Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le livre de poche (1 Mars 2019)
numéro 35291
285 pages
ISBN-10: 2253073946
ISBN-13: 978-2253073949
Genre: Contemporain
Lu le: 25 Août 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Alexandre,
Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amour, de
blessures, de déceptions et de joies. Quand à l’âge adulte surviennent les
tourments et les difficultés, le poids du quotidien et des responsabilités,
sonne l’heure de faire des choix.
Mais
quand le sort frappe l’un des leurs, que reste-t-il des certitudes ?
Juste un
vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois, comme la
nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.
Découvrez
la bande de copains drôles et attachants qui a fait le succès d’Hier encore,
c’était l’été, et plongez dans une magnifique histoire d’amitié, un
hymne à l’entraide, qui fait la part belle à la vie et à notre humanité.
Mon avis:
Après
le très joli coup de cœur que j’avais eu pour le premier tome « Hier encore, c’était l’été »
(que j’avais regretté de pas l’avoir lu bien avant) et en particulier pour ses
personnages, il me tardait d’être au smep pour pouvoir me jeter sur cette suite
et la découvrir. C’est avec plaisir que l’on retrouve les personnages principaux, Sophie, Alexandre, Marco et Anouk de
façon plus mûre, bien ancrés dans
leur vie d’adulte. Et c’est logiquement avec des hauts et des bas que nous
avons les suivre, ce qui donne un roman
emprunt de vérité et surtout, plein
de vie et d’émotions.
Points de vue/Critiques:
Alors
que dans le premier tome, nous avions suivi toute une poignée de personnages liés par des relations amicales et/ou
familiales, de leur enfance à leur entrée dans l’âge adulte, dans cette suite,
on passe littéralement au stade de la
maturité. On retrouve donc Alexandre
et Sophie, mariés, parents de deux enfants, à qui on peut coller la
doctrine « métro, boulot, dodo » en plus de l’anxiété liée à la
maladie de leur fils ; Marco s’est
installé avec Pénélope et semble prendre le chemin de la stabilité même si ses
envies et sa vie de couple commencer à s’envoler ; Anouk reste égale à elle-même et vit sa vie à Londres. Pour chacun
d’entre eux, le temps de l’insouciance
et de la nonchalance est donc révolu.
Car
si le livre reste dans cet esprit de
feel-good, il suit logiquement la
maturité des personnages. Ainsi, puisque l’âge adulte est aussi synonyme de
gravité et de coups durs, tous les
personnages vont devoir affronter des peurs, des angoisses, des ruptures, des
deuils… De nombreuses douleurs sont
donc évoquées et chacun va réagir à sa manière : fuir, faire face ou se
ressouder. Cette nouvelle facette emprunte d’un mélange de gravité parait tout
à fait normale au vue de l’évolution des
personnages et le respect de cette logique est juste très appréciable
puisque cela donne la crédibilité
nécessaire à une histoire et à des personnages qui nous sont attachants. Mais
si on retrouve de la peine dans cette histoire, il faut aussi préciser que la bonne humeur, la joie et l’optimisme
sont tout de même présents, voire majoritaires !
En bref:
Après le très bon
premier roman « Hier encore, c’était l’été », c’est un réel plaisir
et délice de retrouver Alexandre, Anouk, Marco et Sophie, ces personnages simples
et ordinaires, mais tellement attachants ! Fini le temps de la jeunesse et
de l’insouciance, place maintenant à la maturité de l’âge adulte avec ses hauts
et ses bas. Julie de Lestrange garde sa capacité à décrire la réalité, le
quotidien, bref la vie de Monsieur Tout-le-monde et le fait d’intégrer de la
gravité par ce que vivent et affrontent tous les personnages apportent un grain
de crédibilité et de réalisme supplémentaire et surtout cela reste tout à fait
logique par rapport à leur évolution. Néanmoins, la note fraîche, la bonne
humeur et l’optimisme sont nettement bien présents dans cette histoire, ce qui
donne une lecture merveilleuse synonyme d’ode à la vie.
Autour du livre:
- Tome 1: Hier encore, c’était l’été (<— chronique à retrouver ici)
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