, c’était le moment et le roman parfait. Avant de commencer cette lecture, je ne savais pas comment aborder ce livre. En effet, il me semblait que les personnages de cette histoire, Alice et James, étaient les auteurs eux-mêmes (Alice Hérisson et James Harrington). Au-delà de noms pas vraiment « crédibles », je ne comprenais pas ce principe et mes recherches m’ont confirmé que derrière ces pseudos auteurs/personnages se cachait en réalité l’autrice Julia Blanchard. Ma lecture ne m’a pas apporté de réponse concernant ce petit jeu de dupe mais en plus, je n’ai pas non plus compris sous quel angle prendre cette histoire: au premier ou au second degré? 

Points de vue/Critiques:

            L’histoire que vivent Alice et James est typiquement une histoire d’amour 2.0, et qui reflète assez bien les méthodes, souvent virtuelles en premier lieu, rencontrées de nos jours pour trouver l’amour. Entre Meetic, AdopteUnMec, les speed-dating, et les diverses expériences de découvertes comme un restaurant dans le noir, ou un labyrinthe pour trouver son âme soeur, les méthodes qu’utilisent les protagonistes pour trouver leur moitié sont nombreuses. 

Si cet aspect est bien mis en valeur et est une bonne manière de « critiquer » ces nouvelles méthodes de rencontres et de dragues, tous les caractères des personnages principaux et secondaires ainsi que leurs actions sont vraiment caricaturaux, clichés et vous font lever les yeux au ciel. 
On retrouve Alice qui se retrouve célibataire après avoir découvert de son copain la trompait avec la voisine du dessous et qui à 27 ans, trouve inconcevable d’être célibataire et qui doit donc se mettre immédiatement en chasse pour résoudre ce grave problème. James, lui est l’archétype du type gentil mais incapable d’aligner plus de 2 mots d’affilé en présence d’une fille et qui a une peur phobique de l’anglais (????). Stéphane, le meilleur ami et collègue de James, est l’archétype du mec que toutes femmes combat de nos jours puisque pour lui une femme est seulement un vagin sur pattes que l’on utilise une fois et que l’on jette par la suite, mouchoirs qui doit bien sûr être morphologiquement parfait et qui doit se collectionner! Et les situations ne sont pas agaçantes comme pour les personnages, mais elles dépassent tellement le hasard que toute crédibilité est impossible. En effet, James et Alice se « rencontre » virtuellement sous des pseudos, et au gré de leurs démarches physiques respectives pour chercher l’amour, ils vont sans cesse et à chaque fois se retrouver « par hasard », et le pire c’est qu’ils mettent un moment à s’identifier réellement puisqu’à chaque fois, ils oublie de s’échanges un numéro ou tout simplement leur prénom…Bref, toutes ces caractéristiques vous font cruellement lever les yeux au ciel. Mais, en même temps, c’est « tellement » gros que cela m’amène à me demander sous quel angle prendre cette histoire: au premier ou au second degré? Quelque soit la réponse, il semblerait alors que les méthodes pour y parvenir ne sont pas réussies et explicites. 

En bref:


            « Si Cupidon savait viser » me laisse un sentiment assez étrange suite à sa lecture. Si ce livre s’avère une bonne lecture, fluide et divertissante, ses personnages caricaturaux et agaçants (sans compter qu’ils nous sont présentés comme les auteurs du livre) et leurs actions et situations vécues sont tellement trop portés sur le hasard que toute crédibilité est envolée, que l’on s’interroge sur l’angle sous lequel on doit prendre cette histoire: premier ou second degré….?