Scénario: Nicolas Antona
Illustrations: Nina Jacqmin
Nationalité des auteurs: Française
Editions Les enfants rouges (22 Janvier 2016)
Collection Mimosa
80 pages
ISBN-10: 2354190824
ISBN-13: 978-2354190828
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 31 Mars 2017
Ma
note: 18/20
Résumé/4ème de couverture:
La vie, c’est
des étapes…
La plus douce, c’est l’amour,
La plus dure, c’est la séparation,
La plus pénible, c’est les adieux,
La belle, c’est les retrouvailles
L’histoire:
L'histoire
se passe en France au début des années 60. Elle met en scène Louis, qui n’a pas pu une enfance des
plus heureuse. Elevé dans un orphelinat,
il a peu le profil du petit garçon que l’on adopte et qui se fait de multiples
amis. Avec son embonpoint certain, sa myopie et ses grosses lunettes, il a
plutôt tendance à attirer les moqueries que les attentions. Mais un jour,
il se rend au cirque qui vient
d’arriver en ville et découvre la belle
Clara, une très jeune dresseuse d’éléphant. Dés lors, cette
rencontre est déterminante et constituera le début de sa nouvelle vie.
Mon avis:
Quelle belle
découverte de cette bande-dessinée que je n’aurais peut-être pas connu sans le
prix Cézam, et quel joli coup de coeur!
Avec cette
histoire imaginée par Nicolas Antona, on se retrouve dans
un récit simple sans intrigue
alambiquée ni suspense, mais étonnement complexe
et poétique. En effet, le scénariste parle de la vie, avec ses hauts et ses
bas, l’enfance jusqu’à la mort en passant par l’âge adulte, l’amour et
l’amitié, l’acceptation et la revanche. Bref, l’auteur a su mette dans son histoire
un ensemble d’émotions sur un ton juste et tendre, sans sensiblerie ni
mièvrerie.
J’ai adoré le personnage de Louis, qui malgré tout
ce qu’il a vécu durant son enfance est resté fort et surtout confiant en la vie
grâce à la présence de Clara. Elle a toujours été son phare dans la vie,
faisant de lui un beau papillon après être sorti de son cocon. Merci à l’auteur
de lui avoir permis de se construire socialement mais aussi professionnellement
en faisant de lui le nouveau surveillant prenant la relève du gentil et tendre
surveillant. Ce dernier fut très touchant puisqu’il a été tellement
compréhensif envers Louis. Il a été une sorte de figure paternelle et voir
Louis lui succéder est d’autant plus touchant comme un fils qui prend la relève
d’un père. Et comme c’est agréable de ne pas avoir la caricature du surveillant
de pensionnat injuste et méchant!
Le dessin de Nina
Jacquin porte à merveille l’histoire. Avec ses traits de crayon bien
définis, on remarque tout de suite tout les détails et tout le travail exercé,
notamment sur les niveaux de gris et la lumière qui sont d’une grande
efficacité. Peu de couleur sont employées (seulement le rouge et le bleu) de
façon parcimonieuse mais qui renvoie tout de suite au monde du cirque
c’est-à-dire à l’éveil de Louis à la vie. Le rendu est doux et pudique.
En bref:
La
tristesse de l’éléphant est un réel coup de coeur qui nous fait part d’une
jolie histoire d’amour et de vie avec le temps qui passe. Les émotions sont
toutes là dans cette histoire tendre et juste portée par Louis, nommé
« éléphant » mais qui deviendra un joli papillon. Bref, une jolie
petite pépite et donc sûrement mon choix numéro 1 pour le prix littéraire
Cézam!
Autour du livre:
- Fait parti de la sélection pour le « Prix Littéraire Cézam BD Île-de-France »
- Livre emprunté à la bibliothèque
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