Depuis deux semaines, je me suis rendue dans
le quartier des bouquinistes pour des rencontres entre « accrocs aux
livres », donc ma PAL a légèrement augmentée avec :

Ophélie cache des
dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs.
Fiancée de force à l'un des héritiers d'un clan du Pôle, elle quitte à regret
le confort de sa famille. La jeune femme découvre ainsi la cour du Seigneur
Farouk, où intrigues politiques et familiales vont bon train. Loin de susciter
l'unanimité, son entrée dans le monde devient alors l'enjeu d'un complot
mortel.
# 2
« Si c’est un homme » de Primo Levi, Editions Pocket, 315 pages
On
est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste,
on est convaincu d'en savoir au moins autant.
Et,
convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois,
devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore
entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'on prouvé
aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du
menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux
vivants, elle n'est que futilité.
# 3
« Le magicien d’Oz » de Franck Lyman Baum, Editions Pocket, 178 pages
Dorothée
et son jeune chien Toto sont emportés par un cyclone et transportés dans un
pays merveilleux. Seul le grand et puissant magicien d’Oz peut aider la jeune
fille à rentrer chez elle, au Kansas. Mais le chemin est long et semé
d’embûches : accompagnée d’un épouvantail qui se plaint de ne pas avoir de
cerveau, d’un bûcheron en fer-blanc qui dit ne pas avoir de coeur, et d’un lion
qui a peur de manquer de courage, Dorothée se rend dans la cité d’Émeraude…
# 4
« Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll, Editions
Pocket, 126 pages
Par
un jour d’été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d’Oxford,
poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes
d’un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train
d’improviser Alice au pays des merveilles.
Assise
au bord de la rivière, Alice s’ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle
part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N’hésitant pas à le
suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n’est autre
que le royaume de l’enfance. Et voici le chat de Cheshire à l’étrange sourire,
la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse
Tortue et le Valet-Poisson…
Un
siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique,
est resté le nôtre.
# 5
« Les fourmis » de Bernard Werber, Editions Le Livre de Poche,
306 pages
Le temps
que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la
planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un
milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son
langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes
aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il
entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste,
Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa
suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et
fascinant de ces «infraterrestres», au fil d'un thriller unique en son genre,
où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données
scientifiques les plus rigoureuses.
Voici
pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !
# 6
« Marie d’en haut » de Agnès Ledig, Editions Pocket, 320 pages
À
30 ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsque Olivier,
lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de
routine, elle n’hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement
qu’il n’est pas le bienvenu.
Mais
cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C’est grâce à Antoine, son
meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Et
contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la
guerre est déclarée. L’enjeu ? Le coeur de Marie.
# 7
« Anna Madrigal » de Armistead Maupin, Editions Points, 336 pages
Anna Madrigal, la
légende du 28, Barbary Lane, sait qu’elle n’est pas éternelle.
À 93 ans, pour «
s’en aller comme une dame », elle part affronter son passé. La voici de retour
dans le Nevada, là où elle fut Andy, adolescent amoureux du ténébreux Lazko...
Entourée de tous ceux qu’elle aime (Brian, Shawna, Michael et quelques nouveaux
venus), ses aventures vont la conduire jusqu’au Burning Man, un festival
déjanté où tout peut arriver.
Neuvième saison des Chroniques
de San Francisco, Anna Madrigal lève enfin le voile sur ce
personnage emblématique, en un formidable hymne à l’affirmation de soi et à
l’amour sous toutes ses formes
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