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jeudi 18 janvier 2024

Dernier gueuleton avant la fin du monde (Jonas Jonasson)



Titre original : Profeten och idioten

Traduction: Laurence Mennerich 

Nationalité de l’auteur: Suédoise

Éditions Presses de la Cité (5 Octobre 2023)

521 pages

ISBN-10: 2258205174

ISBN-13: 978-2258205178

Genre: Contemporain

Lu le: 9 Décembre 2023

Ma note: 14/20 





Résumé/4ème de couverture:


Rien ne se passe jamais comme prévu. Même pas la fin du monde !


Suède, été 2011. Petra, astrophysicienne autodidacte, a calculé que l'apocalypse surviendrait le 21 septembre, peu après 21 h 20. Un drôle de hasard met la prophétesse de malheur sur la route de Johan – un homme certes un peu long à la détente, mais qui n'a pas son pareil pour régaler ses hôtes – et d'Agnès, une septuagénaire qui a fait fortune sur les réseaux sociaux en tant que " jeune influenceuse ". Bien décidés à profiter du temps qu'il leur reste et à régler ce qui doit l'être, les trois compères entament ensemble un road trip en camping-car, au cours duquel ils croiseront les grands de ce monde...

Que vous soyez collapsologue, amateur de bonne chère ou d'humour décapant, attachez vos ceintures, ça va secouer !

Mon avis:

        Depuis que j'ai découvert l'auteur avec son célèbre "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", je suis fan de Jonas Jonasson et de son esprit toujours loufoque retrouvé dans ses histoires à chaque fois toujours aussi barrées et déjantées. Je ne suis pourtant pas adepte de cet aspect limite absurde, mais l'auteur arrive toujours à m'embarquer dans ces récits. Mais malheureusement, cela ne l'a pas fait avec "Dernier gueuleton avant le fin du monde". J'ai plutôt bien aimé les personnages mais l'histoire est très inégale. On retrouve un texte en dents de scie avec des longueurs et une dernière partie qui ne colle pas du tout à l'ensemble du roman et ce à quoi on s'attend. Les nombreuses considérations géopolitiques dénaturent le but de l'histoire qui font que l'intérêt diminue progressivement au fil des pages. Cet aspect n'était pas nécessaire et illustre l'adage "le mieux est l'ennemi du bien".

Merci aux éditions Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre! 

Points de vue/Critiques:

        Comme le promet le résumé de 4ème de couverture, toute la première moitié du roman nous entraine dans un road-trip en camping-car avec une brochette de personnages aussi truculents que succulents.  C'est en premier lieu, avec Johan que nous faisons connaissance, car ce jeune homme aux facultés intellectuelles limitées mais avec un cœur en or, va voir sa vie chamboulée à cause de son frère qui l'exploite et à cause de ce fameux camping-car. C'est grâce à ce dernier qu'il va rencontrer Petra, une prophétesse amatrice qui souhaite se retirer du monde. Et ce duo improbable, va se transformer avec trio improbable avec l'ajout d'Agnès, une jeune influenceuse de soixante-quinze ans. C'est donc à bord du camping-car, en premier lieu, qu'ils vont se lancer dans une quête internationale afin de régler quelques comptes et de faire quelques actions justes avant que le monde entier subisse sa fin programmée dans 11 jours. Quitte à y passer, autant vivre ses derniers instants avec panache. On assiste alors à un véritable road-trip qui s'effectue selon différentes étapes et missions bien distinctes. Leurs (mes)aventures sont délectables à souhait car entre les situations improbables, parfois grotesques, les rencontres absurdes et les dialogues lunaires et délirants, on ne peut que rire avec cette équipe de bras cassés. Ils sont pétris de bonnes intentions, mais leur logique ne suit souvent pas les entiers battus. Ils se retrouvent alors dans une panoplie de conséquences qui s'ajoutent les unes aux autres, qu'ils n'ont bien sûr pas anticiper mais dont ils arrivent toujours à sortir du fait de leurs idées toujours plus fertiles les unes que les autres, mais pas nécessairement bonnes. Certes, on est continuellement dans l'invraisemblable, l'abracadabrantesque et dans l'absurde, mais c'est le parti pris et l'on sait dans quoi on s'engage ave cet auteur.

        J'ai beaucoup aimé ce road-trip qui nous fait voyager de la Suède à l'Italie, en passant par l'Allemagne, avec un trio de personnages que j'ai beaucoup aimé et que j'aurais même aimé voir approfondir. Car malheureusement, la roman va prendre soudain un drôle de tournure. Un nouveau personnage apparaît avec ses flashbacks qui nous entraine en Russie. Il va s'incruster de manière inattendue dans le récit et va complétement casser le rythme et l'engouement que l'on avait jusque là pour notre trio de personnages loufoques. Je n'ai pas aimé ce retournement de situation qui a fait considérablement baissé mon engouement. Dés lors, on va partir dans des envolées lyriques géopolitiques assez indigestes où notre trio de personnages va perdre de sa splendeur et de sa candeur sur le continent Africain. Cette dernière partie du roman ne cadre pas du tout avec le reste et dessert complétement l'histoire, tout en perdant le lecteur au fil des pages. 

En bref:

        Si je suis une fan des histoires aussi loufoques et absurdes de Jonas Jonasson, alors que je n'en suis normalement pas adepte, je suis malheureusement passée à côté de "Dernier gueuleton avant la fin du monde". Le roman a une très bonne base, annoncée dans le résumé et qui bien exploitée. On part en road-trip à bord d'un camping-car et en compagnie d'un trio de personnages truculents. Leurs différentes missions et étapes ou plutôt leurs (mes)aventures sont délectables à souhait car entre les situations improbables, parfois grotesques, les rencontres absurdes et les dialogues lunaires et délirants, on ne peut que rire avec cette équipe de bras cassés. Ils sont pétris de bonnes intentions, mais leur logique ne suit pas souvent les entiers battus. Mais la dernière partie du roman fait apparaître de manière inattendue un nouveau personnage qui va complétement casser le rythme et l'engouement que l'on avait jusque là pour notre trio de personnages loufoques. Dés lors, on va partir dans des envolées lyriques géopolitiques assez indigestes. Cette dernière partie du roman ne cadre pas du tout avec le reste et dessert complétement l'histoire, tout en perdant le lecteur au fil des pages, dommage...

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