Scénario: Audrey Alwett
Dessins: Nora Moretti
Nationalité des auteurs: Française et
Italienne
Editions Soleil (27 Avril 2011)
Collection Blackberry
48 pages
ISBN-10: 2302017862
ISBN-13: 978-2302017863
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 26 Juin 2016
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Sara a toujours vécu aux Indes,
lorsque son père l'envoie parfaire son éducation en Angleterre dans le
pensionnat sélect de Miss Minchin. Immensément riche, grâce à une fortune bâtie
sur les automates, Sara suscite rapidement amitiés et jalousies. Les haines
s'attisent d'autant plus que Sara a pour elle toutes les qualités d'une
princesse. Jusqu'au jour où son père décide d'investir sa fortune dans une
mystérieuse mine de diamants...
L’histoire:
Sara est une jeune fille qui a passé toute son enfance aux Indes Britanniques. Mais pour pousser
son éducation, son père décide de l’envoyer dans le pensionnat de Miss Minchin. Elle y aura droit à quelques passe-droits. En effet, son père tient sa fortune de son propre grand-père qui
a créé et développé les automates,
ces êtres utilisés par beaucoup dans la vie quotidienne par le biais de
personnages ou d’objets. Sara va se faire de nombreuses amies au pensionnait du fait de sa gentillesse. Mais elle va aussi attisée la jalousie du point de vue des grandes personnes. D’autant plus
lorsqu’il apparaît que son père vient d’investir dans une mine de diamants aux Indes...
Mon avis:
J’ai été attiré par cette bande-dessinée, que je
voyais régulièrement sur Livraddict, de part les dessins de la couverture. On retrouve des dessins simples mais très travaillés, dans le style
« vrais » et « anciens » dessins animés, du style Saylor
Moon, etc… (les plus jeunes ne verront sans doute pas de quoi je
parle…^^). En me renseignant, j’ai appris que l’histoire a été popularisée
par son adaptation animée nipponne dans les années 80. Je lis et chronique
cette saga sans avoir vu ni entendu parlé au préalable de « Princesse
Sarah »...
Il s’agit
clairement d’une bande-dessinée
jeunesse. L’histoire est axée sur des jeunes filles d’une douzaine
d’années, qui est aussi le même public visé. Le scénario est assez simple, mais il m’a quelque peu surprise par certains moments. Il n’y a
pas vraiment d’originalité, mais il y a un petit
quelque chose de mystérieux, un petit « je-ne-sais-quoi » qui
fait que l’histoire peu englobé des adultes, piqués de curiosité.
Points de vue / Critiques:
Les dessins de cette saga sont vraiment beaux. Le trait reste simple, pas de
réalisme ou de jeux d’ombre et de lumière, on reste dans le style mangas
ou vieux dessins animés, mais les dessins sont ultra travaillés.
Associées à
des couleurs riches et flamboyantes,
les illustrations rayonnent. Si l’on s’attarde sur les garde-robes, que ce soit celle de Sara ou des autres
personnages, on remarque tout de suite que c’est très étudié et recherché.
L’histoire n’apporte pas beaucoup
d’originalité, hormis les automates, mais elle m’a apporté quelques surprises. Notamment dans le personnage de Sara. Dés le début, on voit qu’il
s’agit d’une petite fille pourrie gâtée (son père lui offre tout ce qu’elle
demande et même plus que ça, elle obtiens des faveurs dans sa chambre à
l’orphelinat). Mais ma surprise vient du fait que son caractère est tout autre.
On voit que c’est juste une enfant qui ne demande qu’à être avec son père, généreuse, gentille et protectrice.
Elle a un côté doux et humble malgré
le fait que tout le monde vante abusivement son mérité et ses qualités,
notamment en la qualifiant de « princesse ». Elle écrit d’ailleurs
une phrase à son père qui reflète parfaitement son côté mature: « il est étrange de constater que les
gens montent parfois la moindre de vos actions en épingle, alors qu’en fait, il
ne vous aiment pas ».
J’ai également
été surprise par les réactions de toutes les autres petites filles, à la vue de
la richesse, des passe-droits et de l’attention accrue portée à Sara. En effet,
je pense que malheureusement, dans le genre humain vivant dans la réalité, les
autres enfants (en particulier dans un cercle exclusivement féminin) auraient
jalousés Sara et mise à l’écart. Au contraire, ici toutes veulent être son
amie. Monde merveilleux, presque utopique…?
En bref:
Une
bonne bande-dessinée pour les plus jeunes, mais aussi pour les moins jeunes qui
ont notamment connus « Princesse Sarah » à la télévision, en
dessin-animé, grâce au Club Dorothée. Cette adaptation en bande-dessinée nous
offre un beau début de saga, auréolée de magnifiques dessins et colorisations.
Autour du livre:
- la saga compte actuellement 8 tomes: les 4 premiers tomes forment le premier cycle, les autres formant le deuxième cycle.
- adapté du roman « La petite princesse" de Frances Hudgson Burnett
-
Fait parti du Big Challenge Livraddict 2016
- livre emprunté à la bibliothèque
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