
Scénario: Guillaume Bianco
Dessins: Jérémie Almanza
Nationalité des auteurs: Française
Editions Soleil (28 Octobre 2009)
Collection Métamorphoses
72 pages
ISBN-10: 230200566X
ISBN-13: 978-2302005662
Genre: Livre illustré
Lu le: 12 Juillet 2016
Ma
note: 14/20
Résumé
/ 4ème de couverture :
"Approchez braves gens, pour entendre l'histoire,
Cette sombre litanie, qui vogue dans ma mémoire.
Soyez donc attentifs, prêtez-moi une oreille, Vous
entendrez un conte, à nul autre pareil.
Eco n'a pas dix ans, son visage est bien blême, Mais c'est
la vie pourtant, qui coule dans ses veines.
Une triste circonstance, par une nuit de démence, Changera
à jamais sa paisible existence.
La fable est déplaisante, faites à votre guise, Sachez que
toutefois, pleurer n'est pas de mise..."
L’histoire:
Eco
est une petite fille qui vit dans une immense maison est possède de fabuleux vêtements. Normal, car ses parents,
les Schaklebott, sont de grands couturiers dont la réputation
n’est plus à faire. Mais il y a le revers
de la médaille: le travail accapare totalement ses parents. La petite fille
grandit alors seule, créant ses
propres habits espérant réveiller la fierté et l’attention de ses parents. Un
jour, Monsieur Schaklebott lui confie une
mission de la plus haute importance: livrer des poupées pour la fille du
ministre! Eco s’en va, fière, résolue à bien accomplir sa mission. Mais malgré
toute sa bonne volonté, une rencontre
impromptue sur son chemin va faire basculer
sa vie et surtout celle de ses parents, qui la maudissent et la rejette à
jamais.
Mon
avis:
L’histoire d’Eco est un conte des temps modernes, qui m’a
laissée un peu mi-figue mi-raisin.
Je ne sais pas vraiment quoi en penser. La couverture m’avait beaucoup attirée,
de part les couleurs et les graphismes,
ce qui m’a un peu rappelé la série « Les Carnets de Cerise », parue dans
la même collection. Les illustrations sont assez belles, l’histoire de type
« conte » m’a plu au début mais m’a complètement déroutée et
abasourdie à la fin...
Points
de vue/Critiques :
Du point de
vue de l’histoire, j’ai aimé qu’elle
soit dite à la façon d’un conte. Découpée
en quatre chapitres, chacun début avec un extrait du conte « Jack et le haricot
magique » en épitaphe. Cela donne clairement une indication au
lecteur sur ce qui va se passer concernant Eco. Je trouve le principe vraiment
sympa, pour faire des corrélations et accentuer l’aspect conte, néanmoins j’ai
trouvé ici que c’était au final assez agaçant. En effet, je n’ai eu aucune surprise ce qui allait se passer
pour Eco tant son histoire était similaire
à celle de Jack, tout du moins pour les trois premiers chapitres.
Cependant, cela reste la partie de l’histoire que j’ai « préféré ».
Lorsque vient le dernier chapitre,
j’ai été totalement déroutée par la
tournure que prenait l’histoire. Je ne m’y attendais pas du tout, puisque
pour moi on sort complètement de l’univers des contes! Je pensais que l’on
continuerait sur la lancée des parents, avec leur entreprise déchue, et la
faute commise par Eco. D’autant plus qu’il s’agit tout de même du titre du
tome!
Pour les illustrations, je dirais qu’elles sont assez belles. Elles sont bien
travaillées, les couleurs utilisées sont top et j’ai préféré nettement toutes
les illustrations concernant les paysages, cadres, bâtiments, etc au profit des
personnages. Pour avoir déjà vu le travail de Aurélie Neyret ou Benjamin
Lacombe, on reste plus ou moins dans le même cadre, en ayant tout de même une
préférence pour ces derniers.
En revanche,
les illustrations sont en parfaite adéquation
avec le texte que l’on est en train de lire. Et dés le début de la lecture,
on voit dans les dessins la noirceur et la solitude d’Eco mais on devine aussi
qu’une « tragédie » va se passer si on porte attention aux arbres et
villes aux formes effrayantes.
Je suis quand
même curieuse de savoir comment les
auteurs vont faire évoluer l’histoire à partir de ce virage très serré! Le
second tome s’inspirera du Petit Chaperon Rouge, donc à voir...
De façon
générale, je ne sais pas trop à quel
public est destiné ce livre. Au vue de la « noirceur » des
dessins et surtout par rapport aux paroles très violentes et aux dessins de la
mère telle une « harpie » (ces deux dernières choses m’ont assez choquée),
le livre n’est clairement pas fait pour les enfants. Et pour les adolescents,
je pense que l’histoire « contée » et les dessins sont trop enfantins.
En
bref:
Un
livre assez déroutant pour moi: de belles illustrations hormis pour les personnages,
une histoire de type conte sans surprises dans sa première partie, mais
complètement désopilante pour la fin!
Autour
du livre:
- tome 2: la bête sans visage
- tome 3: la princesse des nuages
- Livre emprunté à la bibliothèque
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