Scénario: Audrey Alwett
Illustrations: Nora Moretti
Nationalité des auteurs: Française et
Italienne
Editions Soleil Productions (26 Mai 2010)
Collection Blackberry
48 pages
ISBN-10: 2302017870
ISBN-13: 978-2302017870
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 8 Septembre 2016
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture:
Le père
de Sara est mort sans lui laisser un sou. Dés lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante. Dans le pensionnat où sa
fortune faisait l’admiration de tous, Sara doit se soumette aux ordres de ses
anciennes camarades. Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger sur elle des caprices de
cette jeunesse dorée. Une nouvelle vie
commence pour Sara, loin des soirées indiennes et de l’élégance des
automates...
Mon avis:
Encore un très bon tome en parfaite continuité avec le premier: l’histoire
est très fluide et addictive et le
dessin toujours aussi agréable. Le pensionnat prend une nouvelle facette, la
jeune Sara accepte son changement de
facette forcée et d’autres
personnages entrent en scène, susceptibles de changer le destin de Sara. Malgré un nombre de
page standard, la qualité et la densité de l’histoire font que j’ai eu
l’impression d’avoir lu un roman!
Points de vue / Critiques:
Peut-être
parce que j’avais beaucoup aimé le premier tome et qu’ainsi l’histoire m’était
restée en tête, mais quoiqu’il en soit, en commençant la lecture de ce second
tome, j’ai immédiatement su resituer l’histoire. Je n’ai donc pas ressentie de
petite période de transition ou de flottement entre les deux tomes et ce fut
très agréable.
Après la mort
du père de Sara, fini le luxe, les belles robes et les
« princesses ». On passe maintenant du côté obscur du pensionnat qui reflète les vraies personnalités. On
constate ainsi, que se soit pour Madame
Minchin ou pour toutes (ou presque) les pensionnaires, Sara ne semble être
qu’une personne associée au mot « richesse » à leurs yeux. Sans sa
richesse, on ne la côtoie plus, on se s’intéresse plus à elle, on est plus son
amie. Bien au contraire, elle devient le souffre-douleur
du pensionnat tout entier: corvées,
brimades et même coups.
J’ai bien aimé
la façon dont Sara s’est adaptée à ce changement
de situation même si j’ai parfois trouvé qu’elle l’acceptait peut-être trop
bien. J’ai eu envie de la défendre à sa place ou l’aider à fuguer du
pensionnat, car où qu’elle aille, elle y sera mieux. Pourtant, malgré son
triste sort, la petite fille reste égale
à elle-même: humble, travailleuse, généreuse, ouverte aux autres mais aussi
rêveuse.
D’autres personnages évoluent ou apparaissent afin de nous
présenter et nous amorçer la suite des évènements dans l’histoire. La petite
femme de chambre, Becky, commence à
prendre un rôle plus important, ce
qui est rafraîchissant puisqu’elle est la seule à se montrer gentille envers
Sara et à savoir ce qu’elle a à endurer. Enfin, la famille Carmichael et le voisin
fortuné apparaissent comme de bonnes personnes, susceptibles d’être une bouée de sauvetage pour Sara.
Les dessins sont à l'image du premier tome,
ils sont magnifiques. On
observe un trait complet à l'encre noir pour avoir une grande lisibilité des
contours et une influence mangas, avec des graphismes présentant de grands
yeux,
Les détails dans les costumes, la finesse des objets, les
paysages et l'architecture. Ces dessins nous transportent dans le Londres
victorien, on y entre dès les premières cases sans avoir envie de refermer le
livre.
En bref:
La saga de Princesse Sara continue avec la même
quantité qu’elle a commencé: une histoire dense qui évolue pour tous les
personnages, principaux ou secondaires, connus ou inconnus, le tout dans des
dessins graphiques et très colorisés.
Autour du livre:
- Tome 1: Pour une mine de diamants (<— chronique à retrouver ici)
- Tome 3: Mystérieuses héritières
- Tome 4: Une petite princesse!
- Livre emprunté à la bibliothèque
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