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mercredi 2 novembre 2016

Au bonheur des éléphantes (Florence Ollivet-Courtois)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Belin (8 Septembre 2015)
Collection
184 pages
ISBN-10: 270119069X
ISBN-13: 978-2701190693
Genre: Témoignage
Lu le: 26 Octobre 2016
Ma note: 18/20



Résumé/4ème de couverture:

Elle court le monde pour rapatrier un ours prisonnier dans les Balkans, sauver la vie d'un bébé singe au Brésil grâce à un produit laitier bien connu, ou réparer les genoux d'une douce femelle alpaga dans le centre de la France. Partout Florence Ollivet-Courtois, docteur vétérinaire indépendante, vole au chevet des animaux sauvages.
Mais pour sauver Baby et Népal, les deux célèbres éléphantes menacées d'euthanasie, Docteur Flo va devoir en plus affronter la mauvaise foi des hommes, les revers de la politique, et les hoquets de la justice. Heureusement, elle recevra aussi des soutiens inattendus et spectaculaires. Entre les soins à un bébé lynx et le sauvetage des boas constrictors, un Président de la République, une icône du cinéma français et Son Altesse la princesse Stéphanie de Monaco viendront se joindre à son combat pour le plus grand triomphe de la vérité scientifique.
Action, suspense, humour et tendresse : dans la suite passionnante et émouvante du best-seller Un éléphant dans ma salle d'attente, la passion au service de la science sauve des vies, et en illumine d'autres.

Mon avis...:

            Je ne savais pas qu’il y avait une suite du best-seller de Florence Ollivet-Courtois « Un éléphant dans ma salle d’attente » que j’avais adoré!!! Alors oh joie! quand je suis tombé dessus (je me suis retenue de sauter sur place).
Dans cet opus, on retrouve encore quelques anecdotes particulières de la vétérinaire de la faune sauvage, mais le sujet principal est les deux éléphantes Baby et Népal. Qui n’a pas entendu parler dans les médias de ces deux animaux confisqués à un zoo pour être euthanasiés car porteurs de la tuberculose? Puis des nombreuses pétitions et soutiens dont celui de la Princesse Stéphanie de Monaco?

Je suis en toute cas particuliérement contente d’avoir pu découvrir ce livre et surtout la véritable histoire de Baby et Népal du début à la fin, et non pas la version des médias, puisqu’au final ce livre m’a permis de modifier mon jugement...

Point de vue - Critiques:

Ce livre se concentre donc plus sur l’histoire de Baby et Népal, au détriment des anecdotes de la vétérinaire que l’on retrouvent moins par rapport à son premier opus. C’est la raison pour laquelle j’ai « moins » préféré celui-ci.

En revanche, l’auteure parcourt l’histoire des deux éléphantes du début de « l’affaire » jusqu’à sa résolution finale, en passant par tous les stades. Ce décorticage est vraiment complet ce qui permet au lecteur ne vraiment savoir ce qui s’est réellement passé de l’intérieur. J’ai ainsi pu changer mon avis, qui ne s’était évidemment basé que sur ce que les médias en avaient dit!

D’après ces derniers, les deux éléphantes étaient atteintes de la tuberculose. Par principe de précaution, elles devaient donc être euthanasiées. Moi-même, en dépit de ma grande passion et dévotion pour les animaux, je m’étais également dit que par précaution, il valait malheureusement mieux les euthanasier si elles sont porteuses de la maladie…
Or, Florence Ollivet-Courtois nous démontre dans ce livre, que Baby et Népal ne sont pas porteuses de la maladie. On leur a attribué cette maladie car leur enclos était à côté de celui d’une autre éléphante, elle, atteinte. On n’a pas fait d’examens à Baby et Népal pour confirmer ou non la tuberculose, mais par principe de précaution… Florence Ollivet-Courtois va alors nous prouver qu’avant d’appliquer ce principe de précaution, qu’elle ne nie pas et qu’elle approuve, il suffit simplement d’effectuer des examens qui eux, pourront confirmer avec certitude l’existence ou non de la maladie, et dans ce dernier cas, cela sauve des animaux! (elle nous prouve en même temps, qu’effectuer des examens se révèlent plus économique d’une euthanasie directe…).

Elle a ainsi donc pu démontrer la non-présence du parasite responsable de la maladie chez Baby et Népal, mais rien n’aurait été possible si la Princesse Stéphanie de Monaco n’était pas intervenue! Intervention financière et intervention de part son titre, elle a pu ainsi obtenir certaines choses qui n’aurait pas été possible sans cela. Comme le dit Florence, c’est « l’effet princesse »! Je trouve ainsi désolant, qu’il faut que l’on soit princesse et/ou riche pour pouvoir abattre des murs…

En revanche, on découvre en la personne de la Princesse Stéphanie, une personne comme on a l’habitude de voir décrite: entière, gentille, d’une simplicité naturelle et dévouée à sa cause. Elle n’est en rien une caricature de princesse!

En bref:

            Encore un excellent livre pour connaître des anecdotes de vétérinaire de la faune sauvage mais aussi et surtout pour connaître la véritable histoire de Baby et Népal, injustement condamnées à cause du principe de précaution.

Autour du livre:
  • Livre emprunté à la bibliothèque
  • Suite de « Un éléphant dans ma salle d’attente » (<— chronique à retrouver ici)

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