Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (29 Janvier 2014)
Collection Thriller
numéro 33253
257 pages
ISBN-10: 9782253176015
ISBN-13: 978-2253176015
Genre: Thriller
Lu le: 17 Octobre 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Avril
2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, un homme est enchaîné. Théo, quarante
ans, a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave.
Théo n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de
prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il
en a vu d'autres. Alors, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la
prison, il se jure d'échapper à ses geôliers.
Mon avis:
Haaa
qu’est-ce qu’on me l’avait vendu ce livre ! Une histoire à laquelle il
faut s’accrocher, idéale pour découvrir l’autrice, il ne m’en fallait pas plus.
Je m’attendais donc à du lourd, à une histoire qui m’aurait dérangée et
surprise, surtout pour un thriller de moins de 300 pages, l’histoire doit être
intense ! Personnellement, ayant déjà lu il y a quelques temps, le même
genre d’histoire, assez similaire et qui m’avait bluffé et laissé le cul par
terre, je dois avouer que pour « nœuds d’acier », l’effet est loin
d’être le même. Quelques longueurs et pas de surprises pour moi, mais pour les
personnes découvrant totalement l’histoire, je comprend que ce livre puisse
apporter une claque énorme, puisque cela reste un bon thriller psychologique
assez déroutant !
Points de vue/Critiques:
Dans
« nœuds d’acier » on rentre progressivement dans l’ambiance du
thriller. En effet, non seulement Sandrine Collette ne l’avait pas écrit en le
pensant comme tel et fut donc très surprise de le voir classé dans cette catégorie,
mais en plus, il s’agit d’un thriller psychologique dont l’ambiance pesante et
oppressante arrive pas à pas. J’ai bien aimé ce début d’histoire, qui m’a tout
de même apporté un petit stress étant donné que nous savons que l’histoire sera
intense et dure par la suite mais on ne sait pas encore comment cela va se
mettre en place puisque la vie de Théo semble assez banale et tranquille.
Alors oui l’histoire, ou plutôt le calvaire
vécu par Théo, est dure et bouleversante.
Néanmoins, d’un point de vue purement personnel, je n’ai pas ressenti autant ce
malheur, cette oppression, cette situation comme il aurait du, étant donné que
j’ai lu « Les morsures de l’ombre » de Karine Giébel, qui
raconte le même genre d’histoire et pour lequel j’avais eu un véritable coup de
cœur, totalement bluffée et bouleversée par la fin. Il aurait donc fallu que
l’histoire de Sandrine Collette soit, ou vraiment plus différente ou avec un
final encore plus impressionnant, pour moi, pour me convaincre et me plaire. De
plus, lorsque Théo décrit et raconte son calvaire, je dois avouer que je me
suis parfois ennuyée, puisque n’ayant évidemment aucune distraction au profit
d’un quotidien routinier de tâches ménagères, le fait de répéter et de
détailler ses actions dans le jardin ou dans la maison créer des longueurs. Je
ne peux alors que comparer au livre de K.Giebel qui a su créer un rythme
différent, en incluant notamment les recherches établit pour retrouver le
personnage principal, ce qui fait que l’on a pas uniquement le récit de ce que
lui vit. Le fait de connaître ce qui se passe à l’extérieur, les tentatives
mises en place pour tenter de le retrouver et de le sauver donne en plus une
teneur haletante, crispante et angoissante au récit. Dommage que cette vision
de l’extérieur et des recherches n’est absolument pas de mise dans « des
nœuds d’acier »…
Attention
*spoiler* :
Le final de « des nœuds d’acier »
ne m’a absolument pas surprise et apparaît comme quelque chose d’attendue et
d’espérer. Je m’étais imaginé tellement d’hypothèses quant à savoir pour quoi
et par qui venait cette séquestration, par rapport au passé de Théo, que
finalement il n’y avait rien à chercher…
En revanche, le fait d’avoir le compte-rendu médical de l’état de Théo nous
fait réellement et pleinement prendre conscience de son état déplorable proche
de la mort. Ces conclusions sont en plus dites de manière assez simple et
franche, crue et sont donc ultra percutantes ce qui apporte une froideur vraiment glaçante !
En bref:
Avec « des nœuds
d’acier », Sandrine Collette frappe fort et nous entraine véritablement au
cœur de l’horreur. L’histoire est lourde, difficile, dérangeante et oppressante
et ne pourra que marquer les lecteurs puisqu’elle nous donne le sentiment
d’être mal à l’aise. Néanmoins, pour moi ayant lu « Les morsures de
l’ombre » de Karine Gièbel pour lequel j’avais eu un coup de cœur, le
parallèle est beaucoup trop proche pour ne pas faire de comparaisons. Le livre
de Sandrine Collette m’est donc apparu plus « ennuyeux », moins
haletant et oppressant et surtout le final ne m’a absolument pas épaté.
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