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mercredi 18 novembre 2020

L'illusion (Maxime Chattam)





Nationalité de l’auteur: Française 
Editions Albin Michel (28 Octobre 2020) 
464 pages
ISBN-13: 978-2226319500
Genre: Thriller
Lu le: 1er Novembre 2020
Ma note: 15/20 




Résumé/4ème de couverture:

Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l'été.

Ne reste qu'une douzaine de saisonniers au milieu de bâtiments déserts. Hugo vient à peine d'arriver, mais déjà, quelque chose l'inquiète. Ce sentiment d'être épié, ces "visions" qui le hantent, cette disparition soudaine...

Quels secrets terrifiants se cachent derrière ces murs?
Hugo va devoir affronter ses peurs et ses cauchemars jusqu'à douter de sa raison...

Bienvenue à Val Quarios, une "jolie petite station familiale" ou la mort rôde avec la gourmandise d'une tempête d'été.

Un thriller haletant et effrayant, au dénouement vertigineux.

Mon avis:

            Après ma très agréable lecture de "Le signal" qui m'avait procuré tous les frissons que je souhaitais et dont j'ai envie de relire à chaque fois que je repense à ce livre, je ne pouvais pas passer à côté de la dernière parution de l'auteur dans le catalogue de Albin Michel. "L'illusion" est fut une avec ce livre puisque, malgré un côté addictif incontestable et l'ambiance terriblement bien maîtrisée, on retrouve de nombreuses longueurs dans ce huit clos montagnard et glacial ainsi qu'un manque de profondeur dans les personnages et dans l'histoire.

Points de vue/Critiques:

        Puisqu'il a été lu très rapidement, en moins de 48 heures, ce roman semble partir sur de bons rails. Même si ce fut une déception pour plusieurs points, développés par la suite, on ne peut que constater que c'est un vrai page-turner. Et cela est dû à l'ambiance installée et qui est le point fort de ce roman. Dés les premières pages du récit, on est plongé dans l'immensité froide et glaciale de la montagne, mais qui n'est pas à prendre stricto sensu puisque Maxime Chattam a choisit de placer son histoire durant la basse saison, quand la foule est partie, durant l'été... pour mieux créer une ambiance oppressante de huit-clos où seules quelques personnes sont présentes dans un immense complexe, au coeur d'un massif et seulement entourées par les montagnes. La sensation d'étouffement et d'oppression est donc très bien retranscrite et bien présente tout le long de la lecture!

           Même si l'ambiance du roman est irréprochable, cela ne fait pas tout dans un récit: il y a l'histoire (et les personnages) en elle-même. Or, les deux manquent cruellement de profondeur. En effet, on a plutôt l'impression que l'auteur a tout misé sur l'atmosphère et qu'ainsi, l'histoire en pâtit. On notera par exemple les très nombreuses descriptions du chemin emprunté par certains personnages dans le complexe du Val Quarios: il prend à gauche, puis longe le couloir jusqu'au croisement où il va à droite etc... Ces détails entrent trop dans la précision, ce qui donne des longueurs à répétitions. Et lorsque l'on découvre le fin mot de toute cette supercherie illusoire, il n'y pas grand chose de véritablement surprenant, mais plutôt des explications assez classiques et sans risques. Concernant les personnages, sans être clichés ou antipathiques, il n'y a rien non plus qui les rendent attachants ou intéressantes. Une certaine neutralité émane finalement d'eux.

En bref:

     Le dernier roman de Maxime Chattam porte plutôt bien son nom puisque le spectacle est au rendez-vous et que l'on nous joue un tour de prestidigitation pour mieux nous avoir sans pour autant nous en mettre plein la vue. En effet, l'ambiance développée dans le roman est remarquable et c'est ce que l'on retient le plus: un huit clos montagnard et glacial. Avec cette atmosphère terriblement bien maîtrisée, il y a un côté addictif incontestable. Mais force est de constater que l'histoire et les personnages manquent cruellement de profondeur. Ces derniers sont finalement bien fades et l'histoire possède bien trop de longueurs, de répétitions et de détails pour arriver à des explications peu surprenantes et classiques. L'évasion est garantie, on navigue en eaux troubles, mais les moyens mis en oeuvre et la finalité sont décevants.

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