Nationalité de l’auteur: Française
Editions J’ai Lu (12
Novembre 2014)
numéro 10933
Collection Témoignage
222 pages
ISBN-10: 2290088501
ISBN-13: 978-2290088500
Genre: Témoignage
Lu le: 15 Janvier 2018
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Le 29 février
est une date qui n'existe que tous les quatre ans. C'est aussi le jour de
naissance de Thaïs - la petite princesse d'Anne-Dauphine Julliand -, atteinte
d'une maladie génétique orpheline. Thaïs a vécu trois ans trois quarts. Elle a
eu une courte vie, mais une belle vie.
Le jour où le
29 février réapparaît sur le calendrier, Anne-Dauphine s'offre une parenthèse,
sans travail ni obligations. Elle veut vivre pleinement cette journée
particulière: Thaïs aurait eu huit ans ! Le passé se mêle au présent. Chaque
geste, chaque parole prend une couleur unique, évoque un souvenir enfoui,
suscite le rire ou les larmes.
Anne-Dauphine
Julliand aime à penser qu'il est possible de gravir des montagnes en talons
hauts. Elle a le talent de croquer les émotions de tous les jours. Elle nous
raconte sa vie, Loïc, ses fils Gaspard et Arthur, mais aussi Azylis, son autre
princesse, malade elle aussi.
C'est une
leçon de bonheur et une merveilleuse histoire d'amour, qui se lit d'un souffle,
le coeur au bord des larmes.
Mon avis:
Après avoir découvert l’histoire de
la famille de Anne-Dauphine Julliand à travers son premier livre émouvant,
j’attendais avec impatience de connaître cette suite. Malheureusement, ce
deuxième opus m’a beaucoup déçu! En effet, non seulement on ne retrouve pas ce
que j’attendais au niveau du sujet principal de conversation, mais il n’y a pas
non plus de réelle émotion retranscrite étant donné que l’auteure nous raconte
plutôt des sortes de petites anecdotes qui semblent avoir été retranscrites
dans ce livre afin juste de broder et d’apporter de la matière pour faire une
suite.
Points de vue/Critiques:
« Deux petits pas sur le sable
mouillé » apportait un témoignage extrêmement émouvant sur la maladie
génétique touchant et condamnant le deuxième enfant d’Anne-Dauphine Julliand,
la petite Thaïs. Cette dernière étant née un 29 février, Anne-Dauphine Julliand
nous raconte dans cette suite, cette journée particulière qui arrive au
calendrier sans que la petite Thaïs soit toujours de ce monde. L’auteur nous
raconte donc comment la petite famille a vécu cette journée singulière. Et pour
« combler » toute l’évocation de cette journée, Anne-Dauphine
Julliand revient sur des points particuliers que l’on a vu passés dans le
premier livre mais sans grande importance, qui sont ici retranscrits avec une
foule de détails. Ainsi, nous prenons connaissance d’une simple déjeuner entre
Anne-Dauphine et son mari avec de nombreuses précisions, ou encore la sortie
des classes, etc… Ces éléments qui ne sont pas vraiment importants dans la
compréhension de la gestion de la famille face à la maladie et au deuil ont
plutôt tendance à nous penser qu’ils sont là pour constituer, broder et étoffer
une deuxième tome qui s’est avéré obligatoire. Dommage, car non seulement, cela
apporte tout de même un certain ennui au lecteur, mais en plus, ces détails
intimes et personnels concernant le couple ou les habitudes apportent une
certaine gêne (le fait de dévoiler comment la famille a vécu et vit avec une
petite fille malade et condamnée est déjà suffisamment intrusif et intimiste
comme çà).
En commençant
ce livre, je m’attendais à ce que Anne-Dauphine Julliand nous centre ce nouveau
témoignage sur Azylis, son autre petite fille atteinte par cette même maladie
et qui a reçu une greffe de moelle osseuse lorsqu’elle était encore qu’un bébé.
Au final, l’auteure n’aborde pas vraiment ce sujet même si bien sûr la petite
fille est évoquée. Et même si Azylis montre des signes de l’avancement de la
maladie, on ne sait pas vraiment où elle en est, comment cela est géré etc…
Et puis, je
dois avouer que dés le début du livre, nous apprenons que Anne-Dauphine
Julliand et son mari ont décidé d’avoir un nouvel enfant à la mort de Thaïs. En
sachant qu’ils ont une chance sur deux de transmettre cette maladie au destin
tragique et en sachant que leur troisième fille est également atteinte, comment
et pourquoi prendre un tel risque? N’ont-il pas assez souffert de la maladie et
de la mort de Thaïs? Ont-ils consciences que cela va se renouveler avec Azylis?
Leur bonheur en tant que parents ne peut-il pas « suffire » avec la
courte vie des deux petites filles et surtout avec leur fils ainé?
Bref, cela m’a
totalement énervée et révoltée!
En bref:
Avec
beaucoup de simplicité, d’amour et de coeur, Anne-Dauhpine Julliand nous
raconte comment elle et sa famille ont vécu cette journée du 29 février, jour
d’anniversaire de la petite Thaïs, décédée de la leucodystrophie métachromatique.
Néanmoins, il est dommage de ne pas avoir une suite de ce témoignage en se
focalisant sur Azylis, elle aussi atteinte de la maladie. De plus, pour
raconter cette journée particulière, l’auteure use et raconte en de multiples
détails de petits anecdotes qui procure plus un sentiment d’inutilité afin de
combler et broder pour en faire un livre.
Autour du livre:
- Tome 1: Deux petits pas sur le sable mouillé (<— chronique à retrouver ici)
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