Scénario: Lou Lubie
Illustrations: Manon
Desveaux
Nationalité des auteurs: Française
Editions Marabout (9 Janvier 2019)
Collection Marabulles
192 pages
ISBN-10: 2501133048
ISBN-13: 978-2501133043
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 29 Mars 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture :
Deux filles que tout opposent,
prennent contact sur internet pour ensuite faire connaissance dans la « vraie
vie ». Elles seront submergées par des sentiments troublants. Coline, 22 ans
vit en France et souffre de troubles anxieux qui l'ont isolée du monde.
Hébergée à la campagne chez ses grands-parents, elle rêve de devenir
illustratrice. Ses recherches d'inspiration la conduisent à contacter Marley,
une photographe installée à Montréal. De son côté, Marley, 28 ans vit au Québec
a abandonné sa passion pour la photo pour se laisser porter par sa vie
montréalaise trépidante. Elle a un job alimentaire, un amoureux québécois et un
quotidien rythmé par des sorties. Les messages de Coline vont réveiller en elle
un réel besoin d'authenticité. Coline et Marley vont tisser un lien capable de
surmonter la distance et le décalage horaire et qui se révèlera de plus en plus
dense jusqu'à la rencontre en France...
Mon avis:
En
attendant de découvrir avec grande impatience « Goupil ou face » de Lou Lubie, je découvre son dernier
opus écrit à quatre mains aux côtés de Manon Desveaux. J’ai beaucoup aimé cette
bande-dessinée qui m’a davantage plu en ce qui concerne sa construction que par
son histoire en elle-même qui s’inscrit plutôt dans la contemplation que dans
la découverte et la surprise.
Points de vue - Critiques:
Comment
suivre et construire une histoire autour de deux personnages, que l’on doit
découvrir, qui vivent à des milliers de kilomètres l’un de l’autre et qui
n’échange que grâce à Internet ou au téléphone ? Les autrice Lou Lubie et
Manon Desveaux ont trouvé un super façon de faire : sur les pages de
gauche, elles ont croqué, en noir et blanc, la vie de Coline, la dessinatrice
vivant dans la campagne française ; et à gauche, on retrouve aux mêmes
moments, avec plusieurs heures de décalage, la vie de Marley, photographe à
Montréal. J’ai vraiment adoré cette construction qui nous permet de voir le
film simultané de deux vies, avec cette impression de ne rien loupé dans la vie
de chacune des jeunes femmes.
Si c’est plutôt
la construction de cette bande-dessinée que je retiens le plus, c’est parce que
l’histoire ne m’a pas autant embarquée que je l’aurais souhaité. Il n’y a rien
à redire sur l’histoire en elle-même qui m’a entrainé, que j’ai aimé suivre
avec ces deux jeunes femmes que l’on prend plaisir à découvrir, chacune étant
bien distincte de l’autre. Néanmoins, le truc, c’est que l’on suit leur
histoire avec plaisir, mais surtout avec contemplation. On se laisse porter et
c’est tout. On a pas de d’émotions fortes mais surtout pas de surprise
puisqu’avec le résumé et en particulier avec la couverture, on sait dés le
début comment va évoluer la relation entre Coline et Marley, dommage de nous
donner la « solution » avant de commencer à lire…
En bref:
« La fille dans l’écran »
est une très belle découverte, dont je retiendrais personnellement plutôt la
fabuleuse construction : d’un côté la vie de Coline en France et de
l’autre côté, la vie de Marley, à Montéal, au même moment…mais avec plusieurs
heures de décalage ! L’histoire de cette rencontre fortuite entre les deux
jeunes femmes est très plaisante à suivre, tel un film, mais le manque
d’émotions fortes et surtout le manque de surprise dû à l’aboutissant de
l’histoire dévoilé par la couverture font en sorte d’avoir une histoire assez
contemplative et linéaire.
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