Nationalité de l’auteur: Française
Editions Solar (29 Mai 2019)
208 pages
ISBN-10: 226315521X
ISBN-13: 978-2263155215
Genre: Contemporain
Lu le: 5 Juin 2019
Ma
note: 13/20
Résumé/4ème de couverture:
À 34 ans, Charlotte a enfin la vie
qu'elle a tant désirée. Elle a intégré la troupe d'un célèbre chorégraphe,
Asar, et a trouvé son équilibre dans sa relation amoureuse avec Tom. Quand Asar
annonce que son prochain spectacle se montera à Los Angeles, elle est prête à
le suivre, poussée par des rêves étranges dans lesquels une ombre familière lui
apparaît. Arrivée à Los Angeles, la ville de tous les possibles mais aussi des
mirages, Charlotte est en proie au doute. A-t-elle fait les bons choix ? Alors
que l'ombre mystérieuse continue de la visiter dans son sommeil, son amie Théa,
initiée aux rêves télépathiques et à la culture amérindienne, lui ouvre de
nouvelles pistes pour écouter les signes que lui apporte la nuit. De la scène
artistique de L.A. aux canyons de Californie, ce voyage en terre inconnue va la
conduire au-delà de ce qu'elle n'aurait imaginé.
Un roman qui
nous relie à l’intuition de la nuit, là où l'étoile chante en chacun de nous.
Mon avis:
Je
remercie beaucoup les éditions Solar pour m’avoir proposé et envoyé le dernier
livre de Olivia Zeitline, dont le premier roman était « Et j’ai dansé pieds nus
dans ma tête ». Pour ce second opus, il est question de suivre son étoile et de savoir interpréter les petits signes que
peuvent nous envoyer notre destin, afin d’aller
au bout de ses rêves et de tout entreprendre pour y parvenir. L’angle de
cette histoire avait tout pour me plaire, auquel on ajoute une petite touche
très intéressante concernant les rêves
télépathiques et la culture
amérindienne. Malheureusement, ce livre n’a pas su me toucher, je suis
rester trop en surface pour pouvoir m’en imprégner comme il se doit, surtout à
cause du fait que tout se déroule beaucoup trop rapidement.
Points de vue/Critiques:
En
découvrant le synopsis du livre, on découvrait également de nombreux thèmes avec un univers très riche, ce qui fait que
l’on part avec l’idée que l’on va lire une histoire assez riche. Et avec ses
200 pages seulement, malheureusement, j’ai trouvé que le livre n’était pas à la
hauteur de ses promesses, alors que tout le contexte et l’univers sont bien
présents pour en faire quelque chose de merveilleux. Mais pour moi, il manquait
tout simplement de pages, de texte, bref plus de densité pour apporter plus de
richesse à tous ces thèmes qui s’y prêtaient très bien !
Le
personnage de Charlotte est
quelqu’un que j’ai aimé suivre et auquel on fait aisément s’attacher et surtout
s’identifier. J’ai aimé son côté battant,
sa volonté d’acier et son envie
d’aller au bout de ses rêves, de s’y donner corps et âmes, par tous les moyens,
sans que cela ne devienne non plus une obsession au point de ne plus vivre sa
vie, de voir sa famille ou ses amis. Et puisque c’est un personnage crédible,
elle est également en proie aux doutes comme n’importe qui s ‘apprêtant à
changer de vie. Dés lors, ça cogite dans la tête, cela impacte le sommeil donc
les rêves entrent en jeu. Comment alors peser le pour et le contre d’une telle
décision ? A quoi s’en remettre ?
Charlotte va alors prêter plus
d’attention aux petits signes que le destin peut nous envoyer chaque jour si
l’on y fait attention, ou encore se tourner vers l’interprétation des rêves
grâce à la culture amérindienne. Mais ces deux axes majeurs ne sont clairement
pas assez exploités et sont passées presque trop en surface ! Les petits
signes interprétés par Charlotte sont parfois tirés par les cheveux alors que
l’on aimerait en avoir peut-être moins, mais qu’ils soient creusés, analysées
et approfondis plutôt que de les citer, les prendre comme tels et passer à
autre chose. De plus, le vaste sujet qu’est l’interprétation des rêves grâce à la culture amérindienne était
quelque chose que j’attendais avec impatience et qui était très intéressant à
exploiter. Néanmoins, non seulement cela intervient assez tardivement dans le
récit, mais en plus, on reste ici encore totalement en surface. Le sujet n’est
que survolé. Tout cela se résume à
des faits, une conclusion et suivant ! Non, avec de tels sujets presque
ésotériques, un approfondissement est
nécessaire, non seulement pour s’imprégner de ces choses mais également
pour donner tout simplement du coffre et du poids à l’histoire. Bref, plus
d’explications et de pages sont nécessaires on en demande beaucoup plus !
En bref:
Avec un univers aussi
riche et des thèmes aussi variés que peuvent être les rêves télépathiques, la
culture amérindienne, les signes du destin, les buts personnels et qui nous
sont décrits et annoncés dans le synopsis, « Là où chante l’étoile »,
le second livre de Olivia Zeitline, m’a malheureusement laissé grandement sur
ma fin, et m’a même déçu. Tout était réuni pour exploiter grandement les angles
du récit, mais avec seulement 200 pages au compteur, ce livre ne va vraiment
pas assez au fond des choses. Il manque de développement (et donc de pages)
afin d’apporter la profondeur nécessaire et espérée avec de si intéressants
thèmes. C’est vraiment dommage car le personnage de Charlotte est quelqu’un de
très crédible et attachant, à laquelle on peut très facilement s’identifier.
Oh vraiment dommage car j'adore les rêves et j'aurais adoré décrire cette façon de les interpréter grâce à la culture amérindienne !! Mais si cet aspect est vite balayé, je passe mon tour =/
RépondreSupprimerOui c'est vraiment le sujet que je voulais et j'espérais voir développer, après tout on nous le "vend" comme tel donc la déception est là... :/
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