Titre original: Ragdoll
Traduction: Natalie
Beunat
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Pocket (8
Mars 2018)
Collection Thriller
numéro 17007
512 pages
ISBN-10: 2266276573
ISBN-13: 978-2266276573
Genre: Thriller
Lu le: 16 Août 2018
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Un " cadavre " recomposé à
partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été
découvert par la police. La presse l'a aussitôt baptisé Ragdoll, la
Poupée de Chiffon. Tout juste réintégré au Metropolitan Police Service de
Londres, l'inspecteur " Wolf " Fawkes dirige l'enquête sur cette
effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l'inspectrice Baxter.
Chaque minute compte, car ce nouveau serial killer vient de communiquer, par
voie de presse, une liste de six noms. Son programme de meurtres pour les jours
à venir. Avec le meilleur pour la fin : Wolf lui-même...
Mon avis:
« Ragdoll » de Daniel Cole
est assez connu dans le secteur du thriller, c’était donc un plaisir d’enfin
découvrir ce titre et par la même occasion cet auteur dans le cadre du Prix Littéraire Nouvelles Voix du Polar
2018 puisqu’il fait parti des deux finalistes de la catégorie auteur
étranger. Le scénario de base de ce thriller est vraiment très alléchant et
très bien pensé avec six victimes dans un seul cadavre. Malheureusement, après
ce début flamboyant et attrayant, on
a un effet soufflé puisqu’ensuite
l’enquête se déroule de façon pépère et tranquille, sans qu’il y ait des
éléments qui relance la machine. Et sur cette même lancée, on retrouve un
dénouement qui vient lentement à tel point que j’en ai oublié les tenants et
aboutissants au moment d’écrire cette chronique, c’est dire à quel point ce
livre ne m’a pas marqué au final...
Points de vue/Critiques:
Lorsqu’on est amateur de thrillers,
on aime les crimes sanglants, les situations inédites et cocasses pour démarrer
une histoire afin d’être captivé dés le début et sentir monter la tension. Et
c’est précisément que ce l’on retrouve au début du récit avec la découverte
d’un cadavre constitué en fait de six victimes. Mais après ce pic d’intérêt, l’attrait et l’accroche pour l’histoire
décline peu à peu. En effet, le récit découle uniquement de la découverte
du cadavre et tous les évènements sont plus ou moins attendus puisqu'ils se
déroulent suivant un compte à rebours
bien précis. Ainsi, on ne peut pas dire qu’il y ait des éléments de
surprises qui permettent de relancer toute l’enquête ou de l’orienter d’une
manière différente.
De ce fait, la
tension insufflée en début d’histoire est très vite retombée pour moi, alors
que le fait d’avoir une sorte de compte à rebours façon « 24 heures
chrono » aurait normalement permis d’avoir une histoire prenante et
haletante avec tension permanente voire grandissante!
La personnalité du tueur est assez
intéressante même si on ne connaît pas le personnage en lui-même. En effet,
alors que les policiers mettent une telle débauche de moyens dans sa capture et
dans la protection des futures victimes, il semble être omniscient, omnipotent et avoir presque des pouvoirs surnaturels
tant il arrive à tout déjouer et à penser à tout.
En bref:
L’histoire
de « Ragdoll » démarre sur les chapeaux de roue et s’avère donc
prometteuse. Mais l’effet, tout comme la tension initiale sous-jacente,
s’essouffle vite à cause des événements qui surviennent mais qui sont plus ou
mois attendus, à cause du fait que tout le récit suit un compte à rebours
défini dés le début. Dommage, car ce point aurait pu permettre justement
d’instaurer une tension grandissante et une histoire prenante!
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