Nationalité de l’auteur: Française
Editions J’ai Lu (28
Février 2018)
numéro 12057
350 pages
ISBN-10: 2290150827
ISBN-13: 978-2290150825
Genre: Historique
Lu le: 26 Mai 2019
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Un
cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre
mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la
liberté en allemand, en yiddish, en français... cela semble inventé ! C'est
pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes
"indésirables" internées par l'Etat français. Leur pacte secret les
lie à Suzanne "la goulue", à Ernesto l'Espagnol ou encore au
commandant Davergne. A Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des
montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour
rire au nez de la barbarie.
Mon avis:
Puisque j’ai prévu d’acheter
« La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose » au
prochain smep, je voulais découvrir la plume de Diane Ducret avant, avec « Les
indésirables » que j’avais acheté au smep de l’année dernière. Même si à
l’issue de cette lecture, je maintiens mon prochain achat, je dois avouer que ni l’histoire ni la plume de l’autrice ne
m’ont convaincue… Le sujet est fort
intéressant et les recherches bibliographiques et historiques pour édifier
cette histoire romancée inspirée de quelques faits réels sont indéniables, mais
est-ce dû au fait de ne pas avoir eu un esprit libéré et de ne pas être dans le
bon mood au moment de cette lecture, ou le fait d’avoir eu un précédent coup de
coeur sur une histoire traitant de la Seconde Guerre Mondiale (« Le lilas ne
refleurit qu’après un hiver rigoureux »), toujours est-il que ça ne l’a
pas fait avec moi.
Points de vue/Critiques:
Dés le début de ma lecture, j’ai eu
beaucoup de mal avec les deux
personnages principaux que sont Lise
et Eva. En effet, non seulement j’ai eu beaucoup de mal à comprendre
qu’elles étaient toutes deux Allemandes, mais en plus je n’arrivais pas à me
les imaginer et à les distinguer l’une de l’autre (j’ai longtemps cru que la
blonde était brune et inversement par exemple). Ceci est un des signes
avant-coureurs de la plume de l’autrice,
à laquelle je n’ai du coup pas du tout adhéré. Car cette difficile distinction
entre les deux héroïnes est renforcée par le fait que lorsqu’on lit un moment
traitant de l’une, on passe instinctivement, sans aucune transition, sans
changer de chapitre ou encore moins de paragraphe, à l’autre… A l’image de ce
changement de personnage tel un interrupteur, j’ai trouvé que Diane Ducret
partait régulièrement dans des
disgressions au fil de son récit, qui justement, vous font perdre le fil,
alors que parfois dire clairement les choses serait appréciable (par exemple,
le résumé de 4ème de couverture nous informe heureusement que Suzanne est la
fameuse « la goulue » puisque cela n’est jamais cité dans le récit)…
Ajoutons à cela quelques petits mots de
langage très soutenus dont vous ne connaissez pas la signification,
parseminés ça et là qui « casse » une authenticité historique et vous
aurez autant d’éléments qui ont fait que je n’ai pas du tout adhéré à la plume
de l’autrice…
Evidement l’histoire en elle-même aurait très bien pu rattraper la plume
mais… elle ne m’a pas captivé plus que cela. En effet, j’ai trouvé qu’elle
avait du mal à se mettre en place, en particulier, la création de ce fameux
cabaret, qui non seulement arrive un peu tard faisant en sorte qu’on a
l’impression de ne pas en avoir profité, mais en plus, il est vrai que
certaines petites choses paraissent faciles étant donné les conditions.
Néanmoins, de
façon générale, l’histoire permet de mettre en lumière une nouvelle facette de la Seconde Guerre Mondiale, assez méconnue, et
qui est très intéressante de connaitre. Entre témoignages et histoire
romancée, Diane Ducret a très bien mixé le tout, en se basant sur des
recherches historiques et bibliographiques impressionnantes.
En bref:
Malgré
des recherches historiques et bibliographiques impressionnants sur un sujet
très intéressant afin d’imaginer cette histoire romancée, je n’ai pas été
convaincue par cette dernière, qui part parfois en disgressions et qui manque
de clarté dans les personnages. Cet aspect est renforcé par la plume de
l’autrice, à laquelle je n’ai pas adhéré non plus puisqu’elle m’a paru trop
soutenue et pas assez authentique avec une histoire qui s’y prête et qui le
mérite. Histoire et plume ne sont donc pas sur la même onde. Mais si je n’ai
pas été personnellement convaincue par ce livre, je le recommande pour
connaître ce pan de l’Occupation et faire connaissances avec ces femmes
indésirables!
Oh, ça me donne pas super envie tout ça...
RépondreSupprimerJe vais passer mon tour car je ne pense pas que cette lecture me séduirait.
Mais merci pour la découverte !
Oui à voir, j'ai pas envie non plus de ne pas conseiller ce livre qui a trouvé de nombreux lecteurs enthousiastes!
Supprimer