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mardi 18 décembre 2018

Faute de preuves (Harlan Coben)




Titre original: Caught
Traduction: Roxane Azimi
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Pocket (1er Mars 2012)
Collection Thriller
numéro 14943
470 pages
ISBN-10:  2266221329
ISBN-13: 978-2266221320
Genre: Thriller
Lu le: 5 Décembre 2018
Ma note: 15/20


Résumé/4ème de couverture:

Wendy Tynes traque les prédateurs sexuels. Elle n'est pas flic, elle présente un show télé. Une journaliste féroce au service d'une mécanique impitoyable : faire tomber en direct ceux qui croyaient échapper à la justice.
Sa prochaine cible : Dan Mercer

Mon avis:

Même s’il m’arrive souvent de lire plusieurs (deux) livres en même temps, je ne lis jamais le même genre en simultané. Ne jamais dire jamais, puisque cette fois-ci j’ai fait l’erreur de lire « Faute de preuves » en même temps qu’un autre thriller (à savoir « l’écorchée » de Donato Carrisi). J’ai donc eu du mal à distinguer les deux histoire au tout début de chacune d’entre elles et je me suis donc rapidement aperçue de c’était plus le livre de Harlan Coben qui retenait plus mon attention et que je trouvais plus entraînant. Ces impressions ont été gardées jusqu’à la fin de ma lecture même si le final m’a un peu déçue puisque l’auteur ne m’a absolument pas surprise. Une bonne lecture donc, mais qui est loin des meilleurs livres de l’auteur.

Points de vue/Critiques:

            Dans cette nouvelle histoire, l’auteur se base sur une thématique assez basique que l’on peut rencontrer malheureusement au quotidien dans les faits divers : une histoire de pédophilie. De ce fait, de nombreuses choses peuvent découler de ce sujet comme la vision journalistique, le point de vue et les actions des familles et bien sur le roman traite comment des accusations (à tort ou à raison) aussi gravissismes peuvent briser des vies (surtout la vie des innocents) puisque l’adage est de dire que la personne est présumée innocente jusqu’à preuve du contraire, à moins que l’on se dise qu’elle soit présumée coupable… jusqu’à preuve du contraire… !!!

De nombreux personnages gravitent autour de cette histoire. Ce large éventail permet à l’auteur d’aborder d’autres thèmes autour de toute cette affaire de pédophilie, comme les jeunes et l’alcool, la sensibilisation des écoles et le rôles laxistes ou restrictifs des parents, la rumeur et sa propagation, le chômage, la reconversion professionnelle, le travail et le pouvoir des journalistes ou encore le lobbying des avocats. Malgré cette multiplicité, Harlan Coben fait toujours en sorte de ne jamais perdre son lecteur dans toutes ces pérégrinations et d’être toujours concentré sur le sujet principal. Et le fait d’avoir beaucoup de personnages qui sont tous reliés, qui communiquent tous, fait en sorte d’avoir un roman composé essentiellement de dialogues. Le récit est donc ultra dynamique, on va à l’essentiel, c’est percutant et attrayant.

Comme bien souvent, prise par l’engouement de l’histoire, j’arrive à la fin du récit où le dénouement a de quoi me surprendre. Pour ce livre là, il y avait eu chose qui était assez souvent répété et qui induisait quelque chose de tellement évident, que je me suis dit que ce n’était pas possible et que cela ne consistait pas le twist final ! Et bien si… D’où ma déception : le livre est bon avec une histoire prenante qui tient la route, mais un final trop prévisible. A noter cependant, que le petit clin d’œil à Win est très plaisant !

En bref:


            Comme toujours avec Harlan Coben (en particulier un petit peu plus quand il ne s’agit pas d’un livre de la saga de Myron Bolitar, mais ce n’est qu’un avis personnel), l’histoire de « faute de preuves » est prenante, et haletante. Au-delà de son sujet principal qu’est la pédophilie et ce qui peut en découler lorsqu’une personne est jugée sans tribunal et sans preuves, l’auteur aborde également de nombreux autres thèmes sociétaux. Avec les nombreux personnages présents, le récit s’appuie essentiellement sur des dialogues qui dynamisent parfaitement le tout. En revanche, pour une fois, la fin m’a déçue puisque le twist final est trop facilement devinable.

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