Scénario: Didier Quella-Guyot d’après l’oeuvre de Gaëlle Nohant
Illustrations: Wyllow
Nationalité des auteurs: Française
Editions Phileas (10 mars 2022)
112 pages
ISBN-10: 2491467143
ISBN-13: 978-2491467142
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 1er Août 2022
Résumé/4ème de couverture:
Ce 4 mai 1897, à Paris, un effroyable incendie anéantit le Bazar de la Charité faisant plus de 120 victimes.
Trois femmes ignorent alors que leurs destins sont désormais liés par la tragédie.
Constance d'Estingel, qui vient de rompre avec son fiancé Laszlo de Nérac, est blessée, choquée, bientôt internée de manière abusive. Ses amies vont tout faire pour la libérer. Journaliste dans la presse populaire, Laszlo est accusé d'avoir piétiné des femmes pour sortir de la fournaise et cherche à laver son honneur.
Mon avis:
Je n'ai pas lu le livre de Gaëlle Nohant mais j'avais vu et beaucoup apprécié la mini-série télé qui s'était librement inspiré du roman. J'avais donc envie de connaître la véritable histoire de "La part des flammes" et l'adaptation BD était parfaite pour faire abstraction du gros roman. J'ai beaucoup aimé l'histoire, dans laquelle on retrouve beaucoup d'actions et j'ai aimé retrouvé toute cette atmosphère, cette ambiance et ces tragédies que j'avais pu voir et aimé dans la série télé.
Au-delà de l'épisode funeste qu'est l'incendie du Bazar de la Charité, lieu de bienfaisance animée par tout le gratin de la bonne société Parisienne qui a fait de nombreux morts et blessés, "La part des flammes" raconte avant tout un milieu social et une époque à travers l'histoire de Constance d'Alençon. Entre la guerre des classes, les accusations, la bienséances et les codes sociétaux en vigueur, l'évènements a un impact significatif sur tout la haute société parisienne et change la donne pour bon nom de personnes.
Les principaux personnages de cette histoire sont des femmes avec une héroïne condamnée à vivre dans des prisons dorées que se soit concernant sa famille, son mariage, sa religion et même sa santé mentale. En cela, le récit peut se rapprocher d'une réflexion sur la condition féminine. Il est dommage que ces femmes soient assez difficiles à distinguer les unes des autres au niveau des illustrations. Il faut être grandement attentif, se repérer notamment aux détails et aux vêtements redondants, car les traits sont similaires et quand il est en plus question de brûlures qui défigurent, des traits nets et précis auraient été plus judicieux.
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