Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pygmalion (23 Octobre 2019)
186 pages
ISBN-10: 2756430412
ISBN-13: 978-2756430416
Genre: Contemporain
Lu le: 30 Octobre 2019
Ma
note: 13/20
Résumé/4ème de couverture:
Cyril,
jeune interne en réanimation néonatale à l'Hôpital Necker, se rend en Bretagne
pour l'enterrement de sa mère, Elsa. Une femme différente, solitaire et
éthérée, autrefois mise au ban de son village paimpolais pour d'obscures
raisons. Avec son amie d'enfance, il trouve des cahiers ayant appartenu à la
défunte et découvre que pendant des années, sa mère a tenu un étrange journal.
Elle a pris la plume à la place de son fils, s'immisçant dans son esprit et
relatant sa vie comme si c'était la sienne. Cette mère qu'il connaissait si
peu... Qui était donc Elsa en définitive ? Une criminelle ? Une sorcière ?
Cyril décide de partir à la recherche d'un passé ancré dans une Bretagne
colorée, authentique et sauvage, où le silence pèse, la souffrance se tait et
la rumeur villageoise gronde.
Mon avis:
Je remercie les éditions Pygmalion pour la prise de contact et pour m'avoir proposé et envoyé le
nouveau livre de Muriel Lecou Sauvaire, que je ne connaissais pas du
tout, mais dont le résumé de « l'homme indigo » m'a rapidement
convaincue, d'autant plus en sachant que l'histoire est inspirée de
faits réels. Ce fut une bonne lecture même si globalement j'en
attendait beaucoup plus, en terme de profondeur et de mystères.
Points de vue/Critiques:
Un jeune homme qui découvre un
nouveau visage de sa mère, à la mort de celle-ci, par le biais de secrets de
famille et de journaux intimes, en sachant que la maman pourrait même être
soupçonné de sorcellerie, sont autant d’éléments prometteurs suffisamment
nombreux et mystérieux pour en faire une histoire profonde, marquante et
entraînante. Et encore plus lorsque l'on sait que cette histoire est inspirée
de faits réels. Si j'ai entamé cette lecture comme si j'étais en haut d'une
côté pour faire le parallèle, j'ai peu à peu descendue cette côté au fil de ma
lecture. En effet, alors que tout est prometteur, on se retrouve dans une
histoire finalement assez plate, dont les éléments ne sont pas assez
exploités et qui ne sont pas du tout mystérieux ou surprenants au final.
Dommage que chaque filon ne soit pas assez travaillé en profondeur, que l'on
aille pas suffisamment au fond des choses : les journaux d'Elsa sont
superficiels et restent seulement un moyen de faire parler la défunte, la
relation entre Cyril et sa mère est difficilement compréhensible et l'on ne
connaît pas vraiment le sentiment de Cyril suite à la découverte du secret
d'Elsa, et les avis divergents des voisins envers Elsa sont tellement
contradictoires et catégoriques que l'on aimerait avoir plus d'explications. De
plus, j'ai été déçue par ce fameux secret que détenait Elsa, qui non
seulement ne m'a pas surprise mais qui surtout me laisse avec beaucoup
d'interrogations, non sur les faits, mais sur les causes et sur les
conséquences. Pour ce qui est des causes, l'autrice a tenté d'y répondre en
abordant durant quelques instants les causes génétiques, mais au delà du
psychisme d'Elsa et son mari étant au courant, on se pose la question de leur
passivité et de leur inaction face à cette tragédie qui se répète. Quand aux
conséquences, la psychologie d'Elsa est plutôt bien abordée et est l’élément
qui m'a convaincu. Cela explique beaucoup de choses par rapport à son
comportement général et à son attitude face à Cyril, même si encore une fois,
on aurait pu aller plus au fond des choses et nommer et expliquer clairement
son syndrome.
En bref:
Beaucoup d’éléments étaient
prometteurs dans ce nouveau livre de Muriel Lecou Sauvaire, en sachant qu'il
s'agit en plus d'une histoire inspirée de faits réels. Ce fut une bonne
lecture, mais peut-être que l'autrice est trop restée sur la véracité des
faits, car pour moi, il manque beaucoup de profondeur et d'explications à tout.
Le fameux secret d'Elsa n'est pas très surprenant et on ne va pas assez au fond
des choses. Au final, on se retrouve frustré car les bases sont présentes et
sont bonnes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire