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mercredi 17 novembre 2021

Les durs à cuire (Charlye Ménétrier McGrath)





Nationalité de l’auteur:
 Française 
Editions Fleuve (14 Octobre 2021) 
346 pages

ISBN-10:  ‎ 2265155187

ISBN-13: 978-2265155183
Genre: Contemporain
Lu le: 26 Octobre 2021
Ma note: 14/20 



Résumé/4ème de couverture:

Sixtine, 40 ans, mariée, deux enfants et bourgeoise par excellence, est au bord de la crise de nerfs lorsqu'elle se retrouve contrainte d'héberger ses parents. Leurs rapports se limitent au strict nécessaire depuis qu'elle est adulte et pour cause, elle est la fille de deux ex-stars du punk. Grands-parents déjantés versus fille quadra bien rangée (et même un peu coincée), la maison est à deux doigts d'exploser.

Mais pour Constance et Clémence, les deux filles de Sixtine, cette cohabitation tombe du ciel...

Rébellion générationnelle à tous les étages !

Mon avis:

        Depuis mon coup de cœur pour le premier roman de l'autrice "Les durs à cuire", je m'empresse de continuer de la découvrir avec ravissement et ce troisième opus, cela fait un moment que j'avais repéré sa sortie, qui a été repoussé. Malgré un petit couac lors de l'envoi, "Les durs à cuire" m'est parvenu et difficile à dire si cela vient de l'histoire en elle-même ou de moi et du moment où je l'ai lu, mais il me peine de dire que j'ai pas accroché à ce récit, qui n'a pas réussi à m'entraîner et qui ne m'a pas fait palpiter...

Merci aux éditions Fleuve pour l'envoi de ce livre et à Charlye Ménétrier McGrath pour son petit message et sa bienveillance

Points de vue/Critiques:

            La vie de notre héroïne, Sixtine, est semble tout assez normale: un mari attentionné, deux enfants et un quotidien millimétré. Sa découverte n'a d'ors et déjà rien d'original ou rien qui ne fasse rêver ou qui attire notre attention ou notre curiosité. Mais son talon d'Achille se sont ses parents, un couple loufoque qui a finit par divorcer après des années de succès dans le rock. Et quand ils vont devoir se retrouver chez leur fille, tout vole en éclat, les étincelles se forment et tout est prêt pour partir à vau-l'eau. Si Sixtine ne m'a pas accrochée au début du roman, ce n'est pas pour autant que j'ai ressenti une antipathie particulière. Les débuts posent vraiment l'ambiance du roman et permettent de poser les fondations. L'arrivée de ses parents étaient pour moi synonyme de commencement de l'histoire véritable où alors, tout partirait comme un feu d'artifice. Malheureusement, pour moi, le feu d'artifice est resté éteint, à quai.

            A partir de l'arrivée des parents de Sixtine chez elle, il va être question de relations entre les uns et les autres: la position des parents de Sixtine en tant que parents, leur rôle de grand-parents auprès de leurs petites filles et le rôle de Sixtine partagé entre celui de mère et de fille. A ce titre, j'ai trouvé très très dommage que le mari de Sixtine ne prenne pas part à cette histoire de relations familiales car il a évidement toute sa place dans cette et dans sa famille! Le voir fuir et se débiner lorsque les parents de Sixtine arrive est lâche et décevant. On va finalement assister à une sorte de huis-clos avec tous ces personnages dans la maison de Sixtine, où chacun va se comporter différemment suivant les uns ou autres. On retrouve ainsi quelque situations cocasses avec les grands parents toujours dans les années 70 dans leur tête et qui marchent sur des œufs de peur de froisser leur fille et de se faire jeter; des situations quotidiennes où les filles de Sixtine vont apprendre à faire connaissance avec leur grands-parents; des situations tendres où Sixtine essaie d'instaurer plus de dialogue et de complicité avec ses parents et enfin des situations plus tendues où Sixtine se démène pour gérer tout ce petit monde.

            Les liens intergénérationnels, la construction de relations et le pardon face à l'ouverture sont autant de chose que l'on va retrouver dans cette histoire entre Sixtine et ses parents. Mais même si cela est indubitablement mis sur le papier, c'est eu beaucoup de mal à le discerner et à m'en imprégner. Je pense être restée en retrait de cette histoire dans laquelle j'ai eu du mal à me plonger pour véritablement en saisir toutes les aspérités et il faut dire que cette lecture a été faite de manière très hachée, dans des moments de fatigue. Ce ressenti est donc purement personnel et lié au moment de lecture. De ce fait, il y a certaines choses que je n'ai pas compris ou qui n'ont pas trouvé réponse. Entre Sixtine et ses parents, on nous dit qu'il est questions de secrets et de non-dits liés à son enfance, mais je dois avouer que je n'ai pas réussi à avoir et à voir les réponses à ces questionnements, les non-dits sont restés non-dits pour ma part (il est par exemple dit que Sixtine a changé son prénom, mais il ne me semble pas que l'on révèle le prénom que ses parents avaient choisis).

En bref:

        Pour ce troisième opus, Charlye Ménétrier McGrath va s'intéresser aux liens intergénérationnels, à la construction de relations familiales en tout genre et à leur évolution au fil du temps en fonction des confidences et de l'ouverture des personnes. Au sein de la famille de Sixtine, parents, enfants et petit-enfants vont former une sorte de huis-clos où il sera temps de nouer des relations diverses et variées qui seront sources d'étincelles. Agrémenté de situations drôles et loufoques pour pimenter le tout, se sera l'occasion à tous de trouver chacun leur place dans cette famille: entre tendresse, confidence et quotidien à gérer, les tensions explosives sous-jacentes ne sont jamais loin. Les secrets et les non-dits de longue date pourront être révélés dans ces moments fous propices aux confidences. Ce roman aux connotations feel-good sur les relations parents-enfants vous fera passer un bon moment, même si pour ma part, à cause d'une lecture hachée et/ou d'un moment non propice, je n'ai pas réussi à véritablement me plonger dedans et à m'en imprégner pleinement pour m'en délecter comme il se doit.

Autour du livre:

De la même autrice:
- Les sales gosses (<-- chronique à retrouver ici)
- Les imbéciles heureux  (<-- chronique à retrouver ici)

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