Titre original: Into
the forest
Traduction: Josette
Chicheportiche
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Gallmeister (3
Janvier 2017)
Collection Nature Writing
304 pages (en imprimé); 235 pages (en ePuB)
ISBN-10: 2351781422
ISBN-13: 978-2351781425
Genre: Contemporain
Lu le: 24 Janvier 2018
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Rien
n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé,
plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus.
Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans,
vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand
la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent
seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs
passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir
apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui
les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc
littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux
jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Mon avis:
Premier livre lu dans le cadre du prix Cézam Ile-de-France 2018, je
commence vraiment à sortir de ma zone de confort. Outre ce changement de genre
qui était l’objectif et qui n’est en rien un inconvénient, « Dans la
foret » m’a en revanche fait ressentir un très étrange et mauvais sentiment: un sentiment de malaise. Malgré quelque bons points que j’ai pu mettre
en lumière et qui feront de cette histoire un très bon livre pour ceux que cela
touchera (et je pense qu’ils peuvent être nombreux), j’espère pour ma part
oublier rapidement ce livre, même s’il me reste gravé en mémoire depuis sa
lecture. Bon ou mauvais point?
Points de vue/Critiques:
Dés le début du livre, et en voyant
que jamais nous aurons cette information dans l’histoire, j’ai eu un grave problème de temporalité. En
effet, nous savons que l’histoire se passe dans la campagne américaine et que
la civilisation s’effondre petit à petit: plus d’électricité, les maladies se
propagent, les gens fuient, etc… Néanmoins, à aucun moment nous ne savons à
quoi cela est dû!!!! Guerre? Evolution? Faillité générale? Invasion
extra-terrestre? Du coup, je suis partie dans l’idée, très incertaine, que cela
se passait durant la Seconde Guerre Mondiale (ce qui m’a paru le plus logique).
Mais à chaque fois que cette idée germée, de nombreux indices nous affirmaient
que l’histoire se passe à notre époque actuelle avec Internet, les bibliothèques,
les vêtements, les habitudes alimentaires etc…
En sachant
donc que l’histoire se déroule à notre époque, voir la vie de Nell et d’Eva
basculait peu à peu et de façon très marquée vers un mode de vie plutôt typique
de celle de « La petite maison de la prairie » est totalement déconcertant et hallucinant!
Entre se chauffer, devoir faire un potager et la cueillette seuls moyens de
s’alimenter, faire des réserves de conserves et de bocaux tout en triant le
reste de farine des vers ou encore se soigner par le biais des plantes, on se
croirait vraiment revenus au 19ème siècle.
J’ai beaucoup
aimé la relation fraternelle entre
les deux soeurs. Néanmoins, au moment même si je me fais cette réflexion, cette
relation prend une nouvelle tournure par une seule phrase, un seul acte. Ce
dernier m’a profondément choquée et dégoutée de ces deux soeurs. Et surtout, je
ne comprends pas pourquoi avoir mis cela, alors que rien ne laissait le
présager et que l’on ne revient pas dessus par la suite, n’ayant aucune conséquence
pour Eva et Nell.
De plus, que
se soit l’une ou l’autre, je n’ai parfois pas du tout compris leurs action ou
leurs décisions.
Toutes ces
choses qui m’ont profondément dérangée sont renforcée par les côtes positifs du
livre à savoir la superbe plume de l’auteure ainsi que le côté très immersif de
l’histoire, le tout faisant en sorte qu’il est difficile d’abandonner sa
lecture, même en ayant ce sentiment de malaise!
En bref:
Voici
un roman qui en plus de me faire sortir de ma zone de confort, m’offre
malheureusement un très mauvais sentiment de malaise. J’ai aimé le côté
nature-writing avec la superbe plume de l’auteure qui distille une formidable
côté immersif à l’histoire, néanmoins le côté science-fiction
post-apocalyptique m’a totalement dérouté et dérangé.
Autour du livre :
- Fait parti de la sélection Roman pour le prix Cézam Ile-de-France 2018
- Livre lu en numérique
J'en garde un bon souvenir !
RépondreSupprimerOui il est vrai que la majorité des lecteurs de ce lire ont beaucoup aimé, et je peux le comprendre!
SupprimerUn roman que j'ai très envie de lire pour sortir également de ma zone de confort, mais je vais attendre sa sortie poche ^^
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'il y aura vraiment une sortie "poche" puisque cela vient de Gallmeister, et que leur format est déjà "semi-poche"...
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