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dimanche 12 mai 2019

Les vieux fourneaux, tome 5: bon pour l'asile




Scénario: Wilfrid Lupano
Illustrations: Paul Cauuet
Nationalité des auteurs: Française
Editions Dargaud (9 Novembre 2018)
56 pages
ISBN-10: 2505071411
ISBN-13: 978-2505071419
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 1er Mai 2019
Ma note: 16/20




L’histoire:

Retour à Paris pour Antoine, Mimile et Juliette. Le plan est simple : ramener Juliette auprès de sa mère, puis filer au Stade de France pour assister au match de rugby France-Australie. C'est du moins ce qui est prévu... Mais, désireuse de voir son père et son grand-père se rabibocher, Sophie les oblige à s'occuper ensemble de Juliette jusqu'au lendemain. Mimile ne peut donc compter que sur Pierrot pour l'accompagner au match. Or, Pierrot l'anarchiste mène un nouveau combat : il s'est engagé en faveur des migrants. Alors vous pensez bien qu'assister à un match opposant la France, qui refuse d'accueillir les migrants, à l'Australie, qui ne pense qu'à les entasser dans des camps, bafouant ainsi les droits de l'homme, c'est hors de question ! Mimile n'a plus pour seule compagnie que ses désillusions... Et si lui aussi était bon pour l'asile ?

Mon avis:

            « Les vieux fourneaux » reviennent, avec grand plaisir et beaucoup d’impatience, sur le devant de la scène. Ce cinquième tome est le moins bon pour moi. En effet, Wilfrid Lupano manie cette fois-ci davantage le registre de la tendresse que celui de l’humour brut, dont on a été habitué dés le début de la saga. Néanmoins, le scénariste garde sa touche de modernité puisqu’il aborde comme à son accoutumée des sujets autant de fond que d’actualité, avec des thèmes qui agitent notre société actuelle. Et ici, on retrouve la question des réfugiés et la difficile question de leur accueil. Et ce n’est pas que la France qui ciblée avec les rochers mis sous les ponts afin d’empêcher l’installation de smillants, c’est aussi des pays tels que l’Australie qui parque les migrants dans une prison à ciel ouvert sur l’île de Nauru, transformée et prévue uniquement à cet effet.  

En bref:

            Avec ce cinquième tome, de nombreux virages ont été pris. L’humour mordant, franc, incisif et caractéristique de la série que l’on retrouvait depuis son début est moins présent au profit de la tendresse et de l’émotion qui font davantage leur apparition. De plus, ce dont nous ne voulons pas nous attendre mais qui est pourtant inévitable avec des personages principaux nonagénaires, s’est produit à l’issu de ce nouveau scénario. Un (bon) rappel à l’ordre pour nous dire qu’ils ne sont malheureusement pas éternels… 

Autour du livre:

  • Livre emprunté à la bibliothèque

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