Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (9 Mars 2017)
Collection Thriller
469 pages
ISBN-10: 226627080X
ISBN-13: 978-2266270809
Genre: Thriller
Lu le: 14 Avril 2020
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Cette sœur
acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère
de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable
pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa
maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels, un pédophile, un
assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur se
retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid
de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes
perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption
passe parfois par la vengeance...
Olivier Norek
pousse ses personnages jusqu'à leur point de rupture. Et lorsqu'on menace un
membre de son équipe, Coste embrasse ses démons.
Mon avis:
Troisième et dernier livre (en date)
des aventures du célèbre Coste,
cette petite lecture s’est faite en commun avec Florence (du blog Flo & Books). Après une première partie qui envoie du très lourd et qui nous met
immédiatement les pieds dans le plat, la suite concernant l’enquête de Coste et
de son équipe m’a paru très factuelle,
mais pas inintéressante. Mais cela était une forme de calme avant la tempête,
car lorsque tout prend un sens plus
personnel pour Coste, ça envoi du lourd une nouvelle fois et ça remue!
Points de vue/Critiques:
Dans la première partie de
« Surtensions » Olivier Norek nous entraine dans le quotidien de l’univers carcéral du côté des détenus.
Les violences et les horreurs subies
font littéralement parties d’un certain code de conduite propre à la prison,
que chaque détenu et chaque gardien doit acquérir pour garantir un certain
équilibre de vie. Si cela peut faire peur ou insuffler un sentiment de révolte,
l’auteur ne stigmatise en rien les choses. Personne n’est blâmé. Il ne fait qu’énoncer
des faits, montrant qu’il y a des enjeux, des tenants et des aboutissants de
chaque côté et que même si tout le monde aimerait que les choses soient
différentes, pour X raisons, cela n’est pas possible.
Après cette première partie coup de
poing, nous suivons enfin l’équipe de
Coste dans leur travail quotidien de flics. Après la noirceur, vient le
temps de l’éclaircie avec l’amitié, le soutien et l’unicité de cette équipe qui
apporte un souffle d’air d’air, une touche de douceur. Si leur enquête m’a paru
presque banale et superficielle, où
tout ce qui traitait à cette affaire était décrite de manière assez factuelle
sans vraiment intensifier le côté prenant et haletant, c’est plutôt les
relations ente les membres de l’équipe et l’aspect humain qui étaient plutôt
finalement mis en avant. La famille de Johanna, le leadership de Ronan, et les
amours de Coste ainsi que ses états d’âmes pleins de doute, de questionnements
et de lassitude.
Si ce n’est pas l’enquête en
elle-même que l’on pourra retenir de ce troisième tome, c’est plutôt l’aspect personnel et humain qui
prévaut. On découvre des hommes et des femmes qui arrivent à leur point de
rupture, qui atteignent leurs propres limites et qui deviennent
« obliger » de régir comme n’importe quel humain. Il devient alors
difficile de faire la part des choses entre le professionnel et le personnel.
Mais peut-être est-ce parfois trop tard, car on se doute que l’enquête
entreprise par Coste et son équipe aura des répercussions sur leurs personnes
propres, mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que la frontière
soit franchie à ce point. Constater et être confronté et touché en plein coeur
par leur humanité qui se trouve atteinte, donne vraiment une pointe au coeur.
C’est là toute la réussite de « Surtensions ».
En bref:
Entre
les bas fonds et la noirceur et violence quotidienne effrayante au sein d’une
prison française et le système judiciaire parfois corrompu, Olivier Norek nous
entraine dans une enquête assez factuelle de Coste et de son équipe. Si
l’affaire est intéressante, elle ne m’a pas paru très prenante et haletante. En
effet, l’auteur a plutôt mis l’accent sur la psychologie des flics en mettant
en avant leur humanité que l’on pourrait parfois croire très profondément
cachée sur leur uniforme. Ainsi points de rupture et limites atteintes sont de
mises jusqu’à ce que l’affaire les rattrape vraiment et les touche au plus
profond. C’est donc un troisième tome humainement profond et touchant.
Autour du livre:
Grand Prix des Lectrices de Elle 2017
Prix Le Point du Polar Européen 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire