Résumé/4ème de couverture:
L’homme est un lion pour l’homme... Et les lions ne s’embarrassent pas de délicatesse. Sûrs de leur bon droit, ils imposent leurs vues sans conscience de leur égocentrisme et de leur appétit excessif pour les rapports de force. Ces lions, nous les croisons tous les jours : automobiliste enragé, conjoint gentiment dénigrant, chef imbu de pouvoir, mère intransigeante qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous... C’est ce que Romane appelle la « burnerie » ! Trentenaire passionnée et engagée, Romane a créé pour aider ces félins mal embouchés une société qui leur propose des sessions de relooking intégral de posture et de mentalité. Dans son nouveau groupe, elle a de très beaux cas. Surtout un : Maximilien Vogue, célèbre homme d'affaire, PDG d'un grand groupe de cosmétique, charismatique en diable, mais horripilant spécimen de « burné » égotique. Saura-t-elle le conduire à faire évoluer ses comportements pour l'amener à révéler autrement sa puissance intérieure avec plus de justesse et de respect pour les autres? Une chose est certaine : elle va avoir du fil à retordre...
Mon avis:
On connaît Raphaëlle Giordano pour ses livres mêlant parfaitement l’histoire contemporaine à du développement personnel. Et ce troisième livre ne fait pas exception à cette règle et c’est sûrement celui que j’ai préféré. S’il est vrai que je n’ai pas trouvé le parallèle avec le titre du livre, il est ici question de « burnerie » lorsque les personnes sont à la fois à la limite du burn-out et bornées. J’ai trouvé que le récit mêlé encore une fois parfaitement les deux genres, mais que cette fois-ci le côté développement personnel est peut-être moins prédominant ou alors il se font particulièrement bien avec l’histoire contemporaine, ce qui peut aussi être la cause de certains désagréments à propos de ce livre.
Points de vue - Critiques:
Grâce à Romane qui propose des stages de correction de la burnerie aux
personnes sujettes et victimes de ce « mal », on va ainsi découvrir
ce qu’est la burnerie. C'est tout ce
que l'on peut faire au quotidien et qui peut être nuisible pour les personnes
de notre entourage ou pour nous. Cela se résume entre autres choses à des
comportements égocentriques, nuisibles, égoïstes, blessants, agressifs... On se
rend alors compte que de nombreuses personnes peuvent correspondre à ce profil
et que bien souvent ces mêmes personnes touchées ne le savent pas elle-même.
Ainsi, par le biais de l’atelier de Romane qui va proposer à ses clients des
exercices, des jeux de rôles, des moyens d’expression ou des mises en scènes
afin de corriger cette burnerie. Et l’on constate que c’est des personnes de tous genres qui
peuvent être atteintes de cette burnerie : un homme d’affaire avisé comme
Maximilien, une mère de famille trop protectrice, un homme ne trouvant pas sa
place auprès des femmes et qui les dénigre ou encore une personne fière et sûre
d’elle. Les profils sont donc tous aussi divers les uns que les autres et
l’autrice nous fait très bien comprendre à travers ce petit éventail
d’échantillons de personnages que la burnerie peut toucher tout le monde, que
l’on peut y être aisément confronté et que l’on peut soi-même faire parfois
preuve de burnerie.
De façon générale, l'histoire est assez prévisible puisque l’on devine dès le début ce qui va se passer, comment les choses vont évoluer et où l'autrice veut en venir. Il n’y a donc pas de surprise dans ce livre, notamment tout ce qui va concerner l’histoire entre Romane et Maximilien dont l’histoire flirte parfois avec un côté « arlequin ». Néanmoins, tout cela n’entache en rien cette lecture car c’est un plaisir de tourner les pages, et de se laisser porter par les différentes étapes loufoques et enrichissantes de déburnerie du groupe de Romane qui dynamisent parfaitement le roman. Le charme opère tout le long du livre puisque toute l’histoire est agréable à lire avec une plume simple et fluide.
En bref :
Tout
comme pour ses précédents romans, Raphaëlle Giordano fait travailler nos
neurones en nous questionnant et en nous remettant en question tout en nous
évadant et en nous faisant passer un bon moment à travers son histoire. Ainsi,
« Le jour où les lions mangeront de la salade verte » ne déroge pas à
cette règle de mêler harmonieusement l’histoire contemporaine à un aspect de
développement personnel. Il est cette fois-ci question de
« burnerie » c’est-à-dire l’aspect nuisible d’une personne qu’elle
propage autour d’elle. Par le biais d’un atelier de thérapie de groupe qui
livrera des exercices aussi loufoques que révélateurs, on se rend compte que la
burnerie peut toucher n’importe quel profil de personnes. Avec l’histoire entre
Romane et Maximilien qui est mignonne, parfois bien naïve, on est charmé tout
le long de ce livre, dont l’histoire est certes assez prévisible dans
l’ensemble, mais qui reste une agréable lecture.
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