Titre original: Le
Assaggiatrici
Traduction: Dominique Vittoz
Nationalité de l’auteur: Italienne
Editions Le Livre de Poche (25 Mars 2020)
numéro 35821
384 pages
ISBN-10: 2253262234
ISBN-13: 978-2253262237
Genre: Historique
Lu le: 6 Juillet 2020
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale,
terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des
goûteuses. Parmi elles, Rosa.
Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche,
Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière.
Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire :
considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à
l'hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique
qu'autoritaire.
Pourtant, la
réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois
vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.
Mon avis:
J’avais repéré ce titre lors de sa
parution grand format et la parution poche m’a amené de plus en plus sur le
chemin du craquage. J’ai vraiment failli l’acheter et heureusement que je ne
l’ai pas fait puisque quelques semaines plus tard, je recevais le livre, étant
donné qu’il faisait par ti de la sélection du mois de juillet dans le cadre du
prix des lecteurs Livre de Poche 2020. C’est donc la première lecture du mois
que j’ai effectué, avide de découvrir cette histoire, basée sur une histoire craie,
même si j’étais étonnée (et un peu réfractaire) de constater que le livre était
pas très bien noté sur Livraddict.
Points de vue/Critiques:
Avide des romans traitant de la
Seconde Guerre Mondiale, ce sujet, véridique, des goûteuses, ces femmes qui goûtaient
les plats destinés à Hitler, avant qu’il ne les mange pour éviter tout risque
de l’empoisonner et de le voir mourir, m’intéressait grandement.
Malheureusement, ce côté historique est bien trop léger et assez mal traité et
exploité. On apprend pas grand chose sur le sujet.
En effet,
c’est le côté romancé qui prend le pas sur ce côté historique, pourtant mis en
avant dans le titre et le résumé. Et dans l’histoire romancée, on retrouve en
plus de nombreuses longueurs et des éléments ponctuels de l’histoire qui sont
traité durant un temps mais que l’on ne retrouve pas ensuite. On se demande
alors qu’elle est leur utilité à part nous faire perdre du temps et de
l’intérêt.
Il n’y a que
les 100 dernière pages qui se sont révélées être plus prenantes et qui ont même
su me surprendre.
Et on ne
retrouve pas une meilleure qualité sur la plume de l’autrice. C’est tout
simplement très mal écrit (ou est-ce la traduction?) avec des choses un peu
brouillon et des digressions qui nous font perdre le fil de l’histoire. Et de
manière générale, le style est en plus assez insipide, ce qui renforce le côté
fade et sans saveur de cette histoire des goûteuses…
En bref:
« Le
goûteuses d’Hitler » nous promet un sujet historique très intéressant et
sûrement très mal connu, celui de ces femmes au service d’Hitler, qui goûtaient
les plats avant lui, afin qu’il ne soit pas empoisonné… Malheureusement, on
peut dire que ce livre possède un titre usurpé. En effet, nous avons plutôt
affaire à une histoire très romancée plutôt qu’une histoire historique. De
plus, on a de multiples longueurs, des digressions, le tout assez mal écrit et
porté par un style très insipide et fade. Bref, avec un sujet au départ très
intéressant mais très mal exploité, nous avons finalement un livre sans saveur…
Autour du livre:
Fait parti de
la sélection du mois de Juillet pour le Prix des Lecteurs Livre de Poche 2020
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