Nationalité des auteurs: Française
Editions Amazon (2016)
280 pages
ISBN-10: B01MSFLKRE
Genre: Fantasy
Lu le: 13 Décembre 2016
Ma
note: 13/20
Résumé/4ème de couverture:
Qu'est-ce
que donnerait un monde fantaisiste et magique où les lois peuvent être
façonnées par chacun d'entre nous, aussi injustes et absurdes soient-elles ? Et
quelles-en seraient les conséquences ? En voici un exemple, à travers
l'aventure d'un mage météorologue qui se démène pour prouver que les dieux
existent, afin de rentrer chez lui. Venez découvrir à travers ses yeux un
univers lyrique riche, changeant, coloré et gouverné par l'imaginaire.
Mon avis…:
…Général:
En premier
lieu, je tiens à remercier chaleureusement les
auteurs Julien Martin et Dial Blitzness pour m’avoir contactée afin que je
lise et chronique leur livre et pour l’envoi papier de celui-ci. La couverture
me plaisait beaucoup et le résumé était assez intriguant et bien ancré dans la
fantasy.
La lecture n’a
pas été très fluide mais je n’ai pas eu pour autant, de difficultés, et je
résumerais cette lecture de lecture
moyenne. J’ai trouvé les idées et
les bases très intéressantes (et pour le coup pas assez développées dans ce
sens à mon goût), mais il y a quelques
« coquilles » qui m’ont vraiment déplues et qui ont entachées ma
lecture.
… Sur les personnages:
Les
personnages sont (trop) peu nombreux
dans ce livre. Cela se fait d’ailleurs ressentir au début du livre, avec le personnage principal Holocaust, qui entend
et parle avec les deux petites voix dans sa tête nommées Fleur et Fureur, idéaux du Bien et du Mal… Et dés lors que le singe Ouisticroc prend plus d’ampleur
et que Félicia entre dans sa vie, les deux petites voix disparaissent
complètement prouvant leur quasi inutilité.
Holocaust: personnage
principal, son nom vient du fait qu’il soit un banni astral devenu ombral. On
peut dire que je ne me suis pas du tout attachée à ce personnage qui a tout de
la personne antipathique: méchant, limite sociopathe, misogyne, vulgaire et
grossier. Heureusement que les présences de Ouisticroc et de Félicia autour de
lui vont l’adoucir!
Les
personnages de Ouisticroc et Félicie
ne sont pas assez développés à mon goût. Ils sont pour moi le plus intéressants
mais aussi et surtout les plus mystérieux: d’où viennent-ils exactement? que
font-ils sur cette île?
Points de vue/Critiques:
J’ai beaucoup
aimé dans ce livre tout le contexte et
les bases fantaisistes. Le fait qu’Holocaust soit en quête d’une preuve
pour pouvoir rentrer chez lui et rétablir la vérité, les ombraux avec toute
leur singularité et les différents mondes et sous-monde. D’ailleurs, pour ceux
deux derniers paramètres, j’aurais aimé avoir tellement plus d’explications
pour avoir clairement les choses en tête et pour pouvoir mieux s’immerger dans
cette fantasy.
Mais ce que
j’ai préféré, c’est la magie et les
pouvoirs que possèdent les personnages. Mais qui sont encore une fois, trop
peu exploités, expliqués et mis en oeuvre. Plus de combats ou de batailles
entre personnages se lançant et se renvoyant des sorts selon leur niveau
différent…
En revanche,
une partie qui m’a semblé répétitive et longue (peut-être aussi parce que je
n’y voyais rien et que je me suis un peu ennuyée à ce moment-là), c’est quand
Holocaust plonge dans le système informatique,
s’y promène et se bat littéralement contre le réseau… (si j’ai bien compris).
Tout cela est beaucoup trop irréel, absurde et geek pour moi! D’autant plus que
lors de ces passages, les auteurs nous ponctuent le texte de mots plus
« savants » (antagoniste, mâle dominant) qu’ils aiment répétés.
Néanmoins, pour des geeks amateurs de littérature, je recommande vivement ce
livre qui seront au coeur de leur univers de prédilection!
Enfin, de
nombreuses petites coquilles m’ont
vraiment gênée voire énervée. On retrouve par exemple, les clichés d’un corps
abattu et découpé en morceaux par la seule force de la main et d’un petit
mentor en kimono à l’accent italien caricatural (on aurait pas trop vu Star
Wars?). On a également quelques illogismes notamment quand Holocaust raconte un
de ses rêves alors qu’il dit qu’il ne s’en souviendra pas au réveil, ou alors quand
il passe presque instantanément de la haine à l’amour envers Félicie en
seulement 5 ou 6 lignes…
Enfin, un
certain langage familier et enfantin apparaissant çà et là m’ont troublée avec
des mots comme « rigolote », « vilain pas beau »,
« vide », ou « putain » qui entachent la lecture.
En bref:
Une
lecture moyenne dans laquelle j’ai aimé les bases magiques et fantaisistes qui
sont au final pas assez développées à mon goût mais qui raviera sans doute plus
les personnes amatrices de jeux vidéos ou les geeks avec cette histoire de pur
fantasy.
Autour du livre:
- Livre en partenariat avec les auteurs
Merci pour la critique, on va améliorer tout ça en fonction, et au plaisir de se revoir (peut être) ! ~Dial
RépondreSupprimer