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jeudi 1 février 2018

Dans la forêt (Jean Hegland)



Titre original: Into the forest
Traduction: Josette Chicheportiche
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Gallmeister (3 Janvier 2017)
Collection Nature Writing
304 pages (en imprimé); 235 pages (en ePuB)
ISBN-10: 2351781422
ISBN-13: 978-2351781425
Genre: Contemporain
Lu le: 24 Janvier 2018
Ma note: 14/20



Résumé/4ème de couverture:

Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

Mon avis:

            Premier livre lu dans le cadre du prix Cézam Ile-de-France 2018, je commence vraiment à sortir de ma zone de confort. Outre ce changement de genre qui était l’objectif et qui n’est en rien un inconvénient, « Dans la foret » m’a en revanche fait ressentir un très étrange et mauvais sentiment: un sentiment de malaise. Malgré quelque bons points que j’ai pu mettre en lumière et qui feront de cette histoire un très bon livre pour ceux que cela touchera (et je pense qu’ils peuvent être nombreux), j’espère pour ma part oublier rapidement ce livre, même s’il me reste gravé en mémoire depuis sa lecture. Bon ou mauvais point?

Points de vue/Critiques:

            Dés le début du livre, et en voyant que jamais nous aurons cette information dans l’histoire, j’ai eu un grave problème de temporalité. En effet, nous savons que l’histoire se passe dans la campagne américaine et que la civilisation s’effondre petit à petit: plus d’électricité, les maladies se propagent, les gens fuient, etc… Néanmoins, à aucun moment nous ne savons à quoi cela est dû!!!! Guerre? Evolution? Faillité générale? Invasion extra-terrestre? Du coup, je suis partie dans l’idée, très incertaine, que cela se passait durant la Seconde Guerre Mondiale (ce qui m’a paru le plus logique). Mais à chaque fois que cette idée germée, de nombreux indices nous affirmaient que l’histoire se passe à notre époque actuelle avec Internet, les bibliothèques, les vêtements, les habitudes alimentaires etc… 

En sachant donc que l’histoire se déroule à notre époque, voir la vie de Nell et d’Eva basculait peu à peu et de façon très marquée vers un mode de vie plutôt typique de celle de « La petite maison de la prairie » est totalement déconcertant et hallucinant! Entre se chauffer, devoir faire un potager et la cueillette seuls moyens de s’alimenter, faire des réserves de conserves et de bocaux tout en triant le reste de farine des vers ou encore se soigner par le biais des plantes, on se croirait vraiment revenus au 19ème siècle. 

J’ai beaucoup aimé la relation fraternelle entre les deux soeurs. Néanmoins, au moment même si je me fais cette réflexion, cette relation prend une nouvelle tournure par une seule phrase, un seul acte. Ce dernier m’a profondément choquée et dégoutée de ces deux soeurs. Et surtout, je ne comprends pas pourquoi avoir mis cela, alors que rien ne laissait le présager et que l’on ne revient pas dessus par la suite, n’ayant aucune conséquence pour Eva et Nell. 
De plus, que se soit l’une ou l’autre, je n’ai parfois pas du tout compris leurs action ou leurs décisions.

Toutes ces choses qui m’ont profondément dérangée sont renforcée par les côtes positifs du livre à savoir la superbe plume de l’auteure ainsi que le côté très immersif de l’histoire, le tout faisant en sorte qu’il est difficile d’abandonner sa lecture, même en ayant ce sentiment de malaise!

En bref:

            Voici un roman qui en plus de me faire sortir de ma zone de confort, m’offre malheureusement un très mauvais sentiment de malaise. J’ai aimé le côté nature-writing avec la superbe plume de l’auteure qui distille une formidable côté immersif à l’histoire, néanmoins le côté science-fiction post-apocalyptique m’a totalement dérouté et dérangé.

Autour du livre :
  • Fait parti de la sélection Roman pour le prix Cézam Ile-de-France 2018
  • Livre lu en numérique




4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Oui il est vrai que la majorité des lecteurs de ce lire ont beaucoup aimé, et je peux le comprendre!

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  2. Un roman que j'ai très envie de lire pour sortir également de ma zone de confort, mais je vais attendre sa sortie poche ^^

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    1. Je ne sais pas s'il y aura vraiment une sortie "poche" puisque cela vient de Gallmeister, et que leur format est déjà "semi-poche"...

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