Résumé/4ème de couverture:
Entre
son métier de médecin urgentiste, ses histoires d'amour qui tombent à l'eau,
son père qui la terrorise, Anna n'a plus le temps de penser à elle. Alors
quand, par hasard, elle tombe sur ce panneau : Stage de psychothérapie
intégrative. Thème de la semaine : courageux. L'être, le devenir ? elle se dit
qu'il n'est peut-être pas trop tard pour reprendre sa vie en main. Mieux vaut
sombrer dans l'ésotérisme que dans la dépression ! Et si, pour vous aussi, ce
genre de thérapie c'était... le
début des haricots ?
Mon avis:
Je ne connaissais pas du tout ce
livre, cette autrice et cette couverture, mais au détour d’une librairie, entre
son titre façon jeu de mots et son résumé de 4ème de couverture qui
promettaient tout deux de passer un agréable moment de chick-lit ponctué d’humour,
je n’ai pas résisté à découvrir ce livre. Et « Le début des
haricots » a parfaitement rempli son rôle puisque l’histoire passe du
triste au drôle, en passant par le touchant et sa petite pointe de morale qui
prône le courage.
Points de vue/Critiques:
« Le début des haricots » c’est
typiquement le genre d’histoire où certaines choses sont assez prévisibles et
où il se passe des péripéties dignes des
séries que l’on ne retrouve heureusement pas dans la vie de tous les jours,
mais le fait que l’on ne met pas vraiment un pied dans la réalité, on le sait
très bien en entamant ce genre de lecture, c’est ce que l’on cherche et cela ne
gâche en rien le livre!
Anna est une urgentiste trentenaire que j’ai aimé suivre mais que j’aurai voulu
secouer à plusieurs reprises. En effet, c’est une femme très consciencieuse qui passe sa vie à davantage s’occuper
des autres que d’elle-même. Du coup, sa
gentillesse a tendance à la desservir parfois et elle se laisse marcher sur
les pieds, notamment lorsqu’on la découvre avec son père. Mais cela est un bon
point de départ pour mieux comprendre comment elle va arriver à faire ce stage
pour devenir courageuse. Car qui ne s’est jamais retrouver dans cette situation
où tout ce qu’on aurait souhaité dire à une personne au moment opportun
n’arrive pas et que tout cela vient plus tard, mais trop tard…? C’est donc à
travers un stage avec de simples
exercices et des personnes avenantes sans jugements, mais surtout en
prenant tout simplement du temps pour elle, qu’Anna va apprendre à être
courageuse et oser s’affirmer.
Du fait du métier de médecin urgentiste, on retrouve pas mal de vocabulaire ancré dans le domaine médical. Si cela est totalement justifié lorsque l’on suit Anna avant le début de sa thérapie, les termes propres à la médecine qui sont distillés avec parcimonie durant le stage de psychothérapie intégrative sont beaucoup moins adéquats dans cette situation et ils font penser à un sentiment de supériorité malvenu puisque ce n’est pas ce qui véhiculé. Pour les profanes d’un tel milieu, retrouver et connaître par exemple le nom scientifique de la morve, avant de qualifier celle-ci par son nom courant de tous les jours, peut certes apporter un brin d’humour et coller avec la personnalité scolaire et professionnelle de Anna, mais le terme tranche avec la dynamique du récit.
En
bref:
Qui n’a pas rêver de s’exprimer correctement et courageusement, au bon moment avec les bons mots, face à quelqu’un? Anna, une jeune urgentiste consciencieuse et professionnelle, qui fait tout pour être gentille et ne pas faire de vagues nul part, va se retrouver dans un stage thérapeutique pour apprendre à être courageuse. A travers des exercices faciles et des rencontres simples et chaleureuses, la jeune femme va vivre une sorte de cataclysme salvateur. Il y a donc sûrement des petites choses utiles à retirer de cette histoire qui nous entraîne de péripéties en moments plus prévisibles mais toujours humour et plaisir qui ne gâche en rien la lecture de cette chouette histoire (dans laquelle nous apprendrons au passage un peu de vocabulaire scientifique et médical assez drôle sur des choses très courantes)!
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