Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (4 Octobre 2017)
numéro 34659
410 pages
ISBN-10: 2253071161
ISBN-13: 978-2253071167
Genre: Contemporain
Lu le: 12 Juillet 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Justine, vingt et un ans, vit chez
ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents
respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une
maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment
Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se
lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente,
Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un
mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une
terrible révélation.
À la fois
drôle et mélancolique, un roman d'amours passées, présentes, inavouées...
éblouissantes.
Mon avis:
C’est notamment avec son dernier opus « Changer l’eau des fleurs » qui est un vrai succès et
qui est plébiscité par tout le monde, que je me suis intéressée de plus prés à
Valérie Perrin, une bonne raison pour aller la voir à Saint-Maur en poche et me
procurer « Les oubliés du dimanche ». La couverture et le synopsis de
ce livre n’étaient pas sans me rappeler Agnès Ledig, ce qui est plutôt un bon
point déjà de gagner !
A travers cette histoire, l’autrice aborde de manière simple et touchante de très nombreux thèmes et en seulement
à peine 400 pages, nous avons l’impression d’avoir passer énormément de temps
auprès des personnages. L’histoire est donc riche et dense, tout en gardant cette simplicité accessible à tous,
néanmoins, je dois reconnaitre que la petite pointe de déception était présente
à la fin de ma lecture, par rapport au final que j’attendais beaucoup plus
surprenant et abouti.
Points de vue/Critiques:
Dans « Les oubliés du
dimanche », nous suivons deux histoires en une : tout d’abord il
y a Justine, une jeune femme de 21 ans qui a une vie de famille un peu
particulière et que nous découvrirons tout au long du livre et qui travaille
dans une maison de retraire. Et par son travail et les histoires que lui
raconte les pensionnaires de la maison de retraite (ces fameux « oubliés
du dimanche »), Justine va nous retranscrire l’histoire de Hélène, où
comment sa vie a changé depuis sa rencontre avec Lucien en 1933.
Nous suivons donc deux
histoires en alternance, qui sont différentes mais qui ont tout de même ce
point commun, celle des personnes âgées,
en plus de ce lien qu’est Justine. Chacune de ses histoires qui peuvent
paraître au premier abord assez communes et banales, tiennent tout de même en
haleine le lecteur puisqu’elles regorgent de mystères, de secrets et de
non-dits. Et parce que le mystère reste entier très longtemps, je m’attendais
vraiment à quelque chose de surprenant et d’explosif concernant la vérité,
notamment pour ce qui concerne la vie présente et passée de Justine. Et c’est
de cela qu’est venue ma déception, puisqu’au final, le nuage de brouillard obscurcissant
le passé de Justine se dévoile peu à peu, sans réelle et grande explication et
encore moins sans surprise ni flamboyance. Je m’attendais tellement à quelque
chose d’énorme et qui allait nous péter à la figure que j’en suis restée un peu
pantoise.
Ce sentiment final s’entache en rien du tout ce très beau livre,
qui nous emporte dans des histoires, des
familles, des époques et des personnalités. Le tout est très bien construit
donnant cette impression d’avoir assisté à un tournage de film. Il faut dire aussi que Justine et Hélène sont touchantes et attachantes. Justine est en
apparence très jeune mais elle a l’âme prématurément vieillie par son quotidien
et Hélène est une vieille dame assagie qui a trouver beaucoup d’apaisement et
de sérénité par rapport à tout ce qu’elle a vécu dans son passé. Toutes les
deux m’ont semblé être le reflet l’une de l’autre : ce « duo »
fonctionne parfaitement.
En bref:
Avec « Les oubliés du
dimanche », Valérie Perrin nous offre une très belle histoire, simple et
touchante, qui est très bien construite et qui nous confère un beau sentiment
de nostalgie à la lecture. L’histoire et les destins parallèles des deux
personnages, Justine et Hélène, sont une belle ode aux personnes
« âgés » dans différents sens du terme, une belle liaison entre
générations. Une petite déception personnelle est tout de même présente par
rapport au final dont j’étais persuadé qu’il serait plus époustouflant et
surprenant.
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