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lundi 2 décembre 2019

Tout ce qui nous répare (Lori Nelson Spielman)





Traduction: Laura Derajinski
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Pocket (3 Octobre 2019)
numéro 17364
480 pages
ISBN-10: 226628777X
ISBN-13: 978-2266287777
Genre: Contemporain
Lu le: 8 Novembre 2019
Ma note: 16/20



Résumé/4ème de couverture:

Erika Blair a tout pour être heureuse : deux adolescentes qu'elle adore et une carrière florissante d'agent immobilier. Sa vie bascule le jour où sa fille aînée meurt dans un accident de train à l'âge de dix-neuf ans. Pour Erika, tout s'effondre. 
C'est alors qu'elle reçoit un e-mail mystérieux : " Chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t'apaise. " Elle connaît cette citation et se persuade qu'elle pourrait provenir de sa fille qui aurait survécu... Erika se lance dans une quête qui la conduit sur l'île de son enfance. Là-bas, elle devra comprendre que le chemin pour retrouver ses filles n'est pas celui qu'elle croyait. 

Mon avis:

            Ce livre faisait indéniablement des titres dont je surveillais la sortie poche, puisque je suis fan des récits de Lori Nelson Spielman qui, en partant d’un drame et d’une perte, nous offrent toujours de douces et tendres histoires dans lesquelles on peut en retirer de belles petites leçons de vie. Il m’est personnellement difficile de considérer ce nouveau livre comme un véritable feel-good, même si l’on passe, il est certain, un excellent moment de lecture en compagnie de personnages forts et attachants.

Points de vue/Critiques:

            Pour ce nouveau titre, on retrouve une nouvelle fois un schéma à peu prés identique aux deux précédents, à savoir, une héroïne qui est en quête de pardon ou d’une reconstruction après un drame. Et même si l’on commence à savoir que la protagoniste va se retrouver guidée dans sa poursuite du bonheur, chacune des histoires est unique en son genre et le plaisir est toujours au rendez-vous, sans avoir une once de déjà-vu ou de lassitude.

            Ce troisième roman m’a particulièrement touché par sa thématique du deuil, à accepter et à surmonter, grâce notamment aux personnages. Suite au décès de Kristen, Erika la maman et Annie la seconde fille ne vont pas accepter la mort de Krissie qui n’est simplement pas envisageable pour elles. Mais sur cette base commune qui aurait pu les rapprocher encore plus qu’elles ne l’étaient auparavant, c’est au contraire un clivage total qui va se produire, qui ira jusqu’à les séparer pour la première fois de leur vie. Car accepter la mort de Krissie se révèle plus ardu que prévu pour les deux femmes, surtout qu’elles se retrouvent enfermées dans un abîme de culpabilité après un non-dit le jour de la mort de l’adolescente. Elles n’arrivent plus à communiquer, se croisent sans se parler, se tiennent à distance l’une de l’autre dans une ambiance froide et pesante. Les liens entre les deux femmes s’étiolent peu à peu…Les réactions diverses de Annie et Erika, leurs questionnements et leurs processus pour surmonter leur deuil sont très étoffés et m’ont beaucoup plu. Car même si elles s’éloignent progressivement l’un de l’autre pour vivre à leur manière leur deuil, on sent tout l’amour qu’elle porte chacune envers l’autre malgré les difficultés qu’elles traversent. Leur relation est simplement belle et émouvante. 
On voit que l’autrice a parfaitement approfondi le sujet, ce qui est d’autant plus agréable lorsque l’on parle d’un sujet lourd, triste et pesant. 

            Mais ce n’est pas seulement le deuil ou encore les thématiques phares et habituelles de l’autrice (le pardon, la culpabilité, l’amour et la famille) qui sont mis en scène dans ce récit, puisque l’on retrouve également le sujet de la communication. Ou plutôt cette absence de communication, qui prend une place tellement importante dans l’histoire et cela, dés le début, fournissant les (mauvaises) bases d’une relation mère-fille suite à un deuil.

En bref:

            En gardant ses thématique de prédilection que sont le pardon, la culpabilité, l’amour, la famille et le deuil, que l’on retrouvent depuis le début de sa bibliographie, Lori Nelson Spileman nous offre une nouvelle fois une histoire vibrante d’émotions, belle et touchante, que l’on prend le temps de lire pour mieux savourer toute la douceur et la tendresse et pour mieux en faire ressortir les petites leçons de vie. C’est plus particulièrement le fait de vivre et surmonter un deuil et la communication qui sont portés dans cette histoire par des héroïnes fortes, aux réactions diverses mais qui gardent une très belle relation et qui m’ont vraiment plu. 

Autour du livre:

Du même auteur:
   Demain est un autre jour (<— chronique à retrouver ici)
   Un doux pardon (<— chronique à retrouver ici)

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