Titre original: Caught
Traduction: Roxane Azimi
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Pocket (1er Mars 2012)
Collection Thriller
numéro 14943
470 pages
ISBN-10: 2266221329
ISBN-13: 978-2266221320
Genre: Thriller
Lu le: 5 Décembre 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Wendy Tynes
traque les prédateurs sexuels. Elle n'est pas flic, elle présente un show télé.
Une journaliste féroce au service d'une mécanique impitoyable : faire tomber en
direct ceux qui croyaient échapper à la justice.
Sa prochaine
cible : Dan Mercer
Mon avis:
Même s’il m’arrive souvent de lire plusieurs
(deux) livres en même temps, je ne lis jamais le même genre en simultané. Ne
jamais dire jamais, puisque cette fois-ci j’ai fait l’erreur de lire « Faute de
preuves » en même temps qu’un autre thriller (à savoir
« l’écorchée » de Donato Carrisi). J’ai donc eu du mal à distinguer
les deux histoire au tout début de chacune d’entre elles et je me suis donc
rapidement aperçue de c’était plus le livre de Harlan Coben qui retenait plus
mon attention et que je trouvais plus entraînant. Ces impressions ont été
gardées jusqu’à la fin de ma lecture même si le final m’a un peu déçue puisque
l’auteur ne m’a absolument pas surprise. Une bonne lecture donc, mais qui est
loin des meilleurs livres de l’auteur.
Points de vue/Critiques:
Dans
cette nouvelle histoire, l’auteur se base sur une thématique assez basique que
l’on peut rencontrer malheureusement au quotidien dans les faits divers :
une histoire de pédophilie. De ce fait, de nombreuses choses peuvent découler
de ce sujet comme la vision journalistique, le point de vue et les actions des
familles et bien sur le roman traite comment des accusations (à tort ou à
raison) aussi gravissismes peuvent briser des vies (surtout la vie des
innocents) puisque l’adage est de dire que la personne est présumée innocente
jusqu’à preuve du contraire, à moins que l’on se dise qu’elle soit présumée
coupable… jusqu’à preuve du contraire… !!!
De nombreux personnages gravitent autour de
cette histoire. Ce large éventail permet à l’auteur d’aborder d’autres thèmes autour
de toute cette affaire de pédophilie, comme les jeunes et l’alcool, la
sensibilisation des écoles et le rôles laxistes ou restrictifs des parents, la
rumeur et sa propagation, le chômage, la reconversion professionnelle, le travail
et le pouvoir des journalistes ou encore le lobbying des avocats. Malgré cette
multiplicité, Harlan Coben fait toujours en sorte de ne jamais perdre son
lecteur dans toutes ces pérégrinations et d’être toujours concentré sur le
sujet principal. Et le fait d’avoir beaucoup de personnages qui sont tous
reliés, qui communiquent tous, fait en sorte d’avoir un roman composé
essentiellement de dialogues. Le récit est donc ultra dynamique, on va à
l’essentiel, c’est percutant et attrayant.
Comme bien souvent, prise par l’engouement de
l’histoire, j’arrive à la fin du récit où le dénouement a de quoi me
surprendre. Pour ce livre là, il y avait eu chose qui était assez souvent
répété et qui induisait quelque chose de tellement évident, que je me suis dit
que ce n’était pas possible et que cela ne consistait pas le twist final !
Et bien si… D’où ma déception : le livre est bon avec une histoire
prenante qui tient la route, mais un final trop prévisible. A noter cependant,
que le petit clin d’œil à Win est très plaisant !
En bref:
Comme toujours avec Harlan Coben (en
particulier un petit peu plus quand il ne s’agit pas d’un livre de la saga de
Myron Bolitar, mais ce n’est qu’un avis personnel), l’histoire de « faute
de preuves » est prenante, et haletante. Au-delà de son sujet principal
qu’est la pédophilie et ce qui peut en découler lorsqu’une personne est jugée
sans tribunal et sans preuves, l’auteur aborde également de nombreux autres
thèmes sociétaux. Avec les nombreux personnages présents, le récit s’appuie
essentiellement sur des dialogues qui dynamisent parfaitement le tout. En
revanche, pour une fois, la fin m’a déçue puisque le twist final est trop
facilement devinable.
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