Titre original: Iris Grace
Traduction: Alice
Delarbre
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Presses de la Cité (23 Mars 2017)
360 pages
ISBN-10: 2258137454
ISBN-13: 978-2258137455
Genre: Psychologie, Témoignage
Lu le: 13 Avril 2017
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Iris Grace est
différente. Depuis sa naissance, enfermée dans son monde, elle ne
s'exprime
qu'avec ses
pinceaux. Jusqu'au jour où un chaton entre dans sa vie... Aujourd'hui, cette
petite fille autiste communique. Son talent artistique est impressionnant. Son
histoire a conquis le monde entier.
L’histoire :
À tous égards, la petite Iris Grace est
extraordinaire. Extraordinaire, son regard intense bordé de longs cils.
Extraordinaire, l'attention qu'elle porte à la rugosité d'une étoffe, aux
lignes de la souche d'un arbre, aux sons d'un instrument. Extraordinaires, sa
maîtrise des couleurs et les toiles à la beauté déconcertante – gouttes de
pluie sur une mer de vert, forêt de traits, explosion de rouges, d'ocres, de
bleus – qu'elle peint au fond de son jardin au coeur des Midlands.
Extraordinaire surtout, l'amitié qu'elle a liée avec Thula, un chaton qui l'a
libérée de son silence.
Car Iris Grace est atteinte d'autisme. Le bain,
le coucher, l'habillage, tous ces moments qui font la joie des jeunes parents
et préparent l'enfant à devenir autonome revêtent une signification différente
pour Arabella et son époux. Nulle sortie en ville ne peut être envisagée
sereinement, nul après-midi au square de jeux. Iris Grace est imprévisible.
Mais, un jour, un chat rejoint cette famille
pas comme les autres et en bouleverse l'existence. Entre le chaton amateur de
plongeon et la fillette autrefois effrayée par la baignoire, entre le félin
capable de veiller des heures auprès de son maître et la petite prodige
peignant au milieu des bosquets, l'entente est immédiate. Avec l'animal, Iris
Grace apprend à communiquer, prononce ses premières phrases, s'apaise au moment
du coucher. Et sa maman, émerveillée, raconte.
Enrichi de photographies qui sont autant de
baisers déposés, illustré des tableaux qui ont révélé la fillette au monde
entier, ce récit est une histoire d'amour et de courage, et une formidable
contribution à la réflexion sur la thérapie et le soin à apporter à ceux qui
vivent le monde différemment.
Mon avis…:
En ayant vu ce
livre sur Instagram qui allait sortir, il fallait absolument que je demande aux
éditions Presses de la Cité s’il
voulait bien m’envoyer un service presse
pour un partenariat! Je les remercie donc vivement et chaleureusement pour leur
accord et pour cet envoi.
Hormis ce titre prometteur et révélateur de mon
attrait pour ce genre d’histoires, je ne mettais pas plus pencher sur le
synopsis et le livre en lui-même. J’ai donc été très surprise et à la fois émerveillée
par le format et la mise en page de ce livre. Et cette bonne mise en bouche
s’est poursuivie tout au long de ma lecture qui a été très agréable et dans
laquelle on apprend beaucoup de choses en profondeur.
Points de vue/Critiques:
Avant de
démarrer la lecture, le livre en lui-même est déjà atypique et très beau. Il est très épais et a une forme carrée. Et
puisque les pages sont bien remplies de texte, autant dire que la lecture est
dense. Les pages du récit sont également entrecoupées par les nombreuses peintures d’Iris Grâce ainsi
que des photos de la petite fille et
chaque chapitre se conclue par une sorte de lettre écrite par la maman d’Iris.
A travers son
histoire et celle de sa petite fille, Arabella
Carter-Johnson entraîne le lecteur dans
son intimité et dans sa vie de famille toute entière. Son histoire commence
avec la rencontre avec son mari et la volonté de construire une famille. Avec
l’arrivée d’Iris Grace, sa mère va nous raconter leur premier combat pour faire
diagnostiquer la petite fille et ensuite le combat au quotidien pour faire
ouvrir Iris Grace au monde. Tout au longe du livre, on s’intéresse bien
évidemment à Iris Grace, mais j’ai beaucoup aimé le fait que Arabella nous
raconte aussi tout ce qui se passe autour
de la vie de la petite fille, que se soit les vacances, l’organisation des
fêtes de familles, les loisirs, l’éducation, les crises, les relations
humaines, etc. On entre vraiment dans le côté
intimiste de cette petite famille, mais en aucun un sentiment de voyeurisme
ne se présente puisque tous ces aspects me semble nécessaire pour réellement
bien comprendre tous les impacts de
l’autisme.
D’après le
titre et la couverture du livre, on s’attend donc à ce que la petite fille va
affronter ses symptômes autistiques grâce à un chaton. Et je vais trouver là le seul petit bémol du livre, puisque
premièrement l’arrivée de ce chaton s’effectue assez tardivement dans le livre et que deuxièmement, même si ce
chaton va aider Iris Grace à s’ouvrir au monde, ce n’est pas réellement lui qui
permettra à la petite fille de se dépasser. L’arrivée de ce chaton et donc ce
qu’il apportera à Iris Grace n’est pas donc pas vraiment la centre de l’histoire. En effet, avant que le chat
n’arrive au sein de la famille, Arabella nous montre rapidement qu’Iris Grace
est très attirée, et est très douée, pour tout ce qui est artistique. La musique va dans un premier temps l’aider à se
sociabiliser, mais se sera surtout la peinture qui sera révélatrice. Il n’y a
quoi voir les tableaux qu’elle crée à l’âge de 3 ans seulement pour se rendre
compte de son véritable talent. Une vraie petite Monet en herbe, c’est
magnifique et c’est assez bluffant!!!
L’arrivée du
chaton dans la vie d’Iris Grace va être elle aussi bluffante. Mais je
retiendrais davantage l’attitude et le
comportement de ce chat face à la petite fille plutôt que les bénéfices que
l’animal aura sur elle. Ce chat est un Main
Cooon, considéré comme un chat ayant un caractère facile, notamment avec
les enfants, et qui est très attaché à sa famille. Le félin va alors se prendre
immédiatement d’affection pour Iris Grace, affection qui sera réciproque. Et
j’ai été estomaquée par le comportement
du félin. Il reste assis, tranquille prés de la petite fille à la regarder
peindre, il est emmené en ballades à vélo, fait du bateau pendant les vacances…
Cela doit venir vraiment de la race, puisque l’on a quand même un peu de mal à
croire, sans jamais remettre en doute la véracité de l’histoire, que ce chat ne
répond pas aux instincts « normaux » de chat, tels que la
chasse, la peur, l’isolation, ou le repos.
En bref:
Encore
une très bonne lecture qui met en lumière l’apport et les atouts d’un chat face
à l’autisme d’un enfant. Même si dans ce livre, l’arrivée et les bénéfices de
ce chat ne me semble pas être clairement le focus de l’histoire, on s’étonne et
on s’émerveille de la magnifique relation entre le félin et la petite fille.
Arabella Carter-Johnson nous offre ainsi l’histoire complète de sa famille face
à l’autisme d’Iris Grace, de façon intimiste, ne se limitant pas seulement à
l’arrivée du chaton.
Autour du livre:
- Livre lu en partenariat avec la maison d'édition
Un titre qui me tente énormément !
RépondreSupprimerje te le conseille vraiment, c'est une très BEAU livre c'est plus qu'un "simple" témoignage!
SupprimerQuand je l'ai vu en librairie j'ai tout de suite pensé à toi ;)
RépondreSupprimerSi je le trouve en bibliothèque je l'emprunterais pour voir.
Hahaha tu me connais bien! ;)
SupprimerJ'étais super contente que les éditions Presses de la cité ont accepté ma demande de partenariat, tu penses!